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3,64

sur 499 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une lecture en demi-teinte en ce qui me concerne.
Sarah McCoy reprend le schéma de Un goût de cannelle et d'espoir, à savoir 2 histoires à 2 périodes différentes. Ici, une histoire durant la guerre de sécession et une histoire de nos jours, avec comme point commun le lieu des évènements.
Comme lors de la lecture de son 1er roman, je n'ai pas accroché à l'histoire actuelle. Sans intérêt !
En revanche, j'ai plus aimé l'histoire de Sarah. On sent que l'auteur a effectué des recherches historiques sur les évènements de l'époque et sur la famille Brown.
Cette histoire méritait un roman à elle seule, avec encore plus de détails, plus de profondeur.
Pour conclure, une lecture agréable, mais sans plus, avec un sentiment de trop peu pour la partie du 19ème siècle.

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J'ai entamé avec confiance ce roman ayant beaucoup aimé Un goût de cannelle et d'espoir qui se passait moitié dans l'Allemagne de Hitler et moitié aux États Unis aujourd'hui. le thème de celui-ci l'esclavage et son abolition m'attirait tout autant, pourtant il m'a un peu moins plu, mais ça reste un bon livre. La vie quotidienne dans l'Allemagne de Hitler et l'esclavage des Noirs aux États-Unis, deux sujets qui m'intriguent.
John Brown est un abolitionniste qui ne recule pas devant le meurtre pour imposer ses idées. Il participe bien sur au chemin de fer clandestin en cachette de sa famille. Mais sa fille Sarah assiste par hasard au départ d'une famille de noirs. Malgré son jeune âge elle propose d'aider en dessinant le chemin à parcourir.
Toute sa vie elle restera fidèle à cet engagement. Sachant qu'elle ne pourra procréer à cause d'une maladie, elle veut faire de sa vie la continuation de l'oeuvre de son père, condamné à la pendaison après l'affaire de Harpers Ferry.
De nos jours, Eden s'est installée avec son mari Jack dans une belle maison de New Charleston. Elle y trouve une tête de poupée en porcelaine sur laquelle sa petite voisine, fillette débrouillarde, enquête.

Sarah a réellement existé et consacré sa vie à aider le chemin de fer clandestin. Mais l'auteur déclare dans une explication à la fin du livre qu'elle a brodé sur ce qu'on sait de sa vie. L'histoire d'Eden quoique intéressante était-elle indispensable pour raconter cet épisode de la lutte antiesclavagiste ? Sans doute l'auteur a t-elle voulu rester fidèle à la structure en deux périodes qui se répondent de son premier roman, mais là je ne suis pas sûre que cela apporte quelque chose.j
Mais je continuerai à suivre Sarah McCoy.
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Lorsqu' Eden, en 2014, découvre dans la cave de sa maison une tête de poupée, elle ignore encore le rôle qu'elle a joué pendant la guerre de sécession. C'est Sarah Brown, en 1859, jeune femme douée en peinture, qui peignait sur la tête des poupées le chemin que les esclaves devaient prendre pour retrouver la liberté. Ce roman qui alterne deux récits à des époques différentes dresse un joli portrait de deux femmes l'une abolitionniste qui ne pouvait pas avoir d enfant et Eden qui essaye de se reconstruire après les échecs pour concevoir. J'ai trouvé ce roman très bon, les personnages attachants, leur survie à travers les épreuves et les liens qui les unissent sont très bien décrit. Ce qui en fait un roman fort.
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J'avais beaucoup aimé son premier roman " un goût de cannelle et d'espoir ".
De nouveau, j'ai été emporté par l'écriture dynamique de cette jeune américaine. Je trouve qu'elle a un talent fou !
Ce deuxième roman est assez proche du premier par l'alternance entre deux époques, dans un même lieu : 1859 et aujourd'hui à New Charleston, Virginie. Les destins de deux femmes qui s'entrecroisent, s'entremêlent un chapitre sur deux . En toile de fonds la ségrégation, les abolitionnistes et la guerre de Sécession.
Sarah McCoy réussit encore de magnifiques portraits de femmes fortes et attachantes : Sarah, Eden, Melle Silverdash si différentes et si proches à la fois. Elle écrit : "en tant que romancière et lectrice, la partie la plus satisfaisante dans la création des personnages est le voyage émotionnel qu'on effectue à leur côté".
Sarah McCoy a effectué des recherches historiques sur la famille Brown et plus particulièrement sur Sarah, artiste talentueuse et féministe avant l'heure ainsi qu'abolitionniste (comme son père) proche des leaders du chemin de fer clandestin.
Un livre captivant et riche , que je recommande chaudement.
Vivement le prochain roman !




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Au départ, j'étais assez curieuse de voir quand est-ce que les deux histoires allaient se rejoindre. Puis finalement, j'avoue que j'ai plutôt trouvé secondaire l'enquête d'Eden sur cette tête de poupée car je me suis attachée à la jeune femme même si on la voit pas sur son meilleur jour au premier abord. En effet, elle est plutôt aigrie et déprimée car elle n'arrive pas à avoir d'enfant.

D'ailleurs, après les premiers chapitres je pensais que j'allais préférer suivre Sarah car je trouvais la période de sa vie plus intéressante, mais j'ai finalement beaucoup aimé l'histoire d'Eden et sa relation avec la petite Cléo. J'avais envie de voir comment Eden allait s'en sortir et j'ai été ravie de découvrir la petite communauté de New Charleston. Les vies de ces deux femmes m'ont intéressé et j'ai passé un excellent moment. Les personnages secondaires n'y sont pas pour rien et j'ai trouvé que l'auteure avait soigné le décor et les personnalités.

Ce livre aborde des thèmes comme l'abolition de l'esclavage et surtout la lutte pour que cela arrive, mais aussi de manière plus surprenante – car je ne m'y attendais pas – la maternité car Sarah et Eden ont ce point commun de vouloir des enfants. Alors que dès le départ, on sait que Sarah ne peut pas en avoir, on a l'espoir qu'Eden puisse y parvenir. Je trouve d'ailleurs que le titre en anglais reflète plus ce thème qui m'a surpris mais que j'ai aimé.

Concernant la vie de Sarah, j'avoue que j'ai été un peu frustrée de certains de ses choix et que je pensais qu'elle allait beaucoup plus s'impliquer dans la lutte pour l'abolition de l'esclavage. Car même si c'est vrai qu'elle en a fait beaucoup à son échelle, elle n'est jamais en frontal dans cette lutte mais c'est peut-être beaucoup plus réaliste d'imaginer son rôle comme ça. A propos de Sarah, je vous avoue que je me suis fait la réflexion que c'était plutôt marrant pour une auteure de donner son propre prénom à l'un de ses personnages. Mais à la fin du livre, il y a des notes de l'auteure qui nous explique son parcours d'écriture et comment elle s'est inspirée de l'histoire de Sarah Brown qui a vraiment existé. J'ai trouvé ça vraiment sympa de le savoir car lorsqu'on lit un roman historique, on se demande toujours quelle est la part de vérité.

C'est donc un livre que je recommande à tous ceux qui aiment les alternances de passé et présent, les histoires de femmes à travers les époques.
Lien : https://latetedansleslivres...
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Mon opinion :

Comme dans son livre « Un gout de cannelle et d'espoir », Sarah McCoy alterne avec deux histoires. Celle de Sarah qui nous conte sa vie au temps de la guerre de sécession et son rêve de voir l'abolition de l'esclavage triompher. Elle raconte sa mission au sein du chemin de fer clandestin qui permet aux esclaves de s'évader vers le Nord. Sarah est une femme pleine de bonté et de générosité qui force l'admiration. Puis en parallèle nous vivons l'histoire d'Eden et de Jack, un couple en mal d'enfant qui va mal et qui vient d'acheter une maison à New Charleston. Eden est très énervante au début, au fil des pages, on découvre ses états d'âme et ses souffrances à ne pouvoir enfanter et l'on comprend mieux son comportement, très vite elle devient sympathique.
Bien sûr, comme toujours dans les histoires de Sarah McCoy, le passé et le présent vont se rencontrer pour nous faire partager un très joli final.
J'ai eu un petit peu de mal à entrer dans l'histoire car il y a beaucoup de personnages, mais une fois qu'ils sont identifiés ma lecture a été plaisante et addictive.

