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4,07

sur 1417 notes
Contrairement aux apparences, Lewis, île isolée aux confins de l'Ecosse, n'est pas si pépère, mais il faut d'abord fouiller un peu avant de mettre à jour de terribles secrets et les scandales.
Nous retrouvons notre cher Fin MacLeod, maintenant ex-flic, de nouveau établi sur l'île après dix-sept d'absence, la perte de son fils, la découverte d'une autre paternité plus ancienne et la mort brutale de quelques proches.
Lui et ses amis d'enfance ont pris un coup de vieux, son premier amour, Marsaili a souvent le regard fatigué et triste... mais tous, malgré les rivalités, sont solidaires quoiqu'il arrive. Vraiment?
Dans ce dernier opus de la tragédie, Fin et son vieil ami retrouvé, Whistler, découvrent la carcasse d'un petit avion piloté par un autre ami, au fond d'un lac de montagne. le passé resurgit, trouble.
Ayant lu les trois à la suite, celui-ci m'a un peu lassée par cette structure répétitive présent / passé et par le rappel constant des faits des deux premiers tomes, pour le lecteur qui n'aurait pas pris soin de respecter cet ordre. Mais surtout, j'ai trouvé l'intrigue invraisemblable (comme les autres, c'est vrai) et cette fois-ci j'ai eu du mal à me plonger dans les personnages qui m'ont moins intéressée que Fin enfant ou la vie du père de Marsaili.
Bref, ma lecture de la trilogie est terminée, avec toutefois en mémoire un énorme bol d'air marin directement importé du nord de l'Ecosse et de belles découvertes de ses secrets.
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Voilà donc terminée la Trilogie de Lewis. Bien que j'aie aimé ce troisième tome, il m'a moins emballée que les deux premiers. Le décor est le même et on retrouve essentiellement les mêmes personnages. L'action se passe à Lewis, une île au nord des Hébrides, archipel qui se trouve au nord de l'Écosse (oui, c'est loin, c'est froid, c'est venteux…) Le personnage principal est Fin Macleod, ex-policier revenu s'installer dans son île natale après une enquête éprouvante (voir L'Île des chasseurs d'oiseaux), sa démission de la police et son retour auprès de Marsaili (voir L'Homme de Lewis). Parce que Fin Macleod a quitté la police, il accepte de travailler comme garde-chasse sur un grand domaine pour y traquer les braconniers qui mettent en danger la survie de la faune en général et des saumons en particulier.

Comme dans les deux premiers romans, l'enquête policière permet de mettre en lumière un fonds culturel, sociologique ou ethnographique. Dans ce tome, un phénomène naturel étonnant, rare mais pas exceptionnel aux Hébrides, un lac qui se vide sous l'action de ce que l'on appelle « une poussée de tourbière », sert de prétexte à Peter May pour amorcer une pénible enquête. Au fond de ce lac, Fin et son ami Whistler, braconnier expérimenté, vont découvrir l'épave bien conservée d'un petit avion disparu depuis longtemps. Tous les deux le connaissent : c'est celui de leur ami Roddy Mackenzie, star du rock prématurément disparue… en avion, justement, et dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Peter May dévoile dans ce tome de nombreux événements qui ont trait à la jeunesse des protagonistes : jalousies, rivalités, amours, trahisons, mais aussi solides amitiés soudées par leur appartenance à un groupe de rock celtique dont Fin est le chauffeur et Whistler (le Siffleur) le très doué flûtiste. Mais Whistler est un ours, un solitaire, qui renonce à une possible célébrité pour rester dans son île ; on en découvrira la probable raison au cours de l'histoire. Les talents de Whistler ne se limitent pas à la musique et au braconnage : il sait sculpter des répliques des figurines de Lewis découvertes dans la baie de Uig au XIIe siècle. Il les reproduit plus grandes que les originaux et se permet quelques fantaisies dans la représentation du très particulier « berserker » en lui donnant le visage de quelqu'un que tous les habitants de l'ile reconnaîtront… J'ai réalisé après coup que le titre original (The Chessmen) et la citation d'Omar Khayyam mise en exergue donnaient pas mal de clés en attirant l'attention du lecteur sur cet aspect de l'intrigue.

Malgré ces aspects curieux et intéressants, j'ai moins aimé l'intrigue de ce tome, trop tarabiscotée à mon goût : trop de coïncidences, trop d'explications rendues nécessaires à cause de quelques invraisemblances et trop de morts aussi… Je dois avouer aussi que la psychologie des personnages m'a semblé moins crédible. Fin habituellement plein d'empathie se révèle ici plutôt froid envers les gens qu'il est censé aimer. Bref, une petite déception qui a tempéré mon plaisir de lecture. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit là d'un bon roman !
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Installé à Lewis son île natale, après sa démission de la police, Fin MacLeod, est devenu chef de la sécurité de Red River, en charge de contrôler le braconnage. C'est lors d'une mission qu'il renoue avec Whistler, un ami depuis les années de lycée passées sur l'île. Whistler, une force de la nature qui avait surpris ses connaissances en refusant de continuer ses études universitaires à Glasgow, malgré son intelligence particulièrement brillante, braconne pour sa subsistance. Quand Fin le revoit, il vit dans une blackhouse plus ou moins à l'abandon, sculptant des figurines de Lewis, privé de la garde de sa fille adolescente. Un matin, Fin et Whistler découvrent dans un lac vidé de ses eaux, la carcasse d'un petit avion dans lequel un homme visiblement assassiné est installé à la place du pilote. Commence alors pour Fin une enquête qui le ramène de nouveau dans le passé, quand, à 16 ans, il fréquentait un groupe musical, où le chanteur Roddy, charismatique, attirait admiration et jalousie jusqu'à peut-être avoir été éliminé.

