AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1089 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je n'aime que les succès mondiaux en fait et ceux qui mériteraient de l'être, pas les nanars pourris, crevés, industriels.
Celui-là m'a fait rêver et continue de me faire rêver, tellement il fait appel à nos nobles et romantiques sentiments. Point besoin de raconter, tout le monde connaît, et si tel n'est pas le cas, il faut vite se dépêcher de lire : Les Oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mac Cullough The thorn birds, 1977.
Commenter  J’apprécie          209
« Les oiseaux se cachent pour mourir » est un livre que j𠆚i lu ado sur les recommandations de ma petite maman. Une histoire d𠆚mour impossible magnifique entre un prêtre, le père Ralph, et une jeune australienne, Meggie Cleary.
Ce livre, qui date de quelques décennies, aborde le sujet délicat du célibat des prêtres, sujet polémique toujours d�tualité.
Relire « Les oiseaux se cachent pour mourir » m𠆚 procuré beaucoup d’émotions.
Commenter  J’apprécie          90
J'avais adoré cette lecture il y a des années. Je rêve de remettre la main sur ce livre pour le relire...
Lien : https://joy369.unblog.fr/
Commenter  J’apprécie          00
Bonjour à tous,
Voici un style de livre très particulier, pour moi en tout cas, car je n'ai pas pour habitude de lire des histoires d'amour.Je me savais un peu fleur bleue car j'écoute en majeure partie des chansons d'amour, mais je ne pensais pas que la lecture sentimentale me plairait ! Et bien si clairement j'ai adoré !
Mais l'amour n'est pas si joli. C'est même une épreuve très difficile tellement elle se couronne d'embûche.C'est faux de dire : Je vis d'amour et d'eau fraîche. C'est tellement plus compliqué que ça.
Colleen Mccullough nous porte totalement avec son vocabulaire exquis et sa merveilleuse histoire tellement bien écrite.Enfin merveilleux, ceci est un euphémisme. Car au-delà des sentiments l'histoire est difficile, car quelle chose plus terrible que deux êtres qui s'aiment mais ne pourront jamais être réunis ?
C'est loin d'être une histoire gnangnan. Car cela ne m'aurait pas intéressé, mais véritablement une vraie remise en question sur des sujets sociétaux importants.
Vous suivrez l'existence de Meggie de son enfance à l'âge adulte et de toutes les épreuves que la vie va lui faire endurer.La première en mettant sur son chemin, un homme, un prêtre. Ralph de Bricassart de dix-huit ans son aîné. Va vite devenir la cause de ses tourments. L'amour pur et inaccessible. J'aime beaucoup Ralph. Homme sentimental et cynique. Qui n'a pas sa langue dans sa poche ! Il a du cran !
Au cours de votre voyage vous rencontrerez d'autres personnages intéressants et touchants, et je vous assure que lorsque vous refermerez le roman, vous vous direz: quoi déjà ? mais je les aimais tellement tous !Personnellement j'ai une préférence pour Justine, pour son caractère, pour son côté rebelle, mais je n'en dirais pas plus je vous laisse découvrir.
Ce qui est fortement dépaysant, c'est toutes les descriptions de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. Vraiment ça a l'air merveilleux, ça donnerait même envie d'y aller ! Tellement tout est bien décrit.
Lorsque je vous disais que l'on est loin du livre cul-cul la praline, pour parler crument c'est bel et bien car l'autrice aborde des sujets forts de l'époque ;
Tout d'abord situons le roman entre les années 1900-1970 pour parler vastement.Les époques étaient difficiles, entre la précarité et les guerres.
tout le monde travaillait d'arrache-pied afin d'offrir le repas à sa grande famille. C'était éreintant et ne laissait pas la place à soi ou aux autres. La femme était presque réduite à l'état "d'esclave" clairement. Elle devait s'occuper sans cesse des siens. Mais qui s'occuper d'elle ? Nous verrons vraiment l'évolution des personnages, suite à son émancipation. Celle-ci volera de ses propres ailes à un moment donné.
Dans une société qui imposait sans cesse des épreuves de rudesse, il fallait se montrer constamment fort. Les sentiments n'avaient pas leur place, on perdait vite en reconnaissance.
L'autrice met le point sur un élément fort: la situation des prêtres.
Pourquoi n'auraient-ils pas le droit d'avoir une femme et une famille ? Dans la Bible rien ne l'indique, alors pourquoi imposer ce tourment à des hommes ? nous ressentons bien les ressentiments de l'écrivain concernant ce sujet et je la comprends totalement, car je n'approuve pas du tout ce fonctionnement. Quel gâchi.

