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sur 277 notes
Une épidémie particulièrement mortelle touche la City de Londres.
Couvre-feu, contrôle militaire et port du masque rythment le quotidien des habitants terrorisés.

Dans cette atmosphère d'angoisse, l'officier de police MacNeil doit élucider la mort d'un enfant dont les os ont été découverts lors d'un chantier.

Une empreinte lui fait prendre la direction de certains milieux glauques. Tout à son enquête, il ne s'aperçoit pas qu'une ombre le suit pas à pas.

Peter May a écrit ce livre en 2005 à la suite de l'épidémie de grippe aviaire. Il n'avait pas été publié jusqu'à l'arrivée de la Covid-19 en 2020.

Un très bon thriller.
@lireetlivres
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Troublant ce livre, qui colle tellement à notre réalité que cela en donne des frissons. On suit le policier, lorsque l'on découvre un squelette d'enfant en plein milieu d'un chantier de construction. Une épidémie ravage le monde, la contamination est galopante. L'apocalypse, puisque les contaminés meurent très rapidement. C'est étrange et glaçant parfois. le fait que l'écriture date de 2005, comme l'explique l'auteur, ajoute , encore, plus de bizarrerie. Il décrit , exactement, la vie ou plutôt l'absence de vie extérieure. Les images de rues désertées, de ville immobile.
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Londres. Une capitale anglaise quadrillée par l'armée mais livrée malgré tout aux pillards et aux milices. le virus est plus violent, la population aussi. Les inégalités sociales face à la pandémie sont aussi criantes. Et comme au temps de la peste moyenâgeuse, les portes des foyers touchés par la grippe sont marquées de croix rouges cette fois-ci.

Peter May l'écrit dans la préface de ce roman : en 2005, personne ne voulait de cette histoire campée dans une capitale européenne vaincue par un simple virus. Trop invraisemblable.

Peter May, en plein confinement dans le lot début 2020, a ressorti le manuscrit de Quarantaine du dossier où il l'avait laissé dormir pour une durée indéterminée.

"Le kiosque à journaux vert était cadenassé. Plus personne n'achetait de billet de bus touristique. Dans un angle de la place, un mégastore se morfondait derrière les planches calcinées. Quand les pillards ne réussissaient pas à arracher le bois, ils y mettaient le feu. Et disparaissaient systématiquement avant l'arrivée de l'armée."

L'ouvrage a tout de suite intéressé les éditeurs britanniques, et les éditions du Rouergue l'ont publié 10 mars dernier

