Vingt-et-une nouvelles, de 5 à 10 pages chacune, relatent des épisodes de la vie quotidienne, passant du jour à la nuit, du clair à l'obscur, de l'espoir à la désillusion.
La nouvelle la plus connue du recueil est probablement
La Parure, qui narre la descente aux enfers d'une jeune femme qui place le « paraître » au premier plan, et pèche par orgueil et par envie.
Il y a aussi l'Ivrogne, le Vieux, le Gueux, … un florilège de pauvres bougres, jeunes ou vieux, tendres ou sordides, cupides ou généreux, pervers ou naïfs, fragiles victimes ou lâches bourreaux...
On ne peut qu'être subjugué par le style unique
De Maupassant, grinçant et caustique SANS EN AVOIR L'AIR, par son habileté à « montrer » sans « dire » la part sombre des êtres, à la manière d'un peintre réaliste, même si le fantastique n'est jamais loin…