Lien : https://veroniquemasagu.com/..
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J'ai bien aimé l'histoire de Sarah et du chemin de fer clandestin, mais je garde un avis assez mitigé sur cette lecture car je trouve que cette partie manque de précisions. Quand à l'histoire d'Eden, je me suis demandée, pendant un grande partie du livre, qu'est ce qu'elle venait faire là, je trouve que cela pollue le récit de Sarah ; comme si on lisait deux histoires en même temps, c'est dommage, le sujet mieux exploité aurait donnée une lecture très sympa.
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Ce second roman de Sarah McCoy est conçu comme le premier : deux histoires croisées, deux destins de femmes à des siècles d'intervalle qu'à priori rien ne rassemble, des échanges de lettres et de l'Histoire avec un grand H. Cette fois-ci il est question d'abolitionnisme et de combat pour la liberté.
Tout comme Un goût de cannelle et d'espoir, ce roman contient les bons ingrédients pour qu'une lecture me séduise. Et une fois de plus cela fonctionne. J'ai aimé découvrir la famille Brown, les chemins de fer clandestins et le combat qu'était celui des abolitionnistes.
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Deuxième roman de cette auteur que je lis.
Il est intéressant car il parle d'événements historiques vrais mais l'histoire ne m'a pas autant transportée que dans the baker's daughter.
on est plongé au XIXeme siècle dans une Amérique qui commence à remettre en question l'esclavagisme et on vit le combat pour la liberté avec tout ce que cela comporte d'exaltation et de frayeur.
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Deux femmes, deux destins.

1859 : John Brown, le père de Sarah, est condamné à mort et pendu pour son action violente dans la lutte contre l'esclavage. Sensibilisée très tôt par son père à cette noble cause, Sarah décide de s'inscrire dans le mouvement abolitionniste, mais d'une autre manière. Grâce à ses talents artistiques et à son ingéniosité, elle met en image avec ses pinceaux le « chemin de fer clandestin » du mouvement sur des cartes puis sur des poupées afin de permettre aux esclaves de repérer dans leur fuite tous les relais chargés de les aider.

2014 : Eden et son mari Jack Anderson emménagent dans une nouvelle maison près de Washington. Éden est en mal d'enfant après de nombreuses grossesses avortées et le couple est dans la tempête. Elle découvre dans le garde manger de sa nouvelle maison, une tête cassée de poupée ancienne qui l'intrigue. Elle fait aussi connaissance avec une petite fille que Jack a décidé de payer pour promener le chiot qu'il a ramené à la maison et dont elle ne veut pas.

La vie que Sarah Brown consacra réellement au mouvement abolitionniste, l'autrice a voulu l'imaginer du côté plus intime. Associant les actions menées par le mouvement abolitionniste et les punitions expéditives des pro-esclavage, elle nous permet d'imaginer de l'intérieur les ravages d'une guerre civile dont le pays garde encore aujourd'hui des traces indélébiles entre états du nord et du sud.

Le personnage d'Eden a servi à l'autrice de faire un parallèle entre son histoire et celle de Sarah Brown qui n'a jamais eu d'enfant. le récit, par moment émouvant, parle de douleur, mais aussi de résilience et de renaissance.

Les notes de l'autrice en fin de livre sont passionnantes. de l'idée d'écrire à l'aboutissement du projet, 3 années se sont écoulées. Elle en partage avec nous toutes les étapes.

Un récit moins fort que « underground Railroad » mais qui illustre un grand de nom de la cause.
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