Lancez-vous faites moi confiance, c'est une histoire touchante et envoutante.
Je ne regrette en rien. Je suis même hyper déçue d'avoir fermé la dernière page.


Lien : https://www.facebook.com/210..
Commenter  J’apprécie          10
Magnifique histoire de la dynastie O'Neil, Paddy et sa soeur Mary épouse Carson, l'épouse de Paddy Fee, née Armstrong dont les nombreux fils et l'unique fille Maggie personnage central du roman. La génération suivante Justine et Dane O'Neil les enfants de Meggie.

Paddy est fermier en Nouvelle Zélande. Sa famille vit pauvrement jusqu'au jour où sa soeur Mary, une veuve très fortunée qui habite l'immense domaine de Drogheda en Nouvelle Galle du Sud, l'invite à se joindre à elle dans l'exploitation. A cette occasion Ralph de Bricassart jeune prête Irlandais, qui a la paroisse à charge a de très grands liens de sympathie pour Meggie une fillette de dix ans, ce qui fait son bonheur étant donné qu'elle était délaissée par ses parents. le prêtre est plein de bonnes intentions à son égard. Mary décède et Ralph apprend qu'il est l'héritier de Drogheda et de la fortune de Mary qui ne se limitait absolument pas qu'au domaine mais également à de nombreuses entreprisse, fortune colossale donc.

Maggie devient femme et le prêtre veut lui faire comprendre que lui est engagé dans l''Eglise et que le temps est venu qu'elle se trouve un homme pour la vie ainsi elle épouse Luke O'Neil qui est cupide et pingre, absorbe son argent, préfère travailler de son côté plutôt que de vivre avec son épouse et surtout, il ne veut pas d'enfant. Ses souhaits sont aux antipodes de ceux de Meggie, son épouse. Meggie est épuisée par cette tension qui dure depuis des années mais a réussi à avoir une fille Justine conçue avec son mari. La brave Anne, qui l'héberge, lui paye deux mois de vacances sur l'île de Malock. Là, Ralph qui entre temps était parti au Vatican dans l'entourage du Pape a la prémonition que Meggie n'est pas heureuse et cela l'attriste au point de le décider à la rejoindre une semaine sur l'île. Ils s'expriment mutuellement le grand amour.

A son retour au Vatican, il confesse à son supérieur qu'il a rompu ses voeux de chasteté et d'obéissance. En fait il a rompu également les voeux de pauvreté puisqu'il est l'héritier d'une grande fortune.

Des signes physiologiques donnent la certitude à Meggie qu'elle est enceinte de sa relation avec Ralph et est bien décidée de se garder d'en parler à quiconque, et pour se faire parvient à avoir une relation sexuelle avec Luke qui renforce son plan. A cette suite, elle quitte Luke pour toujours et décide de rejoindre Drogheda ou un an après Justine nait Dane.

Dane et Justine grandisse et choisissent leur orientation de vie. Pour Justine c'est comédienne de théâtre à Londres et pour Dane c'est sept ans d'étude au Vatican pour devenir prêtre. Les projets aboutissent, ce qui est – on peut le comprendre – encore une grosse épreuve pour Meggie à laquelle vient encore s'ajouter la mort de Dane.

Que deviendra Drogheda ? Aucun des nombreux frères de Meggie ne se marie. le nom Cleary s'éteint. L'unique descendante, Justine, est bien décidée à ne pas prendre en charge Drogheda mais fini par se marier à trente an avec Rainer un politicien allemand, de dix an son ainée et ami de Ralph de Bricassart.

