L'île au rébus

Ischhhhhh On est loin du charme de l'écriture de Peter May de la trilogie écossaise. En tout moi je ne l'ai pas retrouvé. Pourtant, en matière de rudesse, de climat, de proximité et de non intimité , les îles bretonnes et écossaises doivent se ressembler non ? N'est-ce pas un peu décevant de tout comprendre de l'intrigue après une petite vingtaine de pages ? Où est passé le mystère ? Où est passé le lyrisme de May ? Rien de tout ça ici. Même pas les descriptions de paysages qui en Écosse étaient prenantes sont ici d'une platitude...les personnages sont assez caricaturés et communs. Bref, j'aime le Peter May écossais, celui là, un peu moins. C'est somme toute assez banal mais c'est surtout impersonnel. Je n'a pas senti l'auteur investi ici et j'en suis restée sur ma faim.

Peter May est un auteur écossais qui a déjà écrit plusieurs séries: la trilogie écossaise et la série "Assassins sans visage" dont l'intrigue se déroule en France. Lui-même habite le Lot et connaît bien notre pays.
Dans son livre "L'île au rébus", il nous entraîne sur l'île de Groix, au large de Lorient.

Enzo Mac Leod, spécialiste en médecine légiste, doit enquêter sur un cas non résolu à l'époque, celui du meurtre d'Adam Killian, qui a eu lieu dans son domicile de l'île de Groix en 1990. Ce meurtre a été suivi par le décès brutal du fils d'Adam Killian. Killian, passionné d'entomologie avait déclaré dans un dernier message à sa belle-fille qu'il laisserait des indices dans son bureau que son fils Peter pourrait interpréter. Mais hélas son fils Peter devait disparaître peu après.

Voici donc Macleod en charge d'une affaire difficile. Dans le bureau de Killian, tout a été laissé en place.
Macleod se sent à l'aise sur l'île de Groix qui lui rappelle les îles occidentales de son Ecosse natale.
L'intrigue est intéressante et l'auteur connaît parfaitement l'île de Groix, moi-même qui la connais bien, j'ai été ravie de retrouver des lieux connus: la Pointe des Chats, le trou de l'enfer, le phare de Pen Men... et bien d'autres lieux.
Un très bon livre, avec des personnages attachants et une belle évocation de la culture celtique.

Début pas facile à accrocher à cause des personnages, époques et lieux différents. Milieu tourne en rond avec description de vêtements et météo. Dernière partie enfin un feu d'artifice avec l'enquête qui avance. Bel hommage à la Bretagne et en particulier à l'île de Groix où Enzo va enquêter sur un meurtre d'il y a vingt ans. L'originalité est que la belle-fille, sur la demande de la victime, a laissé son bureau sans rien toucher afin que son fils puisse décrypter les indices, mais comme celui-ci est décédé juste après… Polar agréable mais loin de la trilogie écossaise.

Enzo Macleod, spécialiste des scènes de crime, s'est spécialisé dans les vielles affaires non résolues. Dans cet opus, il débarque sur l'île de Groix pour tenter de résoudre un meurtre vieux de près de vingt ans.
Le personnage est sympathique, la description des paysages et de la vie sur l'île agréable, mais ça n'a pas suffit pour me tenir en haleine. Roman plaisant pour lecture de vacances, mais j'en attendais plus de cet auteur.

Allez, je vais dire un petit polar qui se lit sans déplaisir. Parce qu'il se déroule sur l'île bretonne de Groix, parce que l'on retrouve Enzo, professeur de médecine légale qui s'intéresse à des affaires classées.
Là, C'est Jane qui fait appel à lui, en désespoir de cause. Son beau-père a été assassiné au sein de son bureau il y a 20 ans, laissant des messages que seul son fils devait comprendre immédiatement mais le fils est mort à l'étranger sans revenir chez son père.
Les personnages sont plutôt bien campés, l'intrigue tient presque jusqu'au bout, et on en devine des morceaux assez vite, ce n'est pas gênant parce ce que ce n'est pas un page turner, mais un policier tranquille. En revanche, l'histoire compliquée entre Charlotte et Enzo… bof, peu crédible et tous ces indices... Bref, ça se lit mais on peut s'en passer.

