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sur 112 notes
Voyage au bout de l'écrit

Hector Mathis. Retenez bien ce nom qui pourrait se révéler comme l'une des révélations de cette rentrée. Sur les pas d'un vagabond, il nous entraîne dans une odyssée dramatique et somptueuse.

Ce qui frappe d'abord à la découverte de ce premier roman, c'est le style, entre gouaille populaire et langue parlée, entre slam et néo-classique. Pour le coup, les libraires oeuvrant pour le magazine PAGE m'ont sans doute pas beaucoup débattu avant de sélectionner ce livre pour leur Prix du style qui sera remis le 20 novembre prochain.
Hector Mathis choisit de nous entraîner sur les pas de Sitam, un jeune SDF, à qui il confie le soin de nous livrer sa vision du monde qui, on l'imagine, est loin d'être joyeuse. Aux côtés d'Archibald, toute sa fortune peut se résumer en quelques « conserves poussiéreuses, une bouilloire cabossée, une casserole et un réchaud. À peine de quoi entretenir un mourant. »
Cependant, si ce nouveau Boudu n'est pas sauvé des eaux, il va aussi avoir droit à une rencontre déterminante pour son avenir, celle de la môme Capu avec laquelle il voit pouvoir regarder le ciel virer du gris au rose, partager son amour du jazz et de la littérature…
Mais le bonheur n'est que de courte durée, car un sombre climat s'installe dans la ville. « Voilà que la terreur débarquait au coin de la rue. Que tout son jus se déversait en flots ininterrompus dans les artères de l'arrondissement. le compteur à cadavres s'affolait de plus en plus. Les chiffres grimpaient sur l'écran. L'anéantissement trouvait sa jauge. Sa ligne graphique. Et nous étions aux premières loges. « Ça me débecte tout ça ! que je lui ai d'abord dit à la môme Capu. Tout est tellement dégueulasse que j'arrive plus à penser. Elle a qu'une envie l'humanité, retourner dans la boucherie. Maintenant qu'elle a bien dansé, elle veut s'amuser comme les parents. de la chair, des nouvelles recettes, saignantes, à point, crues de chez crues ! » Et si l'on tient un peu à la vie, la meilleure des choses est de fuir ce chaos pour essayer de reconstruire quelque chose et oublier les chocs, les traumatismes passés.
Pour Sitam, le voyage vers les Pays-Bas est aussi un retour aux sources. Dans son pays natal, il trouve assez vite un emploi dans un restaurant et de nouvelles perspectives aux côtés de son collègue et ami Benji, amoureux transi de la patronne. Mais une fois encore, dès que le ciel se dégage un nouveau coup de tonnerre vient mettre à néant les efforts consentis. Un coup de tonnerre au goût de sang. « Moi, je me disais juste que la patronne c'était une dégueulasse, qu'elle avait eu ce qu'elle voulait, du drame jusque dans la vie des autres et que comme ça elle était bien heureuse, parce que la mort maintenant c'était pour tout le monde et pas que pour elle… »
On the road again…
Reparti sur les routes pour se sauver de la mort, notre « héros » aussi tenter de se construire un avenir en alignant les mots et les phrases sur le papier, à essayer de transcender son voyage au bout de la nuit : « Je traquais mon roman, ma musique, partout, à travers les routes, dans la grisâtre, seul, avec Benji, sans lui. J'en avais trop. Fallait que j'écrive ! Que je m'y risque ! À jouer un air désagréable pour l'époque. À enfoncer la vingtaine ! À retenter l'enfance, cette infidèle. Ce corbillard d'imaginaire ! Fallait bien de la discipline pour préparer l'encéphale à fabriquer de la chair d'inconnu, des châteaux de boue, des viandes de chimères. »
Entre Céline et le Mars de Fritz Zorn, notamment pour la maladie qui ronge lentement Sita, Hector Mathis a su trouver sa propre voix. Une voix que nous ne sommes pas près d'oublier !
Lien : https://collectiondelivres.w..
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C'est un roman construit comme un road-movie entre Paris et Amsterdam, qui swingue alors qu'autour de la môme Capu et de Sitam le feu d'artifice des attentats bat son plein. Un itinéraire de vie qui "n'est qu'une foutue partition pour détraqués" avec la maladie au carrefour.

