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Citations sur Une histoire de bleu (80)

Compose avec ce bleu.

Cette histoire t'appartient. Tu ne pourras jamais te défaire de tout le vague qui s'accumule en toi : tu t'y emploieras, c'est assez. Dresse-toi sur tes faiblesses autant que sur tes forces : ne résiste pas à celui que tu es. Sache recon naitre combien le ciel est pauvre tandis que la terre mélange la misère à la beauté. Dans les yeux de tes semblables, l'infini n'est jamais monotone. Tes limites sont certaines : fais en sorte qu'elles soient vraiment tiennes. Ne fais pas de l'oubli un mauvais Usage. Garde en réserve de l'espérance pour les heures de disette : il te faudra quelque jour rendre des comptes.
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Mais à quoi bon tant de tumulte ?
Un pied devant l'autre mourir
Un mot derrière I'autre couché, on laisse un peu aller son coeur
Comme un chien qu'on rappelle dès qu'il s'éloigne.
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Ce bleu n'appartient à personne. Il n'est ni le bien des hommes, ni le royaume des dieux. Il circule et se répand, distribuant partout la matière mobile de son propre rêve. Le fini et l'inachevé échangent indéfiniment en lui leurs vertus. Sil n'est point d'âme ni de principe, au moins existe-t-il ce bleu, toujours près de s'entrouvrir dans la grisaille des jours, offert à quiconque et pour rien, telle la paume d'une main vide, et telle une promesse dont chacun doit savoir qu'elle ne sera point tenue. C'est bien ainsi : cette lumière sur notre misère, cette beauté proche de notre mort. De quoi écrire encore des livres, peindre des toiles, aimer, et composer de la musique. Pour essayer de retenir contre soi le jour. Et pour toujours plus de misère, mêlée avec plus de beauté. Aussi longtemps que noUs le pourrons, nous accompagnerons du bout des doigts le temps qui passe.
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Aussi longtemps que nous le pourrons, nous accompagnerons du bout des doigts le temps qui passe.
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Il est des visages dont la courbure donne à espérer l’impossible, des reins où s’incurve la nuit, des pas que tard l’on voudrait suivre jusqu’au ciel de lit d’une chambre odorante dont les volets de bois ouvrent sur la mer.
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Le rêveur a trempé ses doigts dans le bleu. Son corps est désormais de sable.
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Écouter ce bruit vide n’est que vivre et se tenir en soi : habiter sa propre pâleur, avec ce curieux désir de couleurs qui démange, qui agace, ce goût de sucre que laissent dans la bouche certains mots.
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L’infini est avide de formes. Il ne prend corps que sur les bords où se conjoignent le large et le rivage, là où se noie de ton poème le beau regard exact et bleu : la mer est le grand encrier indestructible.
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Nos lèvres sont si maladroites, notre corps invisible dans la nuit opaque, et nos mains malhabiles, des éclairs ou des ailes pourtant au bout des doigts.
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Celui qui bien tard a compris qu’il ne saura jamais le pourquoi ni le comment des choses, et dont le cœur mangé dérive entre deux eaux, enfouit dans les étoffes de la mer son amertume et son désir.
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