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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est avec une certaine appréhension que j'ai commencé ce deuxième tome de la trilogie écossaise de Peter May.
Peur que l'intrigue donne un sentiment de déjà lu, peur d'être déçue...
Et bien, ça n'a pas du tout été le cas.
J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les terres froides, désolées, en ruines de l'île de Lewis. J'ai été heureuse de retrouver l'inspecteur Fin MacLeod, Marsaili, Donald Murray et les autres dans une enquête qui débute par la découverte d'un cadavre qui ne pouvait qu'attirer mon coeur d'archéologue : une momie naturelle conservée dans la tourbe.

On retrouve la narration en deux temps et à deux pronoms de "L'île des chasseurs d'oiseaux" mais cette fois le 'je' est employé par le père de Marsaili qui nous emmène dans son enfance et sa jeunesse à travers des récits émouvants...d'autant plus émouvants que cet homme est atteint de sénilité et que sa mémoire se perd.
Tout cela est rendu avec brio.
Le personnage brisé de Fin Macleod est toujours intéressant et attachant. L'enquête est atypique.
Un vrai régal!
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l'auteur a choisi de faire résoudre à son héros Fin (un ancien policier d'Édimbourg) un meurtre vieux de 50 ans, un inconnu dont le corps a été conservé dans la tourbe de l'île de Lewis pendant toute cette période. Pour ne rien arranger, le témoin principal est atteint de démence sénile... ce qui ne l'empêche pas de s'exprimer (du moins quand l'auteur se fait son interprète) avec beaucoup de clarté.

Tout se passe en Ecosse, dans les îles de Lewis et Harris par le "pure malt" mais aussi à Édimbourg et Glasgow.

Les descriptions des îles sont fantastiques ; la violence de la nature est impressionnante. Les familles locales sont complexes et on a parfois du mal à suivre les généalogies.

L'auteur évoque longuement le sort de certains enfants, orphelins ou simplement abandonnés, déportés des villes vers les îles écossaises pour être adoptées par des fermiers en manque de main-d'oeuvre. Cela ne facilite pas la généalogie.

Un bon roman.
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Le fond : un corps momifié est retrouvé enfoui dans la tourbe sur l'ile de Lewis. La mort, violente, date des années 1950. L'ADN du défunt parle : il est apparenté à Tormod Macdonald, un fermier frappé de démence sénile dont on ne connait aucune famille. L'enquêteur Fin MacLeod plonge dans la vie du fermier, déterrant les fantômes et les cadavres de son passé.
La forme : une belle plume avec un bon équilibre entre parties descriptives et dialogues.
Pour conclure, un excellent thriller écossais sur un cold case au parfum de tourbe et de sang.
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Ça faisait quelques mois que je n'avais pas lu un policier. Eh bien, c'était super. Plongée dans l'atmosphère des îles écossaises, la pluie, le vent, la tempête, la tourbe, nous suivons l'ex-inspecteur Fin Macleod sur les terres de son enfance à la recherche du passé oublié du père de son amie d'enfance. Nous découvrons alors une facette ignorée de l'histoire : "le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux enfants orphelins ou abandonnés que l'Église catholique envoyait sur les îles Hébrides". On appelait ces enfants, les "homers".
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Beaucoup plus qu'un polar.... Ce qui s'est passé il y plusieurs dizaines d'années en Ecosse avec les orphelins (les homers) remonte à la surface à l'occasion d'une enquête privée doublée d'une recherche familiale. Toujours sur l'île de Lewis, toujours avec Fin, en proie avec son passé, mal à l'aise avec son présent, fuyant avec son avenir.... Il y a aussi ce regard émouvant sur la maladie de l'oubli. Bref, vraiment, trés bien !
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De retour sur les terres écossaises en compagnie de Fin Macleod. Encore une fois, je me suis plongée dans cette petite communauté si particulière et ses paysages inhospitaliers, si touchants sous la plume de Peter May. Cette fois, nous remontons le temps à travers les souvenirs de Tormod, le père de Marsaili, et ce n'est pas chose facile car le vieil homme est atteint de la maladie d'Alzheimer. J'ai vraiment aimé le traitement que l'auteur en fait et la façon dont on s'introduit dans son esprit troublé.
Un bon polar.
Lien : http://www.worldofcleophis.c..
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Un très bon deuxième volume. de nouveau rempli de flash back, ou l'auteur nous parle des "homers" ces enfants orphelins qui étaient vendus comme esclaves.Très intéressant, avec une enquête policière qui comme dans le premier livre nous promène au grès du vent , de la pluie et de la tourbe. A lire
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J'avais beaucoup aimé "L'île des chasseurs d'oiseaux", premier volet de la trilogie. Je continue donc avec cet enquêteur.

Le vent et la pluie fouettent toujours autant cette île du bout du monde. Mais il fait bon s'y retrouver car l'amour plane dans ces pages.

J'ai beaucoup aimé l'histoire des "homers", ses enfants catholiques confiés à l'assistance publique et que l'on a envoyé dans les îles pour apporter du sang neuf.

La quête du passé de Tormod m'a également tenue en haleine.

J'ai passé un agréable moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle du cadavre retrouvé dans la tourbe. Car en plus de chauffer, la tourbe conserve les corps.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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la suite de "l'ile des chasseurs d'oiseaux", j'ai adoré peut-être plus que le premier car les nombreux retours en arrière se font au rythme des éclairs de lucidité d'un homme dont la mémoire est emportée par la maladie d'Alzeihemer. Cela ne le donne toujours pas envie d'aller visiter les Nouvelles Hébrides!
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J'ai démarré le second opus de la trilogie écossaise de Peter May, avec en mémoire un premier tome vraiment addictif avec une atmosphère rudement bien soignée. J'avais trouvé néanmoins que le sort s'était un peu trop abattu sur Fin, c'était légèrement too much à mon goût, l'auteur en avait un peu trop fait. Seule petite note dissonante.
Mais alors ce tome m'a complètement conquise.
Tout démarre par la découverte d'un corps dans la tourbe, suite à la découpe annuelle des tourbières. Ce corps est parfaitement conservé et il est possible de prélever son ADN, qui est associé à Tormod McLeod, le père de Marsaili, l'amour de jeunesse de Fin. S'ensuit l'enquête d'un Fin, qui n'est pourtant plus policier, afin de savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Je trouve que tout est juste, le désarroi de la famille face à ce père atteint de démence., le ressenti de ce père qui est perdu et qui, lors d'éclairs de lucidité, ne comprend pas qu'on le traite comme un enfant. La façon dont on apprend la vérité pas à pas, en même temps qu'il se rappelle son passé, si douloureux.
C'est parfaitement ficelé et que la conclusion tient en haleine, c'est fou ! J'ai lu les 100 dernières pages d'une traite.
Pendant tout le livre, on a l'impression d'être fouetté par le vent et la pluie sur cet île de Lewis, en même temps que Fin, et on en redemande.
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