L'homme qui rétrécit

Je pense que si j'avais lu ce roman à sa sortie (mais gros hic je n'étais pas née !) il aurait pu réellement me plaire.

A l'heure d'aujourd'hui c'est compliqué parce le sujet a été exploité par beaucoup... et donc ce sentiment de déjà vu n'a fait que perdurer tout au long de ma lecture.

Je ne peux bien évidemment rien enlever du talent de conteur de Matheson, car son écriture reste agréable. Et les aller/ retour dans le présent et le passer sont un atout majeur pour ce récit.

Mais bon, j'aurais du lire ce roman il y a bien longtemps...les choses auraient pu être différentes.

Intéressant sujet, mais traînant un peu en longueur par moments. J'avoue avoir lu quelques dizaines de pages en diagonale... J'ai cependant bien aimé le traitement en flash back, qui permet d'expliquer progressivement comment le personnage principal en est arrivé là et qui donne du rythme. La fin également mérite d'aller au bout.

Attention événement : J'ai lu mon premier Matheson ! Quoi ? Tu as enfin lu « Je suis une légende » ? Non, j'ai voulu tenter autre chose et le deuxième plus lu (avec 1500 lecteurs en moins) sur Babelio est… « L'homme qui rétrécit ». Ah… Surement un « Maman, j'ai rétréci… »… Mais non !

Ce roman sorti en 1957 est un pèle mêle de ce que je lis habituellement (bon il faut dire que je lis des auteurs inspirés par le monsieur Matheson). L'histoire sort de nulle part : un homme rétrécit (si si je vous jure !) suite à une dose de pesticide style DDT pulvérisé en pleine rue (oui vive l'Amérique…) et la rencontre avec un nuage radioactif (oui vive la guerre froide…). Ce pauvre homme, à la fin de sa vie, se retrouve enfermé dans une cave en collocation avec une charmante veuve noire. Cette histoire résume sa vie, à travers des étapes qui l'ont marqué et relate également ses aventures dans cette cave.

Le livre est très inégal. J'ai eu beaucoup de mal à visualiser les aventures de Scott dans la cave. Les descriptions me semblent à la fois trop longues et trop peu efficaces… On se retrouve avec de grosses longueurs et pas mal de répétitions… A l'inverse, les parties contées de sa vie nous inondent d'émotions. On y retrouve le problème des médias, des problèmes d'éthiques, les « cirques humains » et la relation homme/femme particulièrement exploitée dans ce roman. Au final, c'est l'importance du corps qui est sujet à discussion. L'esprit suffit-il à faire un Homme ?

Ainsi on est très partagé entre ennuie et fascination. le roman, avec du recul, est tout de même très bon et la fin est telle que ce à quoi je m'attendais (dans le sens positif du terme).

Le livre a été adapté par Matheson himself, je vais m'empresser de regarder ça !

Comme le titre du livre le dit si bien, il est ici question d'un homme qui rétrécit inexorablement, et de tous les aléas physiques et sociales qui en découlent. Pour autan le roman prend une forme original car il démarre alors que notre héros qui rétrécit, Scott, ne mesure plus que quelques centimètres. Il est enfermé dans une cave qui prend pour lui l'allure d'un jungle hostile. Il doit trouver des miettes pour se nourrir, utiliser la fuite du chauffe-eau pour trouver de l'eau, et faire attention à une terrible araignée qui semble vouloir sa peau. Durant ces nombreuses péripéties dans la cave il sera rattrapé par ses souvenirs, ces flash back nous raconteront de manière chronologique sa vie à partir du moment il contracte son mal et les implications de celui-ci sur lui et sa famille.

On peut donc voir 2 types de passages très distincts dans ce livre, et ils le sont autan par le propos, le style, que l'intérêt qu'ils m'ont procuré. Les flash back, qui suivent chronologiquement son rétrécissement ont une grande portée émotionnel. Il est question de beaucoup de chose, d'éthique, de médias, de la valeur d'un mari et d'un père qui n'est plus capable de s'occuper de sa famille. Il y a aussi l'isolement, la vision du monde sur vous, qui vous prend pour un enfant, puis un insecte. Beaucoup de questionnement sur l'enveloppe charnelle, reste-t-on un homme quand on en a plus la taille ? Scott, le héros, est emplie de colère et de frustration devant son mal, le ton du livre est très sombre, et même si Scott ne lâche jamais complètement la détresse l'enveloppe souvent. Ces passages qui phagocytent une bonne moitié du livre sont pour moi l'intérêt majeur de ce dernier tant ils traitent de manière intelligente des différents sujets. On pourrait sans mal remplacer le rétrécissement par un cancer, ou une maladie rendant infirme progressivement.