Le Braconnier du Lac Perdu est le dernier opus de la trilogie écossaise, où l'on retrouve de nouveau Fin MacLeod alternant ses souvenirs - avec ses relations difficiles avec Whistler, Roddy, Mairead, la chanteuse dont tous étaient amoureux, et la période actuelle où il se pose toujours énormément de questions sur sa vie et sa relation avec Marsaili. Entre tempêtes, pluies qui piquent le visage, bruines, embruns et couchers de soleil magnifiques, Peter May nous embarque de nouveau dans cette île magnifique qui donne toute sa densité à l'enquête et aux recherches dans le passé trouble de l'île et dans celui torturé de Fin MacLeod. On en apprend un peu plus sur sa vie et cette dernière enquête plus intimiste malgré la rudesse du climat va permettre de dénouer les noeuds qui l'empêchaient encore de tourner quelques pages pour mieux avancer.
Je quitte Fin à grand regret, et un grand merci Mr May.
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Dernier tome des aventures de Flinn McLeod et de ses îles écossaises. Cette fois encore Finn enquête sur le meurtre d'un ancien ami dont on vient de retrouver le corps plus de 10 ans après sa disparition . Il ressasse donc son passé pour essayer de trouver le coupable et encore une fois nous transporte dans des souvenirs dramatiques avec l'histoire de son grand père mais aussi joyeux au temps de son adolescence et de la formation du groupe celtique de son ami.
Difficile de deviner ce qui a pu arriver avant les dernières pages ! Et c'est avec une certaine tristesse que je laisse Finn McLeod derrière moi ,personnage vraiment attachant , qui semble mélancolique.
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Voici le dernier tome de la trilogie écossaise. Et toujours un grand plaisir de lecture.
Fin est désormais chargé d'empêcher le braconnage. Il doit donc surveiller entre autres son ami d'enfance Whistler qui pourtant ne braconne que pour son compte mais qui a eu le malheur de se mettre à dos le propriétaire de ce grand domaine.
Tous deux découvrent un avion dans le fond d'un loch lorsque celui-ci se vide d'un coup, la sécheresse rare en cette région, ayant asséché la tourbière qui en fait le lit, laissant l'eau se déverser. Cet avion est celui d'un de leur ancien ami, devenu célèbre grâce à son groupe de rock celtique et qui avait été déclaré perdu en mer.
Fin ne peut bien sûr enquêter mais il persuade Gunn de lui transmettre quelques renseignements. C'est l'occasion pour le lecteur de découvrir une autre facette de la jeunesse de Fin, son amitié avec Whistler et son rôle de roadie du groupe.
Mais également un fait historique, le naufrage du bateau l'iolaire qui ramenait en décembre 1918 des soldats et fit naufrage de nuit tout près des côtes de Lewis. L'un d'eux réussit à fixer une corde qui permit à 40 soldats de rejoindre la côte, mais au moins 205 hommes moururent fracassés contre les rochers. Ce n'est qu'un petit épisode du livre mais qui le relie à l'histoire de l'île.
C'est ce qui me plaît aussi dans cette série, le mélange de la fiction avec les faits historiques.
Une trilogie que je remercie ma soeur de m'avoir prêtée.
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Une plongée en Ecosse où la description des paysages et surtout des personnages est telle qu'on a l'impression de les connaître et d'y être. Fin Mcleod, revenu vivre sur son île natale, a quitté la police. Son nouveau métier est de pourchasser les braconniers. Comment faire lorsque son meilleur ami, dont j'aime la marginalité, en est un ? Un hélicoptère est retrouvé au fond d'un lac 17 ans après sa disparition. L'ancien flic va refaire surface. le cadavre dans l'avion est un ancien membre d'un groupe de rock celtique, sujet qui ne pouvait que me plaire. Un petit point négatif : la description des vêtements de chaque intervenant que j'ai trouvé sans intérêt.
Un grand merci à marina53. Après avoir lu de bonnes critiques sur ce roman, quand je me le suis procuré j'ai vu que c'était le dernier d'une trilogie. Sur ses conseils, je les ai dévoré (son mot) dans l'ordre.
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prix Polar international du Festival de Cognac 2012
dernier tome d'une trilogie époustouflante le braconnier du lac perdu nous emmène une fois de plus sur l'île de Lewis .Nous y retrouvons Fin Macleod engagé pour chasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche aux saumons .Il retrouve son vieil ami Whistler .Après une nuit passée ensemble sous un orage épouvantable ils découvrent l'épave d'un avion mise à découvert après le glissement d'un lac ..C'est l'avion de Roddy porté disparu depuis 17 ans .un corps est enfermé dans la carlingue...
une histoire menée tambour battant, des décors hallucinants , des hommes à l'image de leur lieu de vie
une fois de plus je me suis laissée convaincre et emportée et je ne regrette absolument d'avoir lu cette trilogie à la file c'est décidé cet été direction l'Écosse et l'île de Léwis !
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Pour un dernier détour par l'île de Lewis, Peter May nous propose d'y accompagner Fin McLeod venu s'y réfugier après avoir quitté la policer en espérant tourner une page douloureuse de sa vie.
Il est embauché dans un domaine de pêche pour arrêter les braconniers. Whistler, son ancien ami est l'un d'eux. Un jour où il le poursuit dans la lande, Ils découvrent un avion disparu depuis plus de 15 ans contenant le cadavre de Roddy Mackenzie, leader d'un groupe celtique très populaire que Finn et Whistler ont bien connu.
Finn va replonger dans son passé pour essayer de comprendre.

Le braconnier du lac perdu, c'est la continuité de l'histoire de Fin, mais aussi sa jeunesse, les histoires d'amour, d'amitié, de trahisons parfois, de rivalité. On découvre le Fin jeune dont la version actuelle a un peu honte. Et au milieu, un secret, et un meurtre, enfouis depuis des années, qui ont fait et feront définitivement trop de victimes. de révélations en rebondissements, de coïncidences en fausses pistes, démêler le vrai du faux ne sera pas chose aisée. Il ne fait jamais bon de trop remuer le passé, et même si Fin commence à le savoir, il ne va pas pouvoir s'empêcher d'y fourrer son nez.

«Le braconnier du lac perdu» clôt avec brio la trilogie écossaise de Peter May. Lewis est toujours omniprésente et incontournable. On retrouve un Fin, torturé, en proie avec ses souvenirs, essayant de faire au mieux entre anciennes amitiés, loyauté, soupçons. Et l'intrigue est bien menée jusqu'à la surprise finale.