Ralph décède et Drogheda quitte la famille. C'est vraiment un triste épilogue.

Ce livre est un drame psychologique écrit avec beaucoup de tact par une femme neuro-physiologue, qui connaît bien l'Australie. Il me fait penser à ma famille. Mon père était le plus jeune d'une famille de dix enfants. Il était le seul avoir des fils permettant de perpétuer le nom. Moi je suis resté célibataire et mon frère à trois filles et pas de garçon. le nom s'éteint donc. Quant à la soeur ainée de mon père, elle a épousé un industriel alsacien. Toute la branche alsacienne est enterrée dans leur domaine et la famille à cédée l'entreprise. Je retrouve donc de grandes similitudes entre le contenu du livre et ma famille.

Ce livre permet de voir le bon et les travers de la religion catholique.

C'est une histoire superbement écrite que je recommande vivement.

Commenter  J’apprécie          70
Un classique certes mais que j'ai découvert avec plaisir : n'ayant jamais vu le film avec Robert Redford, l'histoire m'était totalement inconnue.
La vie rude des éleveurs au fin fonds de la Nouvelle Zélande puis de l'Australie m'a profondément marquée : la lutte constante contre les éléments et cette capacité de résilience sont impressionnantes.
Et évidemment cette histoire d'amour qui dure pendant près de 50 ans !
Magnifiquement écrit et très émouvant!
Commenter  J’apprécie          60
Les relations entre les personnages étaient vraiment décrites avec force, rendant ce roman d'autant plus émouvant. Et je ne parle pas seulement de la relation entre Meggie et Ralph. C'est aussi les relations familiales ; autant les relations tendus entre père et fils, autant les sentiments étranges d'un fils pour sa mère, l'amour passionnel et irrationnel d'une vieille femme, les liens entre frères et soeurs, entre un homme et une femme. Ainsi que les relations entre les personnages et Dieu. Car oui, Dieu fait parti intégrante de récit ! Mais ne soyez pas effrayés ; c'est fait avec intelligence et subtilité.
Au-delà des relations ce sont aussi les sentiments des personnages que l'auteure nous décrit avec, presque, violence ; j'ai réellement ressenti ce qu'ils ressentaient. Comme la résignation d'une femme, la détermination d'une autre, la volonté insensé d'avidité d'un, le conflit intérieur d'un autre, la profonde tristesse d'autres …
[...]
Lien : https://aeternalisaziliz.wor..
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce roman pour la première fois dans les années 80, éditer par France-Loisir, un gros bouquin de plus de 500 pages que j'avais dévoré.
Cherchant dans ma bibliothèque un livre pouvant s'inscrire dans le CHALLENGE PYRAMIDE IV je l'ai ressorti de la naphtaline.
Cette Histoire n'est pas la première oeuvre de Colleen McCullough mais c'est la plus connue.
C'est aussi une fresque magistrale sur l'Australie et les colons qui l'ont peuplé doublé d'une histoire d'amour interdit.
A l'époque ou se déroule l'histoire, la condition des femmes n'était pas affriolante.
A l'époque j'avais été intrigué par le titre, les Oiseaux se cachent pour mourir, qui est basé sur une légende Australienne d'un oiseau qui se suicide en s'empalant volontairement sur un arbre aux rameaux épineux, et qui libère son plus beau chant alors a l'instant de mourir.
La jeune Meggie Cleary est un personnage qui me donne envie de lui mettre des claques quand elle se soumettait au diktat de la gent masculine.
La piété du père Ralph de Bricassart n'est qu'une façade, c'est l'ambition de rejoindre les hautes sphères du pouvoir catholique qui le motive.
La richissime veuve Mary Carson dont le machiavélisme dirige le destin de beaucoup de personnages, a l'instar de son frère Paddy et de sa famille, qu'elle fait venir pour gérer l'immense domaine de Drogheda.
Bref, un très bon moment de lecture que j'ai relu avec plaisir tellement ma première lecture était loin dans mon souvenir.
Commenter  J’apprécie          201
J'avais lu celivre il y a 40 ans et j en gardai un bon souvenir.
Comme je participe à plusieