L'île des chasseurs d'oiseaux

J'ai tout d'abord eu du mal à me plonger dans ce roman de Peter May. Celui-ci prend le temps de poser le décor de son intrigue et décrit les lieux de façon précise et fournie et cela a été la principale cause de ma difficulté première. N'aimant pas ne pas finir un livre (sauf si il est mauvais) - et parce que j'avais acheté le gros ouvrage regroupant la trilogie écossaise de l'auteur - j'ai tout de même continuer ma lecture. Et ce qui a tout d'abord était un obstacle à ma lecture m'a finalement happée, emballée. L'auteur nous emmène en terre inconnue sur l'île de Lewis - entre autres - et pose le folklore écossais mais surtout local comme personne. Il distille ce qu'il faut de magie et d'évasion. À côté de cela, l'histoire se tient et j'ai apprécié le rythme d'un chapitre dans le présent, raconté à la troisième personne, et d'un chapitre dans le passé raconté par Fin McLeod, le personnage principal. L'identité du tueur n'a pas été une totale surprise mais les différents dénouements le sont, en plus d'être crédibles et vraiment bien amenés. Un roman à lire au chaud sous sa couette afin de se laisser happer par l'ambiance particulière qu'il dégage !

un super bon bouquin,tout est la l'histoire,le paysage,le froid le vent la pluie
j'ai adoooooooooooooooré!

Une trilogie écossaise qui m'a transportée dans ce pays que j'adore déjà. Des intrigues policières différentes dans chaque livre mais avec la vie des personnages qui se poursuit d'un livre à l'autre.
Nous sommes réellement en Ecosse.

Ce livre m'a été chaudement recommandé et quelle découverte :-)
L'atmosphère est sombre, prenante, réaliste. On découvre l'Ecosse et la culture sur l'ile de Lewis. Pour avoir plus de détails (mais pas trop quand même), cliquer sur mon article ;-)
Lien : https://meslecturesandco.wor..

Livre attachant par le cadre d'abord, l'ile de Lewis au nord-ouest de l'Ecosse qui donne une atmosphère particulière au livre de Peter May. La construction du livre comme pour les autres romans de cet auteur, alterne une enquête sur la mort d'une brute que le policier à connu dans son enfance sur cette ile où il revient pour la première fois après 18ans, et des souvenirs d'enfances.
L'histoire est bien ficelée même si elle est un peu tirée par les cheveux, les personnages ont une certaine profondeur émotionnelle. C'est très bien écrit, (je l'ai lu en Anglais)

Ce roman a fait l'unanimité parmi les participants aux clubs de lecture. Ce commentaire beaucoup plus critique émane de la bibliothécaire qui n'a pas aimé ce roman et qui en donne les raisons.

Le policier Fin Macleod qui vient de perdre son enfant de huit ans est envoyé sur l'île de son enfance afin d'y résoudre un crime. Ce retour professionnel tourne très vite au pèlerinage. En effet chacune de ses sorties sur l'île, de ses contacts avec les habitants sont autant d'occasions pour lui de se remémorer tel ou tel épisode gai ou tragique. Parallèlement à ces retours en arrière il fait progressivement le bilan de sa vie privée qui est un échec. Son ami d'enfance Artair et Marsheili son premier amour sont mari et femme et parents d'un grand garçon mais leur couple est sur le déclin.

Les descriptions de la lande, des villages, du ciel changeant sont nombreuses et minutieuses tout comme les différents états âmes de Fin. J'ai eu l'impression d'étouffer sous ces trop nombreuses descriptions, répétitives et lassantes qui de surcroît n'apportent pas grand chose au déroulement de l'histoire.
La révélation de l'abus sexuel des deux copains Artair et Finn par le révérend, père du premier, apparaît de manière fugace dans le tout dernier chapitre. Il me semble que se trouve là le plus gros défaut du roman. Fin, le policier nostalgique, ne fait preuve que d'un mal être simple lié à la perte de son enfant et à son divorce à venir. Certes il a totalement oublié ces années d'enfance tragiques mais rien dans son comportement ne laisse imaginer qu'il a vécu de telles horreurs.

L'auteur n'a pas su exploiter cet épisode et rendre la psychologie de son héros beaucoup plus riche et profonde qu'elle ne l'est. Tout comme il n'a pas su tirer parti du fait que l'enfant né du mariage d'Artair et Marsheli est le sien. Cela est d’autant plus dommage que d'autres personnages sont très réussis comme Artair, personnage torturé, prisonnier d'une information ou d'un souvenir qui le hante et le mène peu à peu vers la folie.

Excellent livre, bien écrit et original.

Ma découverte de l'année 2011 ! Un petit bijou

Une découverte pour moi, je ne connaissais pas Peter May et je l'ai découvert dans le cadre du Prix Littéraire des CE : une belle découverte avec un polar bien mené, bien ficelé.