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Amran

Amran, en vieil irlandais, signifie chanson. C'est aussi le nom du groupe de folk et rock celtique formé par six amis, six jeunes de l'île de Lewis, dans les années 90 : Roddy, le clavier et le leader, Strings, le guitariste, Skins, le batteur, Rambo, le bassiste, Whistler le flûtiste, et la belle Mairead, chanteuse et violoniste. Daniel, maintenant pasteur (voir L'ile des chasseurs d'oiseaux et l'Homme de Lewis) en était le manager. Alors que le succès était enfin au rendez-vous, un jour, Roddy disparaissait au large de l'île de Mull, alors qu'il pilotait son petit Piper Comanche…
Dix-sept ans plus tard, voici que l'avion réapparait au fond d'un lac, sur Lewis, vidé à la suite d'une poussée de tourbière : à bord, le cadavre de Roddy, manifestement assassiné. Pour Fin Macleod qui a fait cette découverte macabre avec son vieil ami Whistler, c'est un choc qui le ramène à l'époque où il était roadie pour Amran…
L'intrigue démarre quelques semaines à peine après la fin du second tome et on y retrouve l'atmosphère si particulière de l'île de Lewis où Fin a décidé de se réinstaller pour de bon. Un peu à contrecoeur, il a accepté le poste de chef de la sécurité de Red River, un immense domaine de pèche et de chasse gangréné par le braconnage, Fin et son expérience d'ex-flic étant sensés y mettre fin. Mais ce n'est pas aussi simple, d'autant que l'un de ses plus vieux amis, chasse et pèche en toute illégalité depuis toujours sur ces terres…
La découverte du corps de Roddy va raviver la mémoire de Fin, les débuts du groupe, les amitiés, les rivalités, les amours. Roddy, Strings, Mairead et les autres étaient tous ses amis, il leur doit (et il se doit) de trouver ce qui s'est passé ce jour là, quand l'avion de Roddy a disparu et surtout, qui l'a tué…
Dernier opus de la trilogie écossaise, ce roman est au moins aussi bon que les deux premiers.
A nouveau, les souvenirs de jeunesse de Fin s'entremêlent avec une enquête dont l'intensité dramatique va crescendo. C'est aussi l'occasion pour l'auteur de régler quelques comptes avec la religion, et plus précisément avec l'Eglise libre d'Ecosse, dont il dénonce l'intransigeant puritanisme et l'hypocrisie criante de certains de ses membres. Mais ce que je retiens, c'est surtout la force de l'amitié qui sous-tend ce roman et globalement cette trilogie, l'amitié multiple et indéfectible, contre vents et marées.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Fin Macleod, ce père en deuil qui tente de retrouver un sens à sa vie. Et bien sûr, j'ai adoré le décor de ces trois romans, l'île de Lewis & Harris, une Ecosse insulaire battue par les vents et la pluie, une nature hostile mais magnifique encore préservée qui se prête parfaitement aux thèmes (noirs) des romans. C'est donc avec un pincement au coeur que je referme cette excellente trilogie, Fin va me manquer !
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Deux premiers tomes de cette trilogie lus en 2014... et le troisième il y a quelques jours. Pas forcément évident pour se souvenir des derniers épisodes, notamment ceux impliquant le pasteur Donald. Mais peu importe !

L'épave d'un avion découvert au fond d'un lac, un cadavre à bord... et Fin Macleod, qui a définitivement quitté la police, voit son passé refaire surface.

Cette conclusion de la trilogie écossaise est une formidable réussite. J'ai apprécié le rythme et la construction du récit, faite d'allers et retours entre passé et présent. J'ai aimé redécouvrir ces personnages, simples et tourmentés. J'ai surtout adoré l'atmosphère générale de l'histoire, m'imaginer les paysages de Lewis et Harris, île faisant partie des Hébrides extérieures. Ce roman est une publicité incroyable pour le tourisme local ! Je ne vous cache pas mon envie de découvrir cette île...
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