Je ne serai pas aussi élogieux sur les passages dans la cave, eux aussi très imprégnés par la mélancolie et la solitude. J'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer les scènes, les péripéties. J'ai trouvé ça long, répétitif, seule la dernière partie m'a vraiment passionné. Peut être est ce dû à l'écriture trop formelle, au rythme, ou au fait que je le sais les parties "actions" sont toujours pour moi les plus durs à visualiser. Malgré tout le dénouement, légèrement prévisible, reste très bon.

2ème livre que je lis de Matheson, après "Je suis une légende". 2 livres qui ont au final de nombreux point commun. Mais je recommanderai bien plus ce dernier que l'homme qui rétrécit pour découvrir l'auteur. Ce livre là m'a laissé une impression globalement positive, mais pas exempte de défaut et de longueur.

Comme le dit très bien le titre du roman, L'homme qui rétrécit raconte l'histoire d'un homme qui, inexorablement, de 1m80 jusqu'à ce qu'il mesure moins d'un millimètre. Nous suivons ses aventures alors qu'il ne mesure plus que quelques millimètres et qu'il doit se battre pour survivre à tous les jours. Les petites choses banales de notre vie quotidienne prennent des allures d'aventures impossible. Au travers des aventures de Scott, nous découvrons des parcelles de sa vie, de sa déchéance pendant son rétrécissement graduel. Son sentiment d'infériorité graduel auprès de sa femme, puis de sa fille qui ne le traite plus comme un père, sa dépendance grandissante et le désespoir de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.

À dire vrai, j'ai été plutôt déçue par L'homme qui rétrécit, peut-être parce que j'avais été si agréablement surprise par le jeune homme, la mort et le temps dont je n'attendais absolument rien il y a de cela quelques années. Il faut dire que le postulat de départ était vraiment intéressant : imaginer la vie d'un homme qui, jour après jour, rapetisse. J'ai adoré lire les différents retours en arrière où Scott nous raconte la découverte du phénomène, les recherches par les différents médecins et spécialistes et tout ce que rapetisser
a eu comme conséquences malheureuses dans sa vie. Malheureusement, les parties de son présent où il ne mesure plus que quelques millimètres et doit fuir la méchante araignées et manger des miettes de biscuits moisis ne m'ont pas passionnée, sans doute à cause de la multitude de détails.
Je n'en ai toutefois pas terminé avec Richard Matheson, car je désire toujours lire Je suis une légende, et qui sait? peut-être quelques-unes de ses nouvelles également.

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..

Après avoir découvert je suis une légende au cinéma, puis en livre grasse au club de lecture, je me suis dis : et pourquoi pas découvrir l'autre best seller de Matheson : l'homme qui rétréci.

Donc me voilà parti, en m'attendant très clairement à tomber sur une version écrite et plus sombre de chérie j'ai rétrécie les gosses, et bien pas du tout.
On se retrouve ici a regarder la vie d'un homme qui rétrécie vraiment suite a un mal incurable le voilà en trin de passer de 1m80 jusqu'à infiniment petit, ou presque.On le vois avec ses lutes que se soit physique, ou comment résister aux attaques d'une veuve noir, mais un ainsi psychologique, avec ses doutes ses crises, et sont obligation d'acceptation...

Richard Matheson signe à nouveau un roman de tres bonne facture. Attrayant, original, parfois amusant mais souvent sombre et triste. On suit avec tristesses les aventure de se pauvre Scoth en se demandant toujours se qui pourrais lui arriver de pire, ba lui garde le courage, se qui est somme toute une trs belle leçon d'espoir. En effet bien qu'ici on se retrouve dans la science-fiction pure et dure, on peu tout a fait retranscrire se mal incurable à d'autre pathologie (cancer, myopathie etc...) ou l'on vois sont corps ne plus répondre sans pouvoir rien y faire...
Et Matheson nous fait vraiment passer par toutes les phases psychologiques connues, du dénie à l'acceptation en passant par la colère... pour au finale voir une forme de bien être dans le pire permettant à Scoth de s'en sortir avec le sourire malgré tout, comme le font des centaines de personnes atteintes de maladies incurables.
Alors chapeau l'artiste, car même si l'écriture reste simple et sans trop de surprise l'histoire est juste bien et donne envie d'y croire.

