Le tableau de l'apothicaire

Un livre très bien écrit mais,l'intrigue avance si lentement que j'ai lâché prise. Dommage, car l'auteur nous emmène à Amsterdam avec beaucoup de poésie, dans une ambiance brumeuse et feutrée très réussie. Mais on attend tout de même d'un polar un minimum de tension, ici totalement absente

Amsterdam de nos jours. Ruth Braams, historienne d'art, travaille au Rijksmuseum sur l'enregistrement des oeuvres d'art réquisitionnées par les nazis et de leurs requérants afin de permettre à une commission de restituer l'oeuvre au propriétaire légitime. Lydia, une dame âgée et souffrante, entre dans la bibliothèque où travaille Ruth et réclame son tableau : "Femme allongée au mimosa", peint par son ancêtre Johannes van der Heyden. Après vérification, Ruth découvre que son tableau est fort convoité. Mais surtout qu'il a attiré l'attention des hauts dignitaires nazis dans le passé, dont Hitler en personne. Que cache ce modeste tableau, de bonne facture certes, mais dont personne n'a jamais entendu parler ? le support du tableau est une plaque de cuivre et d'étranges inscriptions sont apposées à son dos. Une énigme qui marie l'alchimie des éléments, mais aussi celle des sentiments.
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Comme l'indique le titre original "The Apothecary's house" l'objet principal de ce roman n'est pas le tableau de l'apothicaire mais sa maison.

La maison est au centre de l'énigme. Mais nous ne l'apprenons que vers la fin. Avant d'en arriver là, l'auteur parvient à tricoter une incroyable énigme sur fond d'invention, de peinture, de chimie, et de passion. Plus de 500 pages qui ouvrent et poussent des portes incroyablement bien huilées. Comme la peinture dont il est question.

Un style plus qu'honnête avec de bons mots, des formules qui font mouche, et pas du tout de "redites", choses que je déteste.
"L'argent. C'est le plus petit violon au monde. Tout le monde ou presque fait la queue pour en jouer."

Nous découvrons aussi Amsterdam, ses vélos, ses canaux et ses péniches, comme celle où habite Ruth, la rebelle. Sans oublier la "fumette" !!!! citée à de nombreuses reprises, j'ai trouvé cela moyen, je dois être une sorte de vieille bique, c'est sûr, à cheval sur certains principes et notamment celui de ne pas inciter à la drogue.

Mention spéciale à l'auteur pour la qualité des lettres écrites par Johannes van der Heyden à son ami, dans lesquelles nous assistons à la transformation d'un pauvre apothicaire en un véritable ingénieur de l'image. Un dernier mot encore : Johannes van der Heyden a réellement existé (1637-1712). Peintre baroque hollandais il fut également un inventeur.

Je découvre un peintre en lisant un roman de fiction. Les livres nous réservent de réels enchantements.

Ruth est historienne de l'art, elle travaille au Rijksmuseum sur les oeuvres spoliés par les nazis. un jour une vieille dame arrive et demande que son tableau lui soit rendu. Mais pourquoi les allemands se disputaient ils cette oeuvre en particulier, qu'est ce qui la rend si spéciale. Ruth se prend au jeu de la recherche et d'une forte amitié pour la vieille dame mais les fantômes du passé ne semble pas éteints car elle est bientôt menacée à son tour. Les enjeux augmentent mais elle décide d'aller jusqu'au bout.
Nous suivons Ruth découvrir l'histoire de ce tableau d'une famille avec plaisir. mais elle reprend aussi le contrôle de sa vie comme si elle avait été anesthésiée. On est heureux de la voir se réveiller et se démener mais aussi se battre pour vivre. Tout cela dans une ambiance policière car qui peut bien encore vouloir se tableau mais surtout en vouloir à sa vie. les apparences sont parfois trompeuses. Les pages se tournent vites même si parfois on aimerait que les personnages s'exprime avec un vocabulaire un peu plus agréable.