Ecrit à la première personne avec un héros auquel il manque un "h" pour s'appeler comme l'auteur Mathis en miroir.
Le narrateur se met à l'écriture avec le ska en référence. D'ailleurs, s'il se relit, c'est pour servir le tempo et éviter les fausses notes comme l'auteur devait le faire lorsqu'il écrivait des chansons.

Certains parlent de slam (qui veut dire "claque") d'autres de Céline... à cause des phrases courtes, éructées comme des uppercuts qui vous mettent parfois k.o.
Mais ni les accents céliniens, ni la noirceur de la vie ne sont suffisants pour apprécier ce premier roman un peu autocentré qui plaira peut-être plus aux jeunes amateurs de styles de musiques que je n'affectionne guère ( slam, rap, R'n'B et consort).
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K.O. Hector Mathis Buchet Chastel 16 août 2018.
Que de craintes en commençant ce roman! quelques mots saisis au vol sur la 4 ème de couverture et une demande en avant-première validée par l'éditeur. Et puis , j'ai reçu ce livre "pour de vrai" via une M.C privilège de babelio , il me fallait donc m'y plonger. Ce ne fut pas chose facile mais une fois la chose faite je ne l'ai plus lâché. J'ai tout pris en pleine poire et j'ai ressenti une empathie indescriptible pour Sitam , Capu et leurs amis. J'ai suivi leur chemin certes plein d'errances mais aussi plein d'amour, d'amitié, de passion des mots couchés sur le papier qui s'envolent . La musique est là , toujours même au milieu de la nuit la plus sombre, de la solitude , de l'absence des aimés ...
Un très beau texte qui m'a émue, enchantée et qui respire l'énergie d'aller de l'avant encore et encore malgré ...
Un immense merci aux éditions Buchet Chastel via NetGalley et à Babelio
#Ko #NetGalleyFrance
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Une écriture dévorante à vous mettre KO.
 "Le vent flotte et la lumière s'épuise, le froid dévore tout. j'agite une pensée de fortune", écrit page 9 Hector Mathis aux premiers pas de son premier roman "KO".

Dans ce décor désenchanté, s'accumulent de sombres nuages, une cabane à peine vivable, humide, vestige d'un cabanon de chasse, qui sert de gîte à un noble hors d'age, Archibald, lui ne respire que sur un seul piston, son instrument ne répond presque plus aux swings de ses mains, son poumon chuinte des croches.

Le roman est un récit, celui d'une trop longue escapade, faite de mauvaises rencontres aux funestes retombées, le salut viendra chaque fois d'un inaltérable instinct, de la fuite.
Quand Sitam au bout de lui même ouvre la porte du repère du vieux Jazz-man, c'est un dernier sursaut qu'il semble dresser, un dernier assaut à dresser contre sa maladie.

le calepin qu'il tient dans les mains ne contient aucune adresse qui puisse le guérir, mais une seule adresse pour confier tous ses feuillets à Lariol pour être édité.

En toile de fond c'est un peu Jack Kerrouac, que l'on suit, dans une version banlieusarde de Paname. Céline n'est pas loin non plus. Ces parrainages illustrent l'ardeur de Mathis à se construire son propre tempo.
L'histoire de Sitam et Capu méritait une intrigue plus ample, plus cabossée. Néanmoins cette cavale en 309 a de l'allure. "Ces coups de feu et ces bagnoles à toute berzingue", page29, me replongent dans un argot au charme désuet.