Scott Carey rétrécit chaque jour régulièrement mais inévitablement. Enfermé dans sa cave, il doit lutter pour sa survie et affronter une araignée désormais plus grande que lui. Il se remémore les derniers mois de sa vie et sa lente transformation, d'un mètre quatre-vingt-cinq à moins d'un centimètre. Ces retours en arrière sont d'ailleurs beaucoup plus intéressants que ses aventures avec l'araignée et ses escalades. Un roman court pas tout à fait convainquant.

Romancier, vous avez l'idée de raconter l'histoire d'un homme qui mesure 1,80 m et qui rétrécit inexorablement d'un demi cm par jour. Comment construiriez-vous votre roman ? En suivant les étapes de son amenuisement ne craigniez-vous pas de lasser le lecteur ? Quelles étapes de cette « régression physique » choisiriez-vous? On imagine assez bien les obstacles que cet homme rencontrera, ses sentiments mais comment l'histoire finira-t-elle ? Dans ce livre clef de son oeuvre, le choix de Matheson, est d'emblée saisissant…

Je ne vais plus jamais regarder le dessous de mes chaussures de la même manière... Ni les insectes qui hantent les recoins sombres de ma maison !

Scott Carey est un homme ordinaire avec une femme, une fille et un travail ordinaire. Mais un jour, il prend subitement conscience que son corps change, qu'il rétrécit littéralement. Les médecins et les spécialistes consultés ne parviennent pas à trouver la cause de ce bouleversement sans précédent. Jour après jour, Scott perd plusieurs centimètres. Jusqu'où cette terrible maladie va-t-elle l'entraîner ? Va-t-il disparaître définitivement, réduit à la taille d'un atome ?...

Le récit démarre sur les chapeaux de roue avec une scène durant laquelle Scott doit fuir devant une araignée géante parmi un décor apocalyptique ! Très vite, on prend conscience que l'araignée est un insecte ordinaire et que le décor est celui de sa cave dans laquelle il s'est fait piégé après avoir rétrécit et avoir atteint la taille de quelques centimètres !

La suite de l'histoire, c'est une incessante suite d'épreuves que Scott doit surmonter pour survivre à un environnement banal devenu terriblement dur et dangereux. Ces moments d'action cruels durant lesquels l'homme doit se battre pour rester en vie, trouver de l'eau ou de la nourriture et éviter les dangers de la cave, alternent avec de fréquents retours en arrière sur sa vie, quand l'évolution dont il est victime a commencé à apporter de terribles bouleversements autour de lui. On prend conscience qu'il s'est peu à peu éloigné de sa femme, a perdu son emploi, a assisté au mépris de sa propre fille. Est venu le jour où sa taille devenue ridicule ne lui a plus permis de vaquer à ses activités quotidiennes et où la colère et la révolte ont pris le dessus, engendrées par le comportement des médecins, la pitié discernée dans le regard de sa femme, l'hypocrisie ambiante, le mépris de son enfant, le regard des gens à l'extérieur et l'opinion des journaux qui se sont emparé de l'affaire. Il a pris l'habitude de se réfugier dans la cave lorsque le poids de sa solitude devenait insupportable et que des idées de suicide le paralysaient. Et c'est là que le lecteur le retrouve dès les premières pages, victime pitoyable mais déterminée à survivre.

La suite ici :
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L'HOMME QUI RÉTRÉCIT, Richard Matheson

Alors j'ai bien apprécié la façon dont le livre est organisé, en effet il y a un « double récit » autour du phénomène de rétrécissement de notre pauvre protagoniste :
📏1) Nous avons le récit de Scott tentant de survivre dans la cave de sa maison, devenu son univers, grandement menacé par l'Araignée et ses conditions de vie assez compliqués. (A ce moment là, quand cette 'histoire commence sa taille est proche de quelques centimètres)

📏2)Et dans un second temps, de façon alternée avec le 1er récit, nous avons son histoire, à partir de ses 1m85 . Il nous explique les possibles raisons de son rétrécissement, la lente descente aux enfers, ses relations aux autres... quelques péripéties ...c'est la partie que j'ai trouvé la plus intéressante

📐Bref j'ai bien apprécié cette lecture, voir l'état d'esprit de Scott changer, devoir malheureusement se réadapter à sa taille au fil des jours , et le voir tenter de survivre au fil des pages. Quelle est au fond cette force ou ses raisons qui le poussent a continuer ainsi? 🔍
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