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"Le grand passage" n'est pas la suite de "De si jolis chevaux", mais plutôt son double. Les deux romans peuvent d'ailleurs être lus dans n'importe quel sens. Je l'ai trouvé un poil moins bon que le précédent, avec notamment l'insertion de deux autres histoires à l'intérieur même du récit, et qui n'apporte pas grand-chose, je les ai d'ailleurs abandonnés après quelques pages, ainsi que les régulières descriptions ou rêves éveillés qui ponctuent régulièrement le roman et qui à force pèse sur la lecture. Ce roman hors du temps, hors des codes, a quelque chose de métaphysique, et je trouve toujours aussi difficile d'en parler.
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McCarthy ou comment vous emportez dans une espèce de western à la réflexion complexe. L'histoire de Billy, 16 ans, qui part sur les routes du Mexique pour sauver une louve, tel est le début de cette épopée.
" Chaque jour est fait de ce qu'il y a eu avant. le monde lui-même est sans doute surpris de la forme de ce qui survient. Même Dieu peut-être. "
J'ai retrouvé le style McCarthy à l'écriture incisive et efficace, j'aime vraiment, vraiment, vraiment beaucoup comme il écrit, c'est poétique et violent. Bref, on en sort pas indemne.
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À la veille de l'indépendance, Thomas Jefferson, se souvenant peut-être des mots de Lorenzo Valla («At nova res novum vocabulum flagitat), écrivait, sans l'ombre d'un doute qui aurait fait vaciller son inébranlable confiance en l'avenir de son immense pays, cette phrase sonnant comme un manifeste révolutionnaire : «Les nouvelles circonstances dans lesquelles nous nous trouvons placés nécessitent de nouveaux mots, de nouvelles expressions, et le transfert de mots anciens à de nouveaux objets» (1).
Cormac McCarthy, qui n'a jamais éprouvé le besoin ni même le désir d'inventer de nouveaux mots, est sans doute l'un des derniers grands écrivains vivants les plus purement classiques, si par classicisme nous entendons un refus (et sans doute, dans son cas, un refus amusé) des jeux de langage, des plongées plus lassantes que réellement stimulantes dans les abîmes de la spécularité et des distorsions narratives multiples que goûtent d'autres écrivains, nord-américains comme William Gaddis et William H. Gass, ou anglais comme David Peace.
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