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Ce tout premier roman de Graham Masterton est paru il y a presque 50 ans maintenant et déjà on y trouvait ce qui fera son succès plus tard, c'est à dire du suspense, de la peur voire de la terreur et une vieille légende en toile de fond.
Tout commence avec une jeune fille qui vient consulter un médecin à l'hôpital car elle a une sorte de grosseur suspecte qui pousse sur sa nuque.
On fait rapidement la connaissance d'un faux voyant, qui va se retrouver mêlé à cette histoire, et nous voilà rapidement plongés dans une intrigue assez difficile à croire, car elle met en scène un vieux sorcier indien mort il y a plus de 300 ans.
J'ai beaucoup aimé ce roman d'horreur, qui nous est proposé avec deux fins, la fin originale et une fin écrite plus tard, à destination du public américain.
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Le premier d'une longue série ! Si certains concepts s'avèrent un peu vintage, certaines situations un peu ridicules (le Manitou de l'homme blanc et sa technologie), le tout demeure jouissif. Graham Masterton nous plonge dans la mythologie Indienne et nous offre des personnages drôles, cyniques et terriblement attachants. L'horreur et l'humour font vraiment bon ménage avec cet auteur.
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C'est avec une énorme curiosité et probablement trop d'attentes que j'ai découvert cet auteur via ce titre.

- L'histoire démarre très rapidement et c'est d'ailleurs le maître mot de ce roman, la rapidité. En effet les choses vont vite, trop vite.

- Par conséquent on s'attarde peu sur la psychologie des personnages qui manquent de profondeur même si j'ai quand même apprécié Harry qui m'a arraché quelques sourires et qui est le seul auquel je me suis vraiment attaché.

- En revanche le mystère et le suspense sont bien présent, on veux comprendre ce qu'il se passe donc on continue de lire.

- La description de la tumeur de Karen m'a j'avoue, crispée une fois où deux tant c'est... beurk 😅 il y a des moments legerement gores et surtout intenses et terrifiants mais c'est exactement ce que j'attendais de ce roman donc, madame est servie.

- Certains termes employés pour parler de la communauté amérindienne seraient jugés sévèrement par le publique d'aujourd'hui mais remis au contexte de l'époque de l'écriture, cela se comprend parfaitement.

- A contrario, la mythologie amérindienne est très présente dans cette histoire et passionnante. J'ai adoré la découvrir et ce roman m'a donné l'envie d'approfondir mes connaissances sur le sujet.

- Certaines scènes sont assez marquantes par l'imagerie décrite par l'auteur mais l'histoire reste assez "grosse" et les liens entre les choses peu crédibles.

- Tout ça pour une fin beaucoup trop rapide à mon goût malgré les dernières phrases plutôt sympa qui donnent envie de connaître la suite avec le tome 2.

En conclusion je suis assez déçue de cette première lecture de l'auteur car mes attentes ne furent pas comblées mais je n'abandonne pas bien au contraire car je souhaite comprendre le pourquoi de sa notoriété.
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Une tumeur pousse sur le cou d'une femme rendant les médecins perplexes, de plus elle est victime de rêves angoissants particulièrement réalistes. Par désespoir, elle fait appel à un médium que lui a conseillé sa tante.

Manitou est le roman qui a lancé la carrière de Graham Masterton dans l'horreur, genre dans lequel il écrira plusieurs dizaines de romans et exploitera le filon de la mythologie revisitée à la sauce gore. On est dans les années 70/80, âge d'or de ce genre qui disparaitra progressivement des rayons (à l'exception de Stephen King et quelques autres bien évidemment).
J'ai une certaine affection pour l'oeuvre de Masterton tout en étant conscient que c'est globalement assez mauvais. On est dans de la série B (voire C, D...), mais dans l'horreur, cela ne me dérange pas. C'est pareil avec les films, il m'arrive de regarder un film d'horreur et une fois le générique de fin arrivé, me dire: "purée, que c'était mauvais!" tout en ayant l'impression contradictoire d'avoir passé un bon moment.
Donc Manitou est un roman d'horreur/gore de facture très classique au scénario linéaire et aux personnages qui ne sont là que pour faire avancer l'action. Les dialogues ne sont pas très bons, l'humour a assez mal vieilli mais comme le roman ne fait que 200 pages, ça se lit vite et on arrive au final aux accents Lovecraftien et apocalyptiques.
Ecrit en une semaine, ce n'est pas de la grande littérature, mais je lisais déjà Masterton à un âge où la qualité littéraire n'était pas ce que je cherchais et depuis j'aime m'en relire un de temps en temps.
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Alors que je possède des livres de Graham Masterton depuis longtemps, je me décide seulement maintenant à ouvrir un de ses romans et je ne le regrette pas du tout, au contraire, je pense que je ne tarderais pas à en ouvrir d'autres dans le futur.
Qu'est ce qu'un manitou, j'avais bien évidemment déjà entendu parler de ce mot, mais je ne savais pas du tout ce que c'était, et bien, je pense que le mieux est encore de ne pas trop s'en intéresser.
L'histoire est racontée par Harry, un voyant pas toujours très honnête mais qui va quand même tout faire pour sauver Karen, jeune fille venue le consulter suite à la décision des médecins de l'opérer dès le lendemain matin. Quelque chose cloche dans l'histoire de Karen, et Harry va très vite s'apercevoir que ses prétendues talents de médium ne vont pas pouvoir faire grand chose pour la a sauver, il décide donc de faire appel à de plus grands professionnels, débute alors une histoire palpitante qui tient le lecteur en haleine du début à la fin du livre, pas de descriptions inutiles, des scènes qui s'enchaînent les unes après les autres et surtout un suspense incroyable. J'ai été ravie de découvrir cet auteur, et je ne pense pas que je vais en rester là avec lui.
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*** Un "petit" Manitou***


Graham Masterton est un auteur bizarre et tellement irrégulier ! Chez lui, soit le roman est excellent ou alors ... à jeter dans un coin, et, c'est pas la première fois que ça m'arrive avec lui.

Avec le premier volet de la saga Manitou : Bigre !! Plus de 250 pages de "prières Indiennes" à répétition ... bahhh faut en vouloir !
Pourtant, ça avait bien commencé cette horreur de tumeur de la pauvre fille qui grossissait à vue d'oeil et qui bougeait en la touchant ... (enfin, ça avait bien commencé pour le lecteur qui avait envie d'une ambiance très très morbide ! Pas pour la pauvre fille !...); Puis, l'horreur de la répétition et du "je tourne en rond - pirouette, cacahuète !" ... L'auteur qui devait "absolument" faire un 250 pages minimum et tant pis si le lecteur s'emm... !

Une saga ? Arghffff sans moi !
Manitou retourne d'où tu viens !
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Un récit d'horreur convenu et malheureusement porté par des personnages jamais crédibles. Les situations sont souvent au niveau d'un mauvais téléfilm. Dommage, l'introduction était plutôt sympa jusqu'à ce que les personnages se greffent tous de façon ridicule au récit. Mon 3ème Masterton et ma 3ème déception, je crois que cet auteur n'est pas fait pour moi. Tant pis !
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Premier livre de la série Manitou, et extraordinaire roman, mélange d'horreur, de magie noire et de suspense.
Chaque nuit, Karen faisait d'épouvantables cauchemars. Chaque matin, la tumeur qui déformait son cou était un peu plus grosse. Une tumeur inopérable qui laissait les médecins perplexes et qui bougeait imperceptiblement, comme s'il y avait eu quelque chose de vivant sous la peau...
Comment un rêve peut-il se transformer en tumeur qui devient un foetus et donner naissance à un être humain ?
Mais pas n'importe quel être humain... un sorcier indien revenu du fond des siècles et entend bien se venger de manière monstrueuse.
Ne dormez plus jamais. Qui sait ce qui peut arriver...
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Je n ai aucune objectivité quant à ce roman de Masterton. C est le tout premier que j ai lu de cet auteur. Une écriture rapide, très visuelle comme des scènes cinématographiques. C est vrai que de nos jours il paraît peut-être désuet surtout pour le final ! Mais autant dire que lorsque ce roman est sorti, il y avait quelque chose de nouveau. de la violence, du sang et aussi un message sur la cause indienne. Qu on le veuille ou non, on ne peut détester à 100% Misquacamus, qui est légitime dans son désir de vengeance sur l homme blanc Les amérindiens , un peuple oublié, déchu, trahi et pourtant un peuple si fier et beau !
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"Manitou", paru en 1975 aux Etats-Unis, est le roman qui lança la carrière de Graham Masterton. Pour un premier roman, c'est plutôt une réussite. Alors c'est vrai, Masterton c'est d'abord un faiseur de série B, un honnête artisan du gore biberonné à la mythologie, adepte du surnaturel qu'on pose là plutôt que des longueurs littéraires mettant en scène les ressorts psychologiques d'un Stephen King.
Mais là n'est pas vraiment la question, non ? La littérature de genre obéit à des codes mais s'y conformer ne veut pas nécessairement dire qu'on a du talent. Pour autant, s'y conformer ne veut pas dire non plus qu'on n'en a pas. C'est d'ailleurs peut-être plus difficile de réussir l'exercice du "passage obligé" avec talent quand moults auteurs vous ont précédé.

Mais je m'égare, et pour revenir sur "Manitou" je peux dire haut et fort, après en avoir lu un certain nombre aujourd'hui, qu'il est mon roman préféré de l'auteur. D'abord parce que le duo de personnages principaux, Harry Erskine (sympathique voyant de pacotille qui ne croit pas aux esprits) / Singing Rock ("homme-médecine" indien du XXème siècle) fonctionne à merveille. Ensuite parce que la mythologie (amérindienne) proposée par l'auteur est judicieusement choisie, dans le sens où elle permet une dimension réflexive entre passé et présent, entre L Histoire et l'histoire, même si cette dimension reste sommes toute minime, le but du récit étant bien sûr le divertissement. Mais ça permet quand même à l'auteur d'imaginer une menace (le maléfique sorcier indien Misqamacus) un brin plus complexe, dans ses motivations, que d'ordinaire. Et puis, enfin, Masterton étant Ecossais, il n'est pas assujetti à une potentielle culpabilité qu'aurait pu ressentir un auteur américain à utiliser un "méchant indien", car méchant, Misqamacus l'est vraiment, et il ne se gêne pas pour le dire. Il ne se gêne pas non plus pour lui opposer un indien parfaitement intégré, aux allures de businessman.

Au final, on a affaire à un roman vraiment fun. L'auteur y met en place la recette qu'il réutilisera peu ou prou à chaque roman : gore explicitement détaillé, explication surnaturelle de la menace et références à la pop culture (et puis aussi un peu de cul, même s'il n'y en a pas ici). Il parait qu'il existe deux fins différentes à l'histoire, celle de l'édition anglaise et celle de l'édition américaine. Pour ma part c'est la version anglaise que j'ai eu et franchement elle vaut le détour ^_^
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