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3,46

sur 189 notes
Fin des années 70, dans une petite ville paumée des Etas-Unis. Une chaleur exceptionnelle en ce mois de mai, les marches d'une Lavomat occupées par quatre amies, Sandy, Tara, Wandy et Jill... Quatre adolescentes dont la plus âgée a 18 ans, les autres tout juste 16. Quatre amies et déjà trois bébés à leur actif. Peut-être quatre maintenant, Jill est presque sûre d'être enceinte de Virgil, son petit ami qu'elle voit à l'occasion. Seule Sandy est mariée à Mark et le couple vit déjà ensemble dans leur "nid d'amour". Les autres, mères avant l'heure, tentent d'élever leur enfant seule. Pas facile lorsque l'on est jeune et si peu aidé, lorsqu'il faut parfois se plier aux règles de vie de ses parents ou bien encore lorsqu'il faut affronter les pleurs de l'enfant...

Joyce Maynard, avec ce premier roman datant de 1981, fort encrée dans l'air du temps, nous plonge dans cette petite ville américaine où l'on suit le destin de ces quatre jeunes filles devenues mères bien avant l'heure. Autour d'elles, de fortes personnalités féminines gravitent, d'hommes devenus pères bien malgré eux, le plus souvent immatures ou absents. La vie va peu à peu leur jouer des tours, apportant avec elle son lot de désillusions pour certaines ou au contraire cette envie farouche de s'en sortir pour d'autres. L'auteur nous offre de touchants portraits de femmes et les décrit sans concession, dans toute la tendresse qui les anime mais aussi dans leur noirceur. Porté par une écriture profonde, ce roman d'ambiance, sensible et désenchanté, est saisissant de réalisme.

♫♪ Ooh baby love, my baby love
I need you, oh how I need you ♫♪
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Sandy, Tara, Wanda et Jill sont des jeunes femmes qui ont en commun d'être de très jeunes mamans dans l'amérique des années 70. Sandy a 18 ans et a "la chance" d'être mariée, les trois autres, âgées de 16 ans, élèvent seules leur bébé.
Elles ont bien des difficultés à s'en sortir , elles pensaient que d'avoir un bébé les ferait devenir adultes, en fait, elles s'aperçoivent que leur avenir à toutes est assez limité. C'est à la fois plutôt pessimiste et assez vrai dans le sens où ces jeunes femmes n'ont pas de soutien de leur famille, pas de diplôme ni de qualification, pas de possibilité de partir de leur ville...
Leur seul recours si l'on peut dire est de trouver un homme pour les épouser et les sortir de cette situation.
Et pourtant les choses vont changer pour certaines d 'entre elles et leur vie va prendre un tour inattendu.
Ce roman montre la vie des habitants des petites villes, où tout le monde se connaît, où il est difficile de passer outre les préjugés et de faire des choix qui ne soient pas ceux du plus grand nombre.
Ces filles sont touchantes malgré leur naïveté et leur crédulité.
Malgré le thème peu réjouissant, j'ai dévoré ce roman, la volonté de s'en sortir de ces filles nous pousse à tourner les pages à toute allure.
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Je ne me risquerais pas à conseiller ce livre à une future maman! Il s'en dégage une telle tristesse et si peu d'espérance.

Image d'une certaine Amérique profonde ou plus largement constat sociétal? Joyce Maynard, dans ce premier roman écrit en 1981 nous offre une vision bien pessimiste de la maternité et des relations conjugales.

Des très jeunes femmes, mères ou adolescentes enceintes à un âge où on espèrerait plutôt les voir faire des projets de vie personnelle indépendante, sans contrainte de charges maternelles,
Des femmes plus accomplies, en désir urgent et légitime d'enfant et de bonheur dans leur couple, pour une vie familiale harmonieuse,
Des plus ainées, naïvement ou angéliquement maternelles, face leurs enfants qui les dépassent,
Des vieilles aigries en désir pathologique de maternité...

Et les hommes dans tout cela? de la jeunesse à la testostérone conquérante, à la maturité accomplie, qu'ils soient flirt d'adolescence, compagnon, mari, tous englués par leurs pulsions, jusqu'aux plus déviantes.

Au final, des couples qui ne s'aiment plus, ou peu, ou mal...
Des couples désaccordés, quand la possibilité de bonheur s'illustre dans l'improbable, par un camping déglingué de communauté à la Peace and Love.

Dans des chapitres entrelaçant les personnages et les evènements, la sensibilité toujours juste de l'auteur et son sens du détail, abordent le thème universel de l'éveil de l'amour maternel et de l'art d'être parents.

Sexualité, grossesse, avortement, maltraitance, fidélité...
Des thèmes difficiles, peu de bonheur au fil des pages, un malaise diffus à la lecture d'un premier roman noir mais prometteur.

