La première partie du livre racontant les jeunes années de Philip Carey fut très longue. Philip Carey, orphelin, est hébergé par son oncle, pasteur, et sa tante. Handicapé par un pied bot, il subira pendant sa scolarité un harcèlement qui le mènera à se plonger dans les livres. Il en fera de la vie une idéalisation littéraire au risque de la désillusion. Cherchant un sens à sa vie, il tentera des études e Allemagne, s'essayera à la comptabilité, de peintre à Paris. Ces différents rencontres l'amènerons à prendre conscience de la futilité de l'existence. La deuxième partie relative à ses 7 années d'études en médecine et sa confrontation amoureuses avec les femmes est plus intéressantes. Haïssant la médiocrité, tentant de s'élever, sa déchéance financière et sentimentale, lui feront comprendre que l'existence n'est que "naître, travailler, se marier, fonder une famille et mourir". Tout le reste n'étant qu' insignifiant, puéril. Un roman en demi teinte, un brin autobiographique, qui manque de temporalité (on a du mal à placer le héros dans l'évolution du temps) sur la notion philosophique de l'existence. Un classique du genre.
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