C'est un polar à tiroirs multiples. Résoudre un meurtre vingt ans après les faits n'est pas une mince affaire. D'après ce que j'ai lu des autres avis, ce n'est pas le meilleur de son auteur, d'autres dont une trilogie sont d'une meilleure facture. Bon, on comprend le mobile du crime, mais on ne sait pas qui c'est, d'où l'intérêt de continuer. Je suis un bon client pour ce genre de livre, je ne vois pas de suite qui peut être concerné, un peu bête le garçon. Pas grand chose à dire si ce n'est le cadre, une île bretonne, lieu de refuge apparemment. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, tout le monde se connaît, la méfiance vis à vis des continentaux est proverbiale mais si vous ne faites pas d'histoire, c'est une idée de la tranquillité assez radicale. L'île de Groix en vaut bien une autre.
Lecture d'une journée, rapide, détente, un point c'est tout, si vous n'avez rien d'autre.

C'est mon second livre de Peter May et j'ai décidément bien du mal à accrocher. Pourtant tout est sympa, l'intrigue, les lieux mais je ne suis pas emballée plus que cela. Il me semble que la psychologie des personnages n'est pas assez développée et que mon besoin de comprendre les tréfonds de l'âme humaine n'y trouve pas son compte.

RÉSUMÉ:"Voilà vingt ans qu'Adam Killian a été assassiné sur l'île de Groix. Et depuis vingt ans rien n'a été déplacé dans son bureau, là où le défunt a laissé des indices qui permettraient à son fils de confondre son meurtrier, sans imaginer que celui-ci trouverait la mort quelques jours après lui. Tenu par sa promesse d'élucider cette affaire, Enzo Macleod, le spécialiste des scènes de crime, débarque sur la petite île bretonne. Dans le bureau d'Adam Killian l'attendent un étrange rébus et les plus insondables secrets de la vie d'un homme."

MON AVIS: Voilà une énigme plutôt bien fichue et c'est pour cela que je suis allée au bout de ma lecture. Parce que franchement le personnage d'Enzo a fini par m'insupporter . Roi de l'apitoiement il cherche les ennuis et il les trouve. Heureusement il a un petit coté Sherlock Holmes qui m'a maintenu en alerte .
L'histoire en elle même, qui remonte jusque dans le début des années 50, est intéressante et je me suis prise au jeu de ce rébus pas si casse-tête une fois compris la façon de penser de Killian.
Un moment de lecture assez sympa.

On passe un bon moment et la chute est interessante, l'ecriture de l'auteur est toujours aussi agréable

Car si j'ai plutôt apprécié l'enquête et la manière dont elle est menée, si j'ai aimé me promener sur l'île de Groix, retrouver le gouffre de l'Enfer, Locmaria, Port-Tudy, la pointe des Chats et plein d'autres lieux que j'avais la chance de pouvoir visualiser, j'ai beaucoup moins apprécié certains côtés du personnage principal... J'ai notamment tiqué à plusieurs reprises dans son attitude face aux femmes. Par exemple, notre superbe enquêteur aux cheveux noués en queue de cheval arrive sur l'île, rencontre la belle-fille du défunt, et paf se retrouve à la mater par la fenêtre de sa chambre pendant qu'elle se déshabille ! Oui, mais ce n'est pas sa faute : c'est madame qui l'aguiche !!! Ben voyons...! de même, sans tout vous raconter, il fait typiquement partie de ces gars à qui j'ai bien envie de rappeler que "mon corps, mon choix, que ça te plaise ou non !". Bon, peut-être que mes prises de conscience féministes commencent à s'ancrer et m'amènent à avoir un regard critique sur certains points de la littérature qui ne me choquaient pas avant...


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