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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deuxième volet de cette trilogie.
Toujours le contexte des Hébrides, îles au Nord de l'Ecosse, avec Fin qui, démis de ses fonctions de policier, retourne sur son île natale.
Cette fois on découvre sur le rivage un cadavre bien conservé par la tourbe, avec un tatouage l'identifiant autour des années soixante.
L'ADN le rapproche du père de Marsaili, mais celui-ci est atteint d'Altzheimer et a bien du mal à aider les enquêteurs.

Toujours cette nature sauvage omniprésente qui endurcit les hommes et les mène à des actions inconsidérées.
Toujours la religion qui corsète la société.
Et toujours Fin qui, à coups de retours de arrière, rythme le récit de sa vie d'enfant et d'adolescent sur l'île...
Un volume égal au précédent, sans surprise mais agréable à lire.
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Fin quitte Edimbourg et son poste de policier pour retourner sur l'ile de Lewis. Un corps y est retrouvé dans une tourbière et l'analyse ADN indique un lien avec Tormod, le père de Marsailli, la mère de son fils. Celui-ci souffre d'Alzheimer, il n'est donc pas d'une grande aide, Fin va donc devoir mener son enquête aidé de Gun pour découvrir la vérité.
Comme dans le précédent tome, l'ile et la nature prennent une grande place, on retrouve avec plaisir tous les personnages, les chapitres alternent entre aujourd'hui et l'adolescence de Tormod. le personnage de Tormod est particulièrement attachant et le sort réservé aux homers affligeant.
Bref une suite bien agréable, je l'ai préféré au premier roman, vivement le 3eme !
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2e tome de la trilogie écossaise dont j'avais adoré le 1er tome. Et j'ai beaucoup aimé celui-ci aussi. Avec le plaisir de la découverte en moins, car il faut bien le dire, ce livre est tout à fait semblable au 1er tant par sa forme que par le fond.
Les personnages nous ont déjà été présentés et nous nous sommes attachés à eux. Et là, c'est au tour du père de Marsaili d'avoir des ennuis suite à la découverte d'un cadavre.
Si ce tome est sans surprise, aucune lassitude ne s'installe. J'ai aimé retrouvé les iliens et me balader avec eux dans ces paysages torturés par la nature. Les retours dans le passé sont agréables car toujours bien distincts de l'enquête dans le présent. le père de Marsaili est plus qu'attachant, il est même attendrissant.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai encore passé un excellent moment de lecture et je continue cette série sans hésitation. Et même en me disant : Zut, plus qu'un tome...

Pioche d'avril 2022 choisie par Mousquetaire11
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Du même niveau que le tome 1, on retrouve avec plaisir les personnages et ces îles qui semblent magnifiques, et en fond une histoire policière qui n'en fait pas un polar puisqu'elle n'est là que pour faire avancer le roman. On sort un peu de Lewis cette fois et ça donne toujours envie d'aller y faire des randonnées... malgré les midges !
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Le corps d'un jeune homme retrouvé dans la tourbe et deux personnages principaux :
Mr Macdonald, vieil homme qui a oublié son passé et Fin, ancien flic, hanté par le sien.
Une enquête (pas si policière) qui nous entraine du présent au passé, d'une île sauvage écossaise à une autre, et d'un personnage à l'autre. D'ailleurs, les noms/prénoms des personnages se ressemblent et m'ont perdue plusieurs fois au début du livre  (Donald, Macdonald, McLeod...).

Pour moi, quelques questions demeurent sans réponse, nottament sur le trio Fin/Fionnlagh/Marsailli.
Mais c'est un policier comme je les aime.
Et malgré l'histoire sombre des personnages qui y ont vécu, le roman donne un charme certain à cette île de Lewis.
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Dans ce deuxième opus de la trilogie écossaise, Peter May nous propose à nouveau un petit tour dans les Hébrides, déjà visitées dans l'Ile des chasseurs d'oiseaux.

Les localités sonnent familièrement à mes oreilles : Crobost, Stornoway, Harris, Ness et son fameux loch... et les feux de tourbes, la pluie, le vent, les embruns sont de retour pour mon plus grand plaisir, mais il y aussi un cadavre ! Ce dernier est retrouvé enterré dans une tourbière, et si dans un premier temps la police penche pour une découverte d'intérêt archéologique, il n'en est plus question quand elle constate que le mort s'était fait tatouer le visage d'Elvis Presley sur le biceps.

Tormod, le père de Marsaili, amour de jeunesse de Fin et mère et son enfant, est rapidement relié à l'affaire par son ADN, qui présente des similitudes avec celui du récemment déterré. Il devient suspect numéro 1. Une course contre la montre commence alors pour Fin, qui doit tirer l'histoire au clair avant que les enquêteurs mandatés n'arrivent sur l'ile. Petit problème, Tormod souffre de graves pertes de mémoire et n'est pas d'une grande aide…

Dans ce tome, l'enquête prend un peu plus de place que dans le premier. Elle est toutefois toujours prétexte à raconter les vies des habitants de l'ile, ce qui en fait d'ailleurs tout l'intérêt, comme j'ai déjà pu le dire dans ma critique précédente. Les deux bouts de la vie de Tormod sont passées à la loupe : son enfance et ses souvenirs d'une part, son déclin et ses pertes de mémoires d'autre part. Nous découvrirons à cette occasion le triste destin des « homers », orphelins de confession catholique envoyés dans les iles.

Quant à Fin, l'ancien policier est toujours tourmenté par la mort de ses parents et de son fils, comme nous pouvions nous en douter. Comment pourrait-il en être autrement ?

Bien que l'enquête ne soit pas des plus palpitantes (ni des plus imprévisibles), j'ai lu « l'homme de Lewis » avec grand plaisir. D'ailleurs je me suis déjà bien plongée dans le tome III, histoire de prolonger mon voyage !
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L'odyssée des Homers

On peut dire que Fin McLeod se trouve dans l'Archimède.

Voila que sur l'île de Lewis, un corps plongé dans la tourbe et ayant manifestement subi une pression, vient de refaire surface.
Compte tenu des propriétés du sol avec son pH particulier, le corps enterré là depuis une cinquantaine d'années, est proche de la momification.
La recherche ADN pratiquée relie le cadavre à un nommé Tormod Macdonald qui se trouve être par ailleurs, le père de Marsaili, l'amour d'enfance de Fin. (le monde est petit quand même !)

Mais comme Tormod est atteint de la maladie d'Alzheimer, il n'est pas en état de fournir des explications.
Aussi, bien qu'ayant démissionné de la Police, Fin va mener l'enquête Hébrides abattues.

Il faut bien reconnaitre que Peter May se contente de décliner une formule déjà établie pour L'île des chasseurs d'oiseaux (et ce sera la même chose pour le suivant le Braconnier du lac perdu ).

Nous ne sommes donc pas étonnés de retrouver un Fin mcLeod, de retour sur l'île de son enfance, à la recherche de ses racines, chassant en permanence ses vieux fantômes et vivant avec le poids de ses drames familiaux.

La construction du récit est également familière. Fin fouille ses souvenirs tout en conduisant une enquête en parallèle (on notera au passage que pour une contrée où le crime est rare, les statistiques commencent à s'affoler).

Enfin, dernier élément déjà vu bien sûr : la toile de fond composée par ces rudes paysages des Hébrides extérieures.

Mais pour autant, ce récit reste accrocheur.

D'abord, même s'il n'est pas follement original, il reste bien conduit et fluide. L'intrigue est solide, les personnages sont attachants et suffisamment complexes.

Ensuite, l'évocation de ces îles reste magique et nourrit fortement notre imaginaire sans lasser (d'autant plus que l'auteur élargit le point de vue en nous faisant également découvrir Harris ou la petite île d'Eriskay).

Difficile en effet de ne pas se trouver sous le charme de ces paysages, mais aussi de n'être pas un peu effrayé par la rudesse des assauts du climat terrible qui règne sur ces terres désolées, ou le seul réconfort semble venir des feux de tourbe et du whisky (même s'il peut sembler paradoxal qu'il n'y ait pas de Gin sur Lewis) .

En outre, May a l'intelligence de greffer sur sa trame habituelle, un deuxième dialogue intérieur.
Il nous fait entrer dans la tête d'un Tormod emmuré dans sa maladie, mais qui lui aussi, revit son enfance et donne au lecteur, les clefs de l'énigme .
L'effet est assez réussi, montrant avec une économie de moyens, les ravages et les souffrances apportées par cette démence sénile à l'intéressé et à ses proches. Procédé habile, certes, mais assez émouvant.

