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4,25

sur 2755 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quel dommage de classer ce roman parmi les romans policiers ! Cela ne peut que décevoir les amateurs du genre. Certes il y a une enquête, mais elle est reléguée à l'arrière plan, et sa fin est tarabiscotée.

Cela n'enlève rien au charme des descriptions de ce coin d'Ecosse, balayé par les vents, aux traditions aussi rudes que le climat. Pour les lecteurs qui aiment l'introspection chez les personnages, ils seront gâtés par les retours en arrière du héros, qui se remémore son enfance, ses amours perdues, ses rancoeurs.
C'est magnifiquement écrit, mais... ce n'est pas ma tasse de thé.

L'ambiance est certes bien traduite par le rythme lent de l'intrigue, mais j'ai fini par m'ennuyer.

Je donne 3 étoiles, car même si je n'ai pas trop accroché, je reconnais les qualités de l'ouvrage, mais j'ai dû passer à côté de quelque chose.
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De très belles descriptions de l'île Lewis en Ecosse mais beaucoup trop longues et trop présentes le long du livre! Si vous connaissez les lieux où la côte nord de l'Écosse ça doit être super a lire...Très peu d'intrigue, trop long pour moi. Je ne lirai pas les 2 autres tomes.
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Un avis mitigé.

Roman policier, Écosse, Hébrides. Voilà un cocktail qui pourtant me vendait du rêve. Nous voilà donc parties à l'assaut de 423 pages où nous suivrons les aventures de Fin Macleod de retour sur son île natale pour enquêter sur le meurtre d'un insulaire, dont le modus operandi est étrangement semblable à celui d'un meurtre à Edimburgh.

Ce roman est pour moi composé de deux parties. La première, représentée par les 250 premières pages environ, m'a semblé interminable tant elle est jonchée de descriptions faisant lui faisant dangereusement pencher vers le style biographique. L'enquête, l'intrigue, est totalement effacée derrière une alternance trop fréquente entre la vie d'adulte et l'enfance de l'enquêteur. J'ai d'ailleurs hésité à de nombreuses reprises à stopper ma lecture tant cela m'ennuyait. Je tiens d'ailleurs à remercier @PachaPacha pour sa critique qui m'a poussé à continuer :)

La deuxième partie, quant à elle, est beaucoup plus rythmée et captivante. On retrouve du suspens, de l'action et ce quelque chose de si particulier dans ces romans aux intrigues insulaires. Venant de terminer à l'instant ma lecture, je pense malgré tout garder un très bon souvenir de ce récit malgré un début difficile.

Cependant, si vous aimez l'Écosse et les longues descriptions alors, oui, nous pouvons étiqueter ce roman de "valeur sûre" comme j'ai pu le lire dans les critiques. Pour ma part, les aventures de Fin s'arrêteront ici même si, pourtant, elles continuent sur deux autres romans.
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Cà y est je l'ai lu comme d'habitude grace à un challenge
Je n lis pas souvent ce qui tourne autour de l'étiquette thriller ou policier
Pour celui ci il y a eu des moments où j en aurai perdu le boire et le manger tant j'étais captivée par l'histoire
Le passage où l'action se passe sur la chasse aux oiseaux est passionnante .
j'ai trouvé trop de longueur dans ce récit et il faut avoir le coeur bien accroché pour certains passages
Il en faut pour tous les goûts n'est ce pas .?
Je ne pense que je lirai la suite de cette trilogie mais qui sait?.
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Sur fond d'intrigue policière, plutôt secondaire l'auteur nous raconte l'île de Lewis, un coin d'Ecosse balayé par les vents. Son inspecteur est un homme sur qui le sort s'acharne, un peu trop à mon goût, ce qui m'a lassée. La conclusion est tarabiscotée au possible et surtout, je n'ai pas pu y croire.
En plus, l'écriture manque de rythme, c'est lent.
Je suis contente d'avoir fini et dis au-revoir à cet auteur.