Le cœur du roman, a pour nom Urgence, de peur que le cœur ne lâche, de peur de ne pas réussir à boucler ces 200 pages, qui égrènent la vie au jour le jour de Sitam.

Survivre pour Hector Mathis c'est écrire dans l’instantané, cette nécessité de l'écriture qui seule porte son héros et lui permet de tenir car il faut tenir pour écrire 200 pages sur sa propre détresse.

Quand il avance dans ces jours sombres avec Capu ou avec Benji, ce sont les mots qui avancent en échos et qui, comme sur un magnétophone transcrivent au fil des heures les événements,  "je me retournais toutes les minutes. Je voyais les gyrophares fouetter les façades, gifler la vitrine du canon de la vieille ville. Il va s'en tirer, j'en suis sûr il va s'en tirer, oui n'en fais pas trop."


La maladie guette l'écrivain, certains en deviennent malades de l'écriture, il n'y a pas assez de lecteurs, pas même assez d'un éditeur, et d'autres écrivains qui sont au bout de leur sommeil, et qui trouvent encore l'énergie du vagabond.
Il médite page 27, "le feu chuchote encore, il murmure des berceuses. Archibald est tout au fond du songe. Et moi l'entre-deux me gagne. Les paupières sont lourdes. J'ai tout dans la caboche. Des pellicules à n'en plus finir."

Page 153 la réflexion se fait plus noire, "Les ongles remplacent la plume. La littérature c'est l'antichambre de la mort. La mort celle de l'absolu."

L'écrivain cherche à griller les étapes en trompant l'ordre des choses pour aller chatouiller l'infini.

Entre deux "Euchch euchch" d'Archibald, Sitam avoue philosopher comme une espadrille et nous lecteurs on n'a pas envie de le lâcher, surtout pas, lui éviter de faire une dernière connerie.

C'est un très beau roman cette grande fête foraine des horreurs, c'est la grand fête pour ce nouveau talent, avec sa verve à vous mettre KO... J'en ai saupoudré mon propos, par gourmandise, tenez ces mots : "pour traquer la beauté il faut beaucoup de silence, page162 , dans ce cabanon çà suintait le silence."
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Je ressors de cette lecture tout comme j'y suis entrée ; avec un avis très mitigé. L'écriture de ce récit m'est plutôt apparue comme une incontinence verbale qui rend difficile l'insertion du lecteur. Comme un interlocuteur qui ne peut s'empêcher de parler et ne nous laisse pas en placer une, Hector Mathis fait parler son personnage, qui est d'ailleurs son alter ego, sans permettre à quiconque le temps de réfléchir et la possibilité de le contredire dans ce chaos de pensées des plus pessimistes. Seuls les passages sur la beauté de la musique et la nécessité de la littérature apportent une touche d'intérêt à ce livre. Les jeux de mots y sont perspicaces : l'anagramme du prénom du personnage principal, Sitam, double de l'auteur, les charades à tiroir à la Victor Hugo, l'argot du parigot, l'invention de nouveaux mots pleins de sens, telle la « grisâtre ». le rythme des phrases, souvent très courtes, permet une lecture à haute voix agréable ; une sorte de slam s'improvise… Mais je n'ai pas réussi à embarquer dans cette espèce d'odyssée vers un ailleurs sans attentats, sans tristesse ni maladie.
Je suis restée à quai avec ce livre.