Enfin, May évoque des éléments historiques mal connus, comme le sort ces "Homers", orphelins catholiques, déportés sur ces îles protestantes pour servir de main-d'oeuvre (et incidemment, une fois grandis et "gaelisés", facteur de réduction des risques de consanguinité), dépossédés de leurs origines et de leurs identités (comme les orphelins réunionnais transférés dans la Creuse dans les années 60).
May rappelle également comment de nombreux paysans ont été chassés de la terre qu'ils exploitaient, par des propriétaires fonciers soucieux de les remplacer par des élevages de moutons plus rémunérateurs.

Tout ceci explique qu'en dépit d'un indéniable sentiment de redite, je me sois lancé dès ce livre refermé, dans la lecture du dernier volet : "Le braconnier du lac perdu".

A suivre, donc.
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Fin a quitté sa femme et la police. Revenu sur son île natale, Lewis, il s'apprête à restaurer la ferme de ses parents qui tombe en ruines. Mais à peine arrivé, un corps est découvert dans les tourbières, en parfait état de conservation comme tous ceux qui ont été retrouvés jusqu'à présent mais beaucoup plus jeune…Alors qu'habituellement ils ont séjourné plusieurs siècles dans leur tombeau naturel, la mort de celui-ci ne remonte qu'à une cinquantaine d'années…Il porte un magnifique tatouage d'Elvis Presley sur le bras. Mais sa mort fut violente, des coups de poignards et sa tête coupée témoignent qu'il a été sauvagement assassiné. Fait plutôt rare dans ces îles peu peuplées où tout le monde se connait.

Les indices sont maigres. Qui est ce jeune homme de 20 ans, qui en aurait 70 aujourd'hui, mutilé, resurgi du néant ? Dont l'état du cerveau indique un retard mental ? Un lien ADN, une piste, le vieux Tormod, père de Marsaili, l'ancienne amoureuse de Fin, mère de son fils, Fionnlagh. Serait-ce le meurtrier ? Mais le vieil homme perd la tête, atteint d'Alzheimer et c'est au fil de ses souvenirs confus que va se dévoiler peu à peu son histoire, leur histoire, celles d'orphelins d'Edimbourg qu'on envoyait aider aux travaux de la ferme sur les îles dans ces années-là, surtout s'ils étaient catholiques…Le drame se dessine aux contours tourmentés de ces contrées sauvages battues par les vents…Et quand on réveille les souvenirs enfouis, gare aux représailles. Mais ce n'est qu'à ce prix que la paix peut advenir.
Encore un très bon roman, le deuxième tome de cette trilogie écossaise de Peter May, qui nous emmène très loin dans la noirceur de l'âme humaine.
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Après son divorce, Fin a quitté la police et est de retour sur l'île.

Un corps vient d'être retrouvé dans le machair, et l'ADN a parlé, il est lié au père de Marsaili. Malheureusement celui-ci est atteint de démence et ne peux plus raconter son histoire.
Fin décide alors de creuser dans le passé de Tormod Macleod pour découvrir l'identité du défunt et il n'est pas prêt pour ce qu'il va découvrir… Marsaili non plus d'ailleurs.

Les chapitres alternent entre les recherches de Fin et les souvenirs de Tormod.
Toute cette partie sur la vieillesse, la démence, et la conscience de perdre le contrôle est bouleversant. Nous sommes tous concernés par cela et c'est décrit ici d'une façon qui m'a profondément émue.
L'enquête, quand a elle, est pleine de rebondissements et les révélations sur le passé de Tormod sont passionnantes !

Un excellent second tome et je prévois de lire rapidement le dernier tome
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Lorsque le cadavre d'un homme parfaitement conservé est retrouvé dans la tourbe, Fin Macleod décide de tout faire pour retrouver son assassin. Et pour cause, le plus proche parent de la victime, et le principal suspect, est Mr Macdonald, le père de son amour d'enfance, Marsaili. Malheureusement, le vieil homme est atteint de démence sénile et les souvenirs de sa jeunesse lui reviennent en brides incohérentes. Fin va donc remonter la piste du jeune Mr Macdonald, et découvrir que ce vieil homme attachant cache bien des secrets, dont certains pourraient anéantir toutes les certitudes de Marsaili quant à ses origines, ses attaches et son identité. Un deuxième tome digne du premier avec des personnages attachants dépeints avec une grande subtilité, une pointe d'humour, un scénario bien ficelé et un style agréable qui nous emporte sur l'île de Lewis.
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