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Finn McLeod reprend tout juste le travail après le décès de son enfant. Sans enthousiasme, il est envoyé pour résoudre une enquête dans le village de son enfance, Lewis, une île de pécheurs reculée. Après tout ces années à Edimbourg, il va devoir faire face à son passé en tentant de découvrir si le meurtre d'une vieille connaissance est lié à son enquête dans la capitale écossaise.

L'ambiance de ce polar est comme je les aime: sombre, pluvieuse et lourde de secrets. Que ce soit dans le passé de Finn ou dans les vies des habitants de Lewis. L'île est encore ancrée dans des traditions sexistes et machistes qui font des dégâts sur tout le monde. On les découvre peu à peu et leur cruauté est illustrée parfaitement par la chasse au bébé cormoran, massacrés chaque années en masse pour être dégustéS comme met de choix dans la région. Même Finn qui a quitté les lieux depuis des années continue à défendre cette pratique violente, rite de passage pour les jeunes hommes de l'île.

La construction des personnages et du récit utilise des flashbacks qui nous raconte la jeunesse du héros et ainsi nous font découvrir l'histoire de l'île. J'aime toujours ce type de narration et cela m'a permis de m'immerger pleinement dans le récit. Finn navigue à vue pour découvrir les liens entre le présent et le passé, mener l'enquête tout en essayant de se débattre avec ses souvenirs, ses anciens amis et affronter son deuil. La noirceur s'infiltre peu à peu dans l'histoire et les découvertes au fil des pages tendent de plus en plus la situation.

Malgré tout ces éléments positifs, peu à peu des schémas que je n'aime pas se sont accumulés et ont gâché mon plaisir de lecture. Il y a tout d'abord une révélation que je hais, si vous ne souhaitez pas le lire sautez ce paragraphe pour le suivant. Une jeune fille fait une fausse accusation de viol et le sous-entendu est clair dès que c'est évoqué. Ils ne la croient pas une seconde et ont raison. La suite de ce secret permet de déclencher le retournement de situation final, mais je trouve que ce n'était pas nécessaire. Il n'y a quasiment jamais de bonne utilisation de cet schéma narratif et cela me rappelle trop que cet argument des fausses accusations est beaucoup trop utilisé dans la réalité.

De plus, même si l'ambiance insulaire sombre, percluse de traditions dangereuses et sexistes m'a plu, j'ai vraiment eu du mal avec la chasse annuelle. Cela apporte encore plus de noirceur à l'histoire, mais j'ai beaucoup de mal. Je n'aime pas la chasse et je n'aime pas les rites machistes à souhait, qui sont critiqués implicitement, mais pas vraiment remis en cause. Je comprend totalement l'intérêt de l'inclure dans l'histoire, mais c'était beaucoup trop central dans le récit pour moi. Enfin, le traitement du deuil du héros m'a semblé un peu étonnant. Il passe un peu vite dessus, en particulier à la fin où Finn se fait quelques réflexion à ce sujet avant de passer à autre chose.

Le retournement de situation final par contre est prenant et le suspense est à son comble. J'ai tremblé pour les personnages et j'ai trouvé le dénouement satisfaisant. La fin reste en accord avec l'esprit du livre tout en offrant les réponses nécessaires à mon goût.

Je suis donc mitigée sur ma lecture. Elle m'a apporté une partie de ce que j'aime dans un polar avec son ambiance glaciale écossaise, sa narration à double timeline et sa conclusion prenante. Cependant, il y a certains schémas narratifs et certaines « péripéties » m'ont prise à rebrousse-poil. Je ne pense pas lire les deux autres tomes, mais rien n'est sur. L'auteur a bien d'autres romans que je testerai peut-être un jour car j'aime son style narratif et l'ambiance qui s'impose au fur et à mesure.
Lien : https://lirelafolie.wordpres..
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Deuxième roman de Peter May que je lis, et j'ai ressenti une nouvelle fois, une certaine lenteur, un peu ennuyeuse pendant ma lecture.
Peter May sait mettre du suspense dans ces romans, il sait mettre quelques mystères entre deux lignes, des sortes de non-dits, qui font que l'on a envie de tourner les pages pour connaître la vérité, mais entre deux, je trouve que le récit est un peu mou.
Nous suivons Fin, enquêteur à Edimbourg, qui doit se rendre sur son île natale, sur laquelle un meurtre similaire à un autre commis un mois plus tôt à Edimbourg a eu lieu.
Arrivé sur l'île, il va y rencontrer des anciens camarades de classe, des anciens amours... qu'il n'a pas revu depuis 18 ans, ayant décidé de tirer un trait sur son enfance.
Le style est un peu lent, mais nous découvrons à travers ce récit, les coutumes et les habitudes des insulaires écossais, nous en apprenons un peu plus sur notre héros, au fur et à mesure que les pages tournent, et un certain suspense fait que l'on a envie de savoir, la fin étant assez surprenante et surtout inattendue.
Je continuerais à lire d'autres livres de cet auteur, car il sait malgré tout captivé le lecteur, et L'île des chasseurs d'oiseaux étant le premier tome, peut-être que le style s'activera dans les suivants, le héros et les paysages ayant déjà été décrits.
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Déceptioooooon! On me l'avait vendu comme un roman policier (tachycardie due au suspense, cerveau qui cogite..) mais en fait c'est un roman noir. Et plus noir que ça, y a pas: il fait moche, tout le monde est triste et a raté sa vie, l'espoir ne se trouve que dans l'alcool, les personnages sont un catalogue des pires trucs glauques qui puissent tomber sur la tête d'un être humain que c'en est limite tiré par les cheveux, et en prime y a eu un meurtre. Pourtant le récit est très bien écrit, les descriptions de l'Ecosse sont magnifiques, mais ce n'est pas pour ça que j'avais payé mon billet. Tu aimes l'Ecosse et le climat nordique? Lis-le. Tu aimes les enquêtes policières? Ne le lis pas. Tu es dépressif? ôte tes mains de ce livre!
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Fin Macleod est envoyé sur son île natale, Lewis, pour enquêter sur un meurtre.
Il n'y est pas revenu depuis dix-huit ans.
Outre l'enquête qu'il a à mener, Fin est assailli par les souvenirs.
Ainsi les chapitres sur l'enquête, écrits à la troisième personne alternent avec ceux sur ses souvenirs, écrits à la première personne.
Une description minutieuse des paysages nous mène directement sur cette île rude d'Ecosse.
L'intrigue policière est annexe comparée aux tourments des souvenirs.
Presque comme un prétexte.
J'ai trouvé l'écriture sans relief.
Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.
J'ai parfois trouvé le temps long.
Pourtant, on peut dire que c'est un bon roman, avec pas mal d'intrigues.
Alors je ne comprends pas cette retenue, cette réticence tout au long de ma lecture.
A tel point que je possède le deuxième tome, mais n'ai aucune envie de le lire pour l'instant.
Peur de retomber dans le même inconfort.
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En mal d'Écosse, terre chère à mon coeur et à mon imaginaire, je me suis procuré la Trilogie Écossaise en anglais et l'ai entamée pleine d'espoirs. J'avais en effet entendu énormément de bien de son auteur, Peter May.
Ce premier tome, intitulé The Black House, m'a pourtant déçue du point de vue de l'écriture : j'ai trouvé que c'était très scénarisé, avec des scènes et des dialogues assez convenus dignes des thrillers américains dont je ne suis vraiment pas friande.
Cependant j'ai apprécié que le récit prenne place sur l'île de Lewis, j'en ai savouré chaque description. Pour le coup, on s'y croirait, et c'est ce que j'attendais de cette lecture. L'auteur en dépeint très bien la beauté sauvage et fascinante mais pour autant elle n'est pas idéalisée. On se sent comme en huis clos sur cette île encore empêtrée dans ses traditions, loin de l'activité du continent, c'est parfois étouffant, on oscille entre attraction, répulsion...
Enfin, il m'a semblé que l'enquête policière, pourtant fil rouge du récit, était en fait secondaire, comme un prétexte... Je lirai les deux autres tomes par curiosité.
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