Lu dans le cadre des 68 premières fois.
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Je ne résume point l'histoire d'autres sont passés bien avant et très bien détaillés le récit.
Ce que je voulais ajouter, ce qui m'a touchée dans ce roman, c'est l'originalité du style. Il y a une musicalité certes, mais aussi de la poésie, de la jeunesse, de l'amour, de la passion, et une folle envie que le livre se poursuive.
Un auteur que je vais suivre sans aucun doute.
Excellent, original, un futur proche presque le présent, ça fait trembler, et à la fois ça donne de l'espoir non peut être pas, mais ce livre est comme une bulle qui remonte du fin fond de l'océan et plouc elle éclate à la surface, puis jaillit mille petites gouttes qui nous rafraîchissent. Attention, c'est court ne louper pas le coche, une seule bulle mais quelle bulle !
A lire, transmettre ce K.O etvous le serez sans nul doute après la lecture de ce roman.
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"Un roman c'est un ballet, la musique emporte tout et la musique c'est les mots ! On y croise des visages et des silhouettes. Les personnages dansent une chorégraphie qu'ils pensent être la leur, mais en vérité il n'y a que la musique, tout le reste est en fonction, rien n'existe en dehors d'elle. Ils obéissent, voilà tout ! Pour faire résonner la mélodie j'avais des tonnes de mots à faire valser, chuter dans les variations, escalader les clés, les triolets, en percutant les accords jusqu'à la dissonance. Comme le jazz. Tout pareil !"

Et en effet, ça swingue, ça percute, ça dissone ce premier roman. Ça surprend d'abord, soyons honnête, pendant les trente premières pages on se demande dans quoi on est tombé avec ce rythme oppressant, cette langue qui prend ses aises sans aucune précaution vis à vis du lecteur. Qui est donc ce narrateur, abrité dans les dépendances d'un château désaffecté avec un clochard mourant nommé Archibald ? Que fuit-il exactement ? C'est l'objet de l'histoire qu'il raconte à Archibald. C'est une histoire d'urgence, habitée par la colère. L'histoire d'un homme qui tente de fuir la mort, matérialisée par les attentats qui mutilent les capitales européennes, qui trouve refuge à Amsterdam avec sa petite amie, et apprend à jouer avec les mots au contact d'un français, chef d'équipe de l'imprimerie dans laquelle il a trouvé à s'employer. Les mots qu'il avait déjà pour ambition d'assembler pour en faire un roman. Mais pas le temps de souffler. La mort revient cogner à sa porte et cette fois, c'est lui qui est directement visé. L'intrus est dans son propre corps. Désormais, l'urgence le hante.

On ne peut pas rester indifférent à la violence qui se dégage de ce roman, façon d'extérioriser une colère qu'on ne sait plus très bien contre qui diriger. Ce monde qui a perdu le nord ? le destin qui condamne au hasard et de façon irrémédiable un homme dans la vingtaine ?

"Ma colère. Éjaculation du mauvais sang ! La jouissance de l'insupportable. Dire des mots plus hauts que soi c'est ce qui donne de l'élégance à la médiocrité, de l'épaisseur aux raccourcis".

Il y a une force incroyable dans ce langage à la fois direct, inventif et sans concession, dans cette tonalité syncopée qui ne laisse pas respirer. Ces mots qui cognent, au sens propre comme au figuré et finissent par prendre aux tripes lorsque le lecteur comprend enfin les sensations qui motivent colère et urgence. Oui, c'est un texte singulier, dans lequel on ne se lasse pas de piocher, de souligner, de noter des phrases qui font écho et interpellent. Mais également un texte qui célèbre la littérature, l'amitié et le jazz, comme une façon de garder espoir malgré tout. Pour moi, l'un des premiers romans marquants de cette rentrée, sans aucun doute.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Un nouveau roman de la rentrée littéraire en ce jour de première salve ; l'oeuvre d'un tout jeune auteur dont l'irruption est aussi soudaine que punchy..

Un premier roman d'un tout jeune auteur qui sort ce jour en librairies dont il est important de comprendre la plume, qui apporte énormément à l'ensemble.

Autant qu'un roman, KO- qui porte parfaitement son nom- a tout d'un slam scandé sur 150 pages ou d'une partition de jazz, genre musical que l'auteur semble beaucoup aimer et qu'écoute d'ailleurs les protagonistes de ce road trip aussi virevoltante que poétique.

À travers l'errance de Citam et Capu, de jeunes marginaux et révoltés dans une Europe aussi désillusionnée que ravagées par les attentats et les faillites en tous genres, Hector Mathis tisse une épopée qui aborde des thèmes aussi profonds que la maladie, la solidarité, l'amitié, le deuil.

Beaucoup de style et d'excès en tous genres : dommage que le fond, un peu trop mince, ne soit pas aussi fouillé que la forme, mais ce poème plein d'urgences et de trip porte en lui une voix aussi singulière qu'intense…

Une des bonnes premières surprises de cette rentrée littéraire, qui on l'espère en recouvrera plusieurs autres !!

Un road trip(pes) qui nous met KO debout !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Rien de bien original à découvrir la vie de Sitam qui traîne dans Paris aux côtés de sa petite amie Capu et qu'il surnomme la môme. le contexte est sombre car on est à l'époque des attentats notamment celui de novembre 2015. On découvre le thème de la Fuite en trame de fond et on se demande bien comment celle-ci sera vécue par notre personnage.
J'ai pu découvrir une écriture fine et ciselée ce qui donne du rythme au roman mais je n'ai pas été réellement transportée par le récit, tout m'a paru sombre et glauque et le personnage m'a fait songer à l'alter ego qui prend le relais de la personne pour mieux la diriger voire empirer son destin sans qu'elle puisse assumer ses responsabilités.
Bref, ce fut un roman court, intense et pour lequel mon avis reste encore mitigé.
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Avec K.O. d'Hector Mathis, j'arrive à ma quatorzième lecture pour cette session de rentrée littéraire 2018 des 68 premières Fois. La quatrième de couverture annonce un roman « musical, poétique, qui frappe fort ».

D'abord, le style de l'auteur interpelle, un style oral, rapide, tout en phrases courtes, urgentes, ciselés, stylisées. La narration est à la première personne ; ce JE est celui d'un jeune homme qui raconte son parcours à un vieux clochard moribond. Son discours, sous des dehors spontanés, est en fait très élaboré, très recherché, trop peut-être pour provoquer l'émotion, absente pour moi. J'ai essayé la lecture à haute voix, pour donner vie au texte ; c'est quelque chose que je fais souvent mais dans ce cas précis, cela n'a pas eu la magie escomptée…
Ensuite vient l'ambiance générale d'un monde en déréliction difficilement situable dans le temps même si les lieux sont familiers, comme Paris ou Amsterdam… Ce monde n'est pas le notre et, pourtant, ses problématiques ne nous sont pas inconnues. Ainsi, la banlieue, dénommée « la Grisâtre », les attentats, l'exode, l'accès aux soins ou au logement… sont des thématiques qui nous parlent.

Si je dois retenir une clé de lecture, ce sera la littérature et le rapport à l'écriture. le héros cherche et « traque son roman » dans son parcours initiatique et ses rencontres. Il y a dans ce roman un véritable travail sur le langage et pas seulement avec les fameuses charades à tiroirs, assez savoureuses, mais aussi en rapport avec les ressentis comme si trouver le mot juste était plus aisé en temps de crise, comme un tribut à payer, la littérature devenant « l'antichambre de la mort », « un cimetière accueillant » …
Le thème de la cécité m'a fait penser aux aèdes aveugles des épopées antiques et à leur poésie chantée sur des sujets contemporains ou célèbres.
Il y a aussi une notion de transmission dans ce roman avec le saxophone de vieux clochard à remettre à sa fille disparue, source de la quête à venir.

Vous l'aurez compris, dans ma crainte d'être passée à côté de quelque chose, j'ai vraiment gratté pour trouver un sens à ce roman et surtout à la lecture que j'ai pu en faire.
Je me sens très perplexe à la fin de cette lecture. À aucun moment, je n'ai réussi à entrer dans ce récit et il paraît que cela se voyait, rien qu'à regarder ma posture et mon attitude quand j'avais ce roman en main.
Je reste donc sur un avis très mitigé et réservé.
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