L'île au rébus

Ce livre a rejoint ma bibliothèque insulaire de Groix puisque l'intrigue s'y déroule. Je n'ai pas de point de comparaison par rapport aux autres livres de l'auteur mais le style et l'intrigue de ce roman surpassent de beaucoup les autres polars se passant également sur cette île.
On retrouve avec plaisir les lieux groisillons et on se prend à apprécier les protagonistes, tout en se laissant porter par cette histoire originale.
Une lecture rapide et agréable.

Lecture en demi-teinte pour cette enquête du détective italo-écossais Enzo Macleod! Ce spécialiste des scènes de crime non élucidées rouvre ici une « cold case » en se penchant sur le meurtre non résolu d'Adam Killian, un vieil entomologue qui a disséminé dans son bureau – resté intact depuis 20 ans – des indices permettant de mener à son assassin. Macleod, bien décidé à résoudre les étranges rébus laissés par le scientifique, débarque sur la fascinante et sauvage île de Groix, au large du littoral breton.

J'ai connu Peter May plus inspiré, notamment dans sa trilogie écossaise qui a pour cadre l'archipel des Hébrides. L'idée de départ – reprendre une scène de crime, dans son jus depuis 20 ans, et faire la chasse aux indices éparpillés sous forme de messages codés inscrits sur des post-it – est pourtant séduisante.

Néanmoins, ici, pas vraiment de surprise car l'on soupçonne assez rapidement qui pourrait être le meurtrier et les raisons de son crime, même si une ultime révélation finale apporte un peu d'éclat. Il m'a ainsi manqué un peu de suspens et de frémissement pour vraiment me tenir en haleine… Je n'ai pas vraiment accroché non plus avec le détective Enzo Macleod que j'ai trouvé un peu insipide, tourmenté par des histoires de coeur qui coupent le rythme de l'enquête.

Reste que le cadre mystérieux de l'île de Groix et son atmosphère à la fois rude et chaleureuse se prête tout à fait à l'intrigue avec son mauvais temps, ses paysages escarpés et ses ruines abandonnées.
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Je découvre la plume de Peter May à travers ce livre. J'ai bien aimé l'atmosphère mais j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et un personnage passé trop vite dans l'histoire alors qu'il aurait pu avoir plus de place.
Envie d'en lire d'autres.

Volet 4 de la saga Enzo Mc Leod!
Le voici cette fois ci amené à se repencher sur le meurtre en 1990 d'Adam Killian. Ce dernier vivait sur l'île de Groix et a été abattu de 3 balles. Qui a pu faire cela sur ce petit îlot de terre au large de Lorient où tout le monde se connait... Avant de mourir, il avait contacté sa belle fille, se sentant menacé, il avait dissimulé l'identité de son assassin dans son bureau, seul son fils saurait décoder SON code. Malheureusement, celui-ci disparait avant d'avoir eu le message et personne ne sait ni quel est le message, ni comment le découvrir. Mc Leod va enquêter, se mettre dans "la peau de Killian", interroger les habitants de l'île (et bien sûr découvrir la vérité!).
Explorant diverses pistes on le suit sur cette petite île pluvieuse, entre rencontres et histoires c'est bien écrit. Avant-gardiste de certaines méthodes de la police scientifique, l'ensemble est plaisant mais n'en oublie pas non plus le côté sérieux du sujet de fond. Un livre qui divertit mais nous ramène aussi à notre Histoire.
J'ai beaucoup aimé!

Enzo Mac Leod est spécialiste des scènes de crimes. Il s'est fait la promesse d'élucider des affaires non résolues, celles dont traite le best-seller "Assassins sans visages". Son meilleur allié : les nouvelles technologies.

Il arrive sur l'île de Groix où il y a plus de 20 ans, Adam Killian, un retraité anglais, passionné d'entomologie avait trouvé refuge. Un peu avant sa mort, il s'était entretenu avec sa belle-fille Jane en lui disant que si malheur lui arrivait, son bureau devait rester en l'état, des indices permettant de comprendre à son fils Peter ce qui s'était passé. Peter malheureusement devait disparaître à son tour.

L'affaire n'a jamais été résolue, un homme, Kerjean, taciturne, violent avait été soupçonné puis libéré.

Enzo Mac Leod débarque sur cette île bretonne, il n'est pas toujours le bienvenu, les gens sont hostiles car il va remuer le passé.

Petit à petit les choses se mettent en place, très lentement. On découvre les habitants de l'île, leur rancoeur, la psychologie des personnages, que cachent-ils depuis si longtemps ?

Peter May comme toujours nous enchante dans la description de ces paysages insulaires, il fera tomber le masque de chacun .

Des intrigues, des secrets, rebondissements et fausses pistes à souhait, le tout en compagnie d'un bon whisky bien entendu.

Fidèle à lui même, Enzo Mac Leod résoudra-t-il ce rébus? Comprendra-t-il les indices disséminés dans le bureau que personne n'a compris jusqu'ici pour ne pas démentir à sa réputation?

J'ai comme toujours passé un excellent moment en compagnie de l'écriture de Peter May.

Ma note : 8.5/10
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