Au Rijkmuseum, le musée d'Amsterdam, Ruth répertorie les oeuvres spoliées par les nazis. Une vieille dame débarque et réclame un tableau du XVIIIe siècle. En mettant le nez dans les affaires de cette vieille dame et en voulant en savoir plus sur le tableau, Ruth va se prendre les pieds dans une toile bien dense.

Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu un roman de ce genre! Ce fut comme un retour aux sources de mes plaisirs littéraires. L'auteur réussit à construire une intrigue complexe et qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout. A la fois, ancrée dans l'histoire européenne, dans le mythe de l'alchimie, dans l'histoire de l'art et dans la psychologie humaine, le récit m'a semblé vraisemblable et crédible.

Souvent torturés par un passé douloureux, Ruth ne déroge pas à la règle. Néanmoins, l'auteur réussit à la rendre attachante, comme tous les autres personnages. Dans l'air du temps, ils respirent la modernité et le naturel. A noter, l'auteur brille particulièrement dans le rendu de l'ambiance d'Amsterdam. J'ai frissonné dans le froid de l'hiver, grelotté avec Ruth et me suis perdue dans les rues aux noms compliqués. Un bon moment de lecture!
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Très bon roman policier.

Il y a des passages plus lents que d'autres, des descriptions des procédures administratives un peu complexes mais dans l'ensemble, c'est un livre que j'ai dévoré.

Le personnage principal, Ruth, est attachant, c'est une madame-tout-le-monde un peu rêveuse.

L'histoire se déroule à Amsterdam et au fil du livre, l'auteur saupoudre des détails historiques et modernes sur cette ville afin de montrer un autre aspect que celui du quartier rouge.

L'auteur a su mélanger plusieurs thèmes (histoire de l'art, les sciences et L Histoire ancienne et récente) à la confrontation de chacun face à la perte d'un proche et au temps qui passe avec sensibilité, ce qui n'en fait pas uniquement un roman policier mais également un roman qui pousse le lecteur à réfléchir sur lui-même.

Suspens bien maîtrisé même si j'aurai aimé une fin plus "punchie" : ce roman ne vous fera clairement ni frissonner, ni haleter.

Je le recommande toutefois pour la touche d'humanité que l'auteur a su y apporter et pour changer des polars bien noirs.

La déception. Fuyez !

Ne vous fiez pas à la quatrième de couverture qui est très alléchante; je suis tombé dans le panneau .

J ' ai perdu mon temps à lire ce livre.

Ce livre ressemble à un gruyère ; Des passages dont on se serait bien passé mais qui remplissent.
Ce pavé de 550 pages aurait pu être réduit au quart.

Quelques découvertes pour relancer l ' intrigue, mais sans plus.

Attirée par le résumé, je me suis lancée dans ce roman et ...déception !!! On se croit lancé sur la trace d'un tableau volé par les nazis et on se retrouve en train de suivre les états d'âme de l'héroïne, de ses ennuis avec sa meilleure amie, etc...bref, on se perd dans le port d'Amsterdam où il y a des lecteurs égarés . de guerre lasse, je n'ai pu terminer ce bouquin qui aurait gagné à être épuré, car on perd son temps !!!

Un livre à l'intrigue brouillonne qui ne restera pas dans les mémoires en tout cas pas dans la mienne... je m'attendais à quelque chose de plus palpitant mais c'est trop centré sur un semblant de psychologie du personnage principal...

C'est un roman à l'intrigue complexe faite de petites touches où se mêlent enquêtes policières, histoire, psychologie, aventure... Malgré quelques invraisemblances et un style parfois abrupt, j'ai passé un très bon moment.

Rien de bien neuf dans ce roman.
Le dénouement est un peu gros. le vol du tableau non poursuivi...
Par contre, énormément de détails sur la guerre.. si on aime.
Je n'ai pas vraiment accroché.