Un épatant thriller qui avait prédit l'épidémie mondiale. On est soufflés par le talent de visionnaire d'un Peter May qui a certes anticipé un virus certainement un cran au dessus de la pandémie de Covid19 mais tellement percutant et finalement très réaliste.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Londres est en plein chaos:une pandémie mortelle isole la ville, des soldats en armes imposent le respect de couvre feu.Des os sont découverts dans un chantier et sont le point de départ d'une enquéte impliquant un policier ,dans sa dernière journée de travail et son amie,jeune scientifique handicapée à la suite d'un accident.Tous deux s'engagent dans la recherche du décès de cette petite fille chinoise,à partir de la reconstitution de son visage.Les situations poignantes se succedent:,la mort de personnes très proches distillent à la lecture de ce roman un profond malaise
Critique acerbe de la recherche du profit au mépris de la vie humaine ,Peter May est un humaniste
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Parfois les artistes sont visionnaires, parfois ils font mieux que Madame Irma et c'est hallucinant !
En 2005, alors que Peter May essayait de faire publier les premiers tomes de ses deux séries policières( maintenant unanimement reconnues et encensées par le public) , il a l'idée du scénario de " Quarantaine. Aucune maison d'édition ne souhaite le publier : ils jugent sa description de Londres assiégée par le virus du H5N1, "beaucoup trop irréaliste, trop improbable"...
Ils se sont tellement plantés !
Aujourd'hui "Quarantaine" parait, juste, prophétique - certes, sombre et un cran au dessus de la pandémie de Covid19 qui nous frappe - mais tellement réaliste.
Peter May reste cependant fidèle à sa prédilection pour le roman policier et mêle habilement les deux genres: le noir et le roman d'anticipation, , une enquête classique "légèrement perturbée" par un virus mortel...
Tout commence par la découverte dans le chantier d'une extension d'hôpital, d'ossements d'enfant. L'inspecteur MacNeil à quelques heures de quitter la police après une démission, est chargé de l'enquête.
Pressé par le temps qui lui reste, assiégé par la mort qui frappe de tout côté, il va simplement essayer de faire son boulot de flic dans un Londres, mis en quarantaine. Un Londres séparé du reste du monde , afin de "contenir" le virus.
Policiers et militaires chargés de tirer sur toute personne sortant et entrant dans la ville, couvre-feu, masques, gants, gestes barrière, on perçoit toutes les nuances et les différences entre cette pandémie, et notre pandémie. On s'y croirait (presque...). Et on s'étonne qu'un écrivain ait pu aussi bien imaginer un monde assiégé par un virus, et on admire la performance, la vision, l'imagination...
Rien que pour cela, ce livre mérite d'être lu.
Et tout cet aspect, je l'ai aimé.
Mais, l'enquête va trop vite, les personnages sont à peine esquissés: le policier qui traverse un drame personnel et qui ne s'arrête pas, l'enquête étant plus forte que tout le reste, j'ai eu du mal à l'accepter...
Sa relation amoureuse, avec ce qu'elle implique de différences, n'est là que pour "asseoir" l'histoire, lui donner de la profondeur, mais elle est traitée de façon superficielle et n'apporte pas grand-chose à l'histoire, de même que le pote gay. On dirait qu'ils ne sont là que pour observer des quotas...
Si vous aimez les romans policiers psychologiques, vous sortirez frustrés de cette lecture. Mais si l'action, le suspens, et le côté roman d'anticipation, le mélange des genres, vous intriguent et vous séduisent, alors foncez. Quarantaine est un roman unique et exemplaire , et Peter May en monsieur Irma, bien meilleur que tous les voyants du monde ...
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Pas le meilleur de Peter May, hélas... L'édition opportuniste d'un manuscrit antérieur à la crise sanitaire qui ne tient pas ses promesses. C'est un peu le mythe de Frankenstein (le personnage du tueur qui, même grand brûlé, poursuit sa cavale meurtrière jusqu'à trouver la rédemption...) dans l'ambiance de "World War Z"... Un mélange des genres où j'ai souvent perdu le fil de l'histoire.
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Je ne résiste pas à un Peter May, même si je préfère nettement ceux qui sont baignés dans l'ambiance écossaise.
Et nous voilà plongés dans l'ambiance si particulière d'une ville, d'un pays confiné suite à une épidémie… Pas besoin de vous décrire l'ambiance de la ville fantôme, sauf peut-être de préciser que dans certains endroits du Londres de ce roman, on risquait de se faire tirer dessus si on essayait de pénétrer dans certains quartiers… le côté interessant de ce livre c'est de se dire qu'il a été imaginé 15 ans avant la Covid19 : et ma fois il y a certaines scènes et ambiances qui collent bien à notre expérience récente. Mais son imagination a dépassé la réalité avec une épidémie qui touchera 25% de la population dont 80% trouveront la mort.
Difficile pour MacNeil de mener l'enquête dans des circonstances spéciales et pénibles : dernier jour de travail et avec son fils à l'article de la mort. Cela ajoute une dimension supplémentaire : le stress de se battre contre la montre. Il doit impérativement boucler l'enquête avant de redevenir simple civils.
Une fois de plus une des raisons pour lesquelles j'aime cet auteur c'est que j'aime toujours ses personnages. Il y a MacNeil, un Highlander taciturne, presbytérien, engoncé dans les principes de son éducation ; Amy, une légiste qui a perdu l'usage de ses jambes dans un accident ; et les autres, qui réagissent de manière totalement spontanée et en défiant toute logique. Et un petit plus pour la dénonciation du racisme anti-asiatique au passage.

Une lecture sympa, pas de la qualité de la trilogie écossaise, pas un coup de coeur, mais très honnête et j'ai passé un bon moment.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Lors du premier confinement, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que lire Némésis de Philip Roth – je pensais me plonger dans un roman sur le sport et c'est en réalité l'histoire d'une épidémie de polio dans un centre de vacances… du coup, chat échaudé craignant l'eau froide, je me suis bien gardée de rester à distance de tous livres parlant d'épidémie ou de confinement voire d'apocalypse. C'était évidemment sans compter sur le « nouveau » roman de Peter May. Je suis faible.

Quarantaine, le nouveau roman de l'un de mes auteurs favoris, n'a pas été écrit durant le confinement – il semble toutefois que nous allons devoir faire face à une véritable vague de romans sur le Covid écrits durant le premier confinement. Mais ce n'est pas le cas de ce nouveau Peter May. Non, Quarantaine a été écrit en 2005 et il est inspiré de l'épidémie de grippe H5N1. A l'époque, les éditeurs lui ont dit que ce n'était pas très crédible et il a remisé son manuscrit dans un tiroir jusqu'à l'année dernière. Là, étonnamment, on ne lui a pas ressorti l'argument du « pas très crédible ». Imaginez un peu…

Londres est totalement confinée, la ville fait face à une vague de grippe mortelle qui touche absolument toute la population. le Premier Ministre vient d'ailleurs de succomber à la maladie. Tous les Londoniens sortent masqués et gardent leurs distances, les transports en commun ne fonctionnent plus et on détruit des bâtiments pour construire des hôpitaux. Cela n'empêche pas la police de continuer à travailler et MacNeil va enquêter sur des ossements découverts dans un sac. Une dernière enquête pour son dernier jour de travail.

Macneil est un personnage attachant si l'on prend le temps de le découvrir et l'enquête est prenante. On remonte petit à petit le fil d'une machination révoltante qui ravira les conspirationnistes. En revanche, en ce qui concerne l'épidémie de grippe, ce n'est absolument pas crédible.

Imaginez une psychose dès que quelqu'un tousse, des gens qui hurlent « ton masque » quand quelqu'un oublie de remettre le sien après une pause cigarette, des distances obligatoires à respecter et des gens qui braquent ceux qui ont des comprimés antigrippaux ? Franchement, qui peut croire un truc pareil ?

Évidemment, je plaisante et Quarantaine semble étrangement prophétique. Et ça fait peur. Mais c'est un bon roman. Dois-je vous le conseiller ? Oui, si son contexte vous donne envie ou ne vous effraie pas. Non, si vous ne voulez pas entendre parler d'épidémie. Néanmoins, faites attention aux sorties littéraires qui se préparent et lisez bien les résumés – ne faites pas comme moi avec Némésis.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Si je considère mes attentes, fortes, liées à mon amour pour la trilogie écossaise de ce même auteur, si je prends en compte l'étiquette « polar » , je suis tout de même déçue.

J'ai retrouvé la patte Peter May dans sa capacité à faire vivre des personnages éminemment touchants dans une enquête terrible qui place en son coeur la découverte des ossements d'une enfant martyre. Mais j'ai trouvé l'enquête en elle-même assez simple, manquant de sinuosités, bref trop linéairement orientée. Et je n'ai que peu goûté sa bascule dans une scène grand-guignolesque que j'ai trouvé incongrue, lorsqu'apparaît le tueur engagé à empêcher la découverte de la vérité. Définitivement too much même si j'ai eu envie de poursuivre le roman qui se déroule fluidement sur un tempo plaisant qui s'accélère crescendo.

Si on considère la date de rédaction, 2005, Peter May est un génie ! En 2005, son roman a été refusé par les maisons d'édition, jugé irréaliste, déraisonnable voire ridicule car il mettait en scène un Londres, épicentre d'une pandémie mondiale de grippe ( ici la grippe aviaire H5N1 ), assiégée par cet ennemi invisible. Stephen King, bien sûr, avait déjà imaginé un tel scénario avec le Fléau mais King c'est King, et il est étiqueté fantastique / horrifique / surnaturel.

Peter May a gardé un arrière-plan très très réaliste, à la frontière de la dystopie. C'est ce qui rend ce roman absolument terrifiant, cette prescience prophétique est déconcertante en 2021 et rend la lecture très étrange. Bien sûr, l'auteur pousse les curseurs très loin pour explorer l'emprise d'un virus tueur sur une grande ville ( pillages, loi martiale, létalité à 80%, décès du Premier ministre ) mais tout le reste est terriblement familier : confinement, couvre-feu, rues désertes, masques, gels hydroalcooliques et distanciation sociale, morgue pleine, les précisions des détails du quotidiens sont dingues quand on voit ce qu'il se passe 16 ans après ...
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Une pandémie... Certains diraient que les auteurs surfent facilement sur la vague pandémique actuelle sauf que cette histoire a été écrite en 2005. Non publiée à l'époque, l'auteur a judicieusement ressorti cette petite pépite en 2020 et évidemment ça fait mouche.
Voici une plongée dans le Londres post-pandémie de grippe aviaire. Cette grippe H5N1, hautement létale, a décimé une bonne partie de la population et ça n'est pas fini. Certes, le Flukill existe et s'apparente à un graal pour réduire les effets de la maladie, mais tout le monde n'y a pas accès. La police a cette chance et Jack MacNeil peut ainsi poursuivre ses enquêtes malgré les conditions sanitaires strictes. Il ne va pas être déçu. Dans un domaine voué à la démolition pour y construire en urgence un hôpital pour accueillir le flux de malades, les reste d'une petite fille sont retrouvées dans un sac plastique. MacNeil est envoyé sur place et conclus rapidement à un homicide. le chantier est arrêté, au grand dam du contremaître et des autorités sanitaires. MacNeil ne sait pas qu'il vient de commencer une enquête qui va le mener bien plus loin qu'il ne l'avait pensé dans les tréfonds de la perversité humaine et qui le touchera personnellement. La pandémie bien qu'utilisée en fil rouge de ce roman, n'est ici pas le fait central de l'intrigue. C'est avant tout une très bonne enquête policière, menée avec entrain par l'auteur. Une écriture vive et sans temps mort nous plonge rapidement dans une intrigue dont on est loin d'entrevoir le dénouement. Bien sûr la maladie reste présente et au plus prêt de l'enquêteur mais cela donne un côté moins anxiogène à l'histoire.
Il aurait été dommage de laisser ce roman dans un tiroir. le faire découvrir à tous c'est ça le vrai coup de génie de l'auteur. D'autant plus que la maladie décrite dans le roman est bien plus mortelle que celle que nous affrontons aujourd'hui... Un excellent roman !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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