La romancière est déjà là mais que se passait-il dans la tête de la jeune Joyce Maynard, dans la décennie de ses vingt ans, pour motiver cette vision si déprimante?
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USA, fin des années 70 dans une petite ville perdue, Sandy, Tara, Wenda et Jill ont un point commun : âgées de 16 à 18 ans, elles ont déjà un bébé ou sont sur le point d'en avoir un pour Jill qui est persuadée que cette fois ça y est elle est enceinte et que la vie d'adulte va s'ouvrir à elle. Mais contrairement à ce dont elles rêvaient, devenir mère ne fait pas tout et il est bien difficile de trouver sa place qu'on soit un petit couple modèle ou une mère célibataire. le temps d'un été, leurs destins vont s'entrecroiser et être bouleversés...

Attention, malgré son titre tout mignon et sa jolie couverture, voici un roman qui frappe fort et dur ! Joyce Maynard ne fait aucune concession et trempe sa plume dans l'ironie la plus noire et le vitriol, la vie ne semble pas simple en cette fin des années 70 quand on est une jeune femme quel que soit le modèle que l'on se choisisse. Dans ce court roman impossible à lâcher, l'auteur entremêle les destins croisés des 4 amies ainsi que ceux de quelques personnages extérieurs : un couple d'artistes new-yorkais branché qui croit échapper à la banalité de l'existence en menant une vie différente... mais dont la femme est vite rattrapée par le désir de maternité qu'elle pensait avoir mis de côté, une jeune fille tombée amoureuse trop tôt de son professeur et qui soigne son chagrin et sa dépression dans une grande maison vide. Et puis nos amies comme 4 facettes de la jeunesse un peu perdue, pas beaucoup d'argent, pas d'études, pas vraiment d'avenir. L'attachante Sandy et son "bébé couple", elle qui pensait que se marier, tenir son intérieur et prendre soin de son mari et de ses enfants était le but ultime de l'existence, la courageuse Tara, peut être la plus attachante, qui n'a jamais vraiment eu de famille aimante mais va se battre pour en offrir une à sa fille, Wenda la paumée, dépassée par ce bébé dont personne ne lui a appris comment en prendre soin, abusée par les hommes et malmenée par la vie et enfin Jill, qui veut faire comme ses copines et se réjouit d'abord de sa grossesse avant d'être rejetée par celui qu'elle pensait être son futur mari.

On ne peut qu'espérer que les choses aient (un peu ?) changé en 2022 car dans ces seventies finissantes la femme est vraiment peu de choses et le regard que porte l'auteur sur le couple et la famille n'est pas tendre : mariage contraint dans lequel chacun s'ennuie et rend l'autre malheureux mais qu'on ne peut briser, femme au foyer ne sachant que faire de ses journées, amours malheureux et relations sans lendemain... c'est parfois un peu trop noir mais toujours très bien vu et sans concession. L'auteur entremêle les fils de son histoire avec brio, pas de temps mort et toutes les pièces s'emboîtent parfaitement, je n'ai pas pu lâcher ce livre avant la fin et le côté choral le rend particulièrement addictif. C'est aussi une peinture très réaliste des années 70, l'auteur donne juste ce qu'il faut de détails sur la vie quotidienne pour qu'on soit plongé dans l'ambiance, le mouvement peace and love finissant, l'Amérique rurale en train d'être rattrapée par la modernité, toute une époque qui renaît dans ces pages.

Un chouette roman que j'ai dévoré et dans lequel l'auteur retombe brillamment sur ses pattes avec une fin qui colle parfaitement avec le récit construit à petites touches. Brillant, méchant, souvent (hélas) très juste... un titre à découvrir et qui me donne envie de lire les autres romans de cette auteure.
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Je n'ai pas la même définition de l'amour maternel lu dans le résumé de l'éditeur. Surtout quand un bébé en meurt. La vie de ces adolescentes déjà mères se passe dans une petite bourgade de province où seule la laverie leur offre un lieu où elles peuvent se rencontrer. Assises sur les marches du perron avec leurs bébés, elles discutent avec les gens du village, profitent de l'animation. Rentrées chez elles elles sont confrontées à leur solitude, à l'indifférence du père de leur enfant, ou des règles de vie de leurs parents. J'ai laissé tomber le livre en cours de route, trop de descriptions de scènes de sexe, avec fantasme des hommes, acceptation des femmes, bref, je n'avais pas envie de lire un tel roman même si je reconnais que l'Auteure appuie là où ça fait mal avec ces gamines.
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Ashford, New Hampshire, nord-est des Etats-Unis. Années 70.
Le quotidien de quatre amies filles mères.
Sandy et Mark vivent dans un «petit nid d'amour »avec leur fils de quatre mois, Mark Junior. Tandis que Sandy joue à la femme au foyer parfaite, Mark se demande si les choses ne sont pas allées trop vite. S'il est fier de son nouveau statut de chargé de famille, les virées entre copains lui manquent.
Tara vit et travaille avec sa mère, qui réprouve ouvertement l'existence de sa fille Sunshine. Tara rêve d'un ailleurs où mamans et bébés vivraient entourés d'amour et d'ondes positives.
Wanda a donné naissance à une petite Mélissa, qui semble souffrir d'un retard de développement. Il arrive que Wanda, esseulée et naïve, maltraite son bébé sans même s'en rendre compte.
Jill est enceinte de Virgil. Contrairement à son copain Mark, Virgil n'est pas du tout prêt à assumer une paternité. Jill envisage de se faire avorter en cachette de ses parents.
D'autres personnages se mêlent à cette chronique d'une frange de la société américaine : les parents de Jill, une vieille folle en mal d'enfant qui se met en tête d'adopter la petite Mélissa, une jeune femme esseulée et déboussolée, un psychopathe, un couple de «bobos », un groupe de hippies,...
J'aime décidément beaucoup Joyce Maynard et ses portraits au vitriol emprunts d'une immense sensibilité. À lire !
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La couverture du roman de Joyce Maynard m'ayant interpellée, je n'ai pu résister à l'achat de cet ouvrage traçant le portrait de quatre adolescentes unies par le même lien, celui d'être mère très jeune.
Nous faisons donc la connaissance de Tara, élevant seule son enfant, Sandy dont le mari immature ne s'en préoccupe pas, Jill enceinte depuis peu avec la peur d'annoncer sa grossesse à ses parents chez qui elle vit encore et Wanda, toujours prête à faire la fête malgré son bébé de trois mois. Assise sur les marches d'une laverie automatique, lieu de prédilection où elles se retrouvent chaque semaine, a tour de rôle, elles confient leur intimité, leur vision de la vie et leurs rêves, dans cet endroit perdu au milieu de nulle part, dans une Amérique des années 70.
Si je me suis attachée à ces quatre jeunes filles, il m'est tout de même arrivé d'avoir envie de les " secouer " mais la naïveté de leur jeune âge est déconcertante par des propos souvent très réalistes.

Une écriture sobre. Un regard justement analysé sur la jeunesse trop vite passée de ces quatre jeunes filles que la maternité a rapprochée et qui comporte cependant certains passages difficilement acceptables.
Vite lu, vite oublié.
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Un livre dont l'histoire tourne autour de quelques jeunes filles mères un peu trop tôt . L'une s'est mariée, une autre vit chez sa mère qui lui demande d'abandonner son bébé, une troisième vit seule et se révèle être une très mauvaise mère.
Autour de ces mères, une de leur jeune amie rêve de tomber enceinte comme si c'était la seule chose à faire de sa vie. Un couple sans enfant et une femme ayant quitté son foyer abandonnant son mari et sa petite fille emménagent dans cette petite ville.
Le livre tourne autour de ces multiples personnages qui se croisent, des personnages qui essaient tant bien que mal d'avancer avec plus ou moins de succès.
L'auteure sait créer des personnages intéressants et complexes. L'histoire se présente bien, l'ambiance devient de plus en plus pesante. Par contre je suis un peu restée sur ma faim à la fin du roman. Je ne l'ai pas trouvée assez aboutie à mon goût, mais s'agissant de son premier roman je suppose que cela en est la cause. C'est une auteure que j'apprécie et que j'ai découverte avec l'homme de la montagne et que je vais continuer à lire.
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"Quatre filles sont assises sur les marches devant le Lavomat, par une chaleur exceptionnelle pour un mois de mai. Elles partagent à trois le même sèche-linge, dans lequel chacune vient d'introduire une pièce de dix cents.", ainsi débute "Baby Love", roman s'attachant à suivre le quotidien de quatre jeunes filles dans les années 70 dans une ville paumée des Etats-Unis.
Il y a Sandy, dix-huit ans et la seule à être mariée, Tara, Wanda et Jill, seize ans et dont les deux premières sont déjà mères tandis que la dernière est enceinte.
Ces quatre jeunes femmes sont complètement paumées, elles se sont retrouvées mère trop jeunes, sans même parfois comprendre ce qui leur arrivait, à l'image de Tara qui se retrouve enceinte après avoir couché une seule et unique fois avec son petit ami de l'époque; elles sont désoeuvrées et passent une partie de leur journée à parler, assises sur les marches du Lavomat, tout en dorlotant et bichonnant leurs enfants : "C'est bien mieux d'avoir un vrai bébé qu'on peut cajoler, laver et pomponner, au lieu d'en rêver seulement. En janvier dernier, c'était un peu comme un paquet-cadeau qu'on promène partout sans y toucher, en se demandant ce qu'il y a à l'intérieur. On peut imaginer qu'il contient une bague en diamants, ou les clés d'une mobylette, ou encore autre chose. Mais une fois ouvert, on est toujours déçu même s'il s'agit de l'objet tant désiré. Maintenant qu'il est là, on n'attend plus rien.".
Ces jeunes femmes m'ont fait l'effet d'être de petites filles jouant à la poupée avec des bébés bien vivants.
Elles s'ennuient, elles attendent quelque chose : "Elle pense que ça ne peut pas continuer indéfiniment comme ça, qu'il va se passer quelque chose. Savoir quoi n'est même pas important.", mais quoi ?
Du lot, j'ai trouvé que le personnage de Tara se distinguait, difficile de ne pas résister au parcours de cette jeune femme qui pourtant ne s'apitoie pas sur son sort, aime sincèrement son enfant et est décidée à prendre sa vie en main et à bouger de cet endroit dans lequel elle menace de sombrer dans un profond sommeil telle la Belle au bois dormant : "Elle ne peut pas rester ici. Et ça ne veut pas dire aller s'asseoir devant le Lavomat du coin. Elle veut partir, quitter cette ville et ne jamais y revenir.".
De toutes, c'est presque la plus mûre et celle qui a le plus de chance de s'en sortir, bien qu'elle soit encore jeune dans sa tête et dans ses choix, à égalité sans doute avec Sandy.
A côté de ces filles-mères, j'ai été touchée par le personnage d'Ann, cette femme qui vit seule et se remet d'une rupture douloureuse, ce qui ne va pas l'empêcher de commettre une erreur en répondant à une petite annonce.
Ce personnage se distingue des autres femmes du récit car elle ne cherche pas à avoir des enfants, son seul but dans la vie c'est de reconquérir l'homme qu'elle aime.
Il pourrait presque faire tâche au milieu de tous ces personnages féminins, jeunes ou moins jeunes, en quête de maternité à n'importe quel prix, d'un côté j'ai trouvé ce personnage rassurant, d'un autre il a, comme les autres, ses failles.
La vie décrite dans ce livre est loin d'être trépidante, elle est d'une banalité à pleurer et il se dégage une réelle atmosphère de l'ensemble, je n'ai eu aucun mal à imaginer la petite bourgade paumée des Etats-Unis, avec son garage, sa station d'essence, son Lavomat et son café.
La plume de Joyce Maynard est très visuelle et parlante, c'est d'ailleurs l'un des points forts de ce récit : elle réussit à écrire des banalités dans un style qui enchante le lecteur et le pousse à tourner les pages de plus en plus vite pour en apprendre de plus en plus sur le destin de ces jeunes femmes, jusqu'à la chute quelque peu inattendue.
Une belle maîtrise pour ce qui est le premier roman de cette auteur publié en 1981.

C'est en quelque sorte le roman d'une génération désenchantée que dresse Joyce Maynard à travers "Baby Love", un premier roman bien maîtrisé et ancré dans le quotidien et la réalité de l'Amérique profonde.
Ce livre m'a beaucoup plu et m'a donné envie de découvrir les autres romans de cette auteur.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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USA - fin des années 70
Sandy,18 ans, est mariée avec Marc et a un petit garçon Mark junior.
Wanda, 16 ans, a 27 kg de trop suite à son accouchement et a une fille Melissa.
Jill vient de se rendre compte qu'elle est enceinte (16 ans elle aussi).
Tara a une fille Sunshine. le père Bobby Sterling, un ado également ne lui adresse pas la parole.
Ann a la vingtaine et a rompu avec Rupert. Elle vit seule et déprimée, boulimique.
Carla er Greg ont la trentaine et viennent de quitter New-York pour passer l'été dans cette petite ville du New Hampshire.

Les personnages sont nombreux et j'ai eu un peu de mal au début à retenir qui est qui, et puis finalement tout se met très bien en place.
Joyce Maynard, pour ce premier roman, met très bien en valeur les aspirations de ces jeunes filles à peine sorties de l'enfance et déjà mères : que l'enfant soit un « accident » ou désiré, la vie n'est pas simple pour ces jeunes femmes : s'occuper du bébé en étant femme au foyer, ou laisser celui ci pour aller travailler au fast-food du coin., avorter ?
La gent masculine est bien présente également (mais pas à son avantage) avec Marc, le tout jeune mari de Sandy, Reg le père de Jill et un homme mystérieux qui écrit son journal depuis la prison du comté.
Un excellent premier roman (paru en 1981) et qui je trouve n'a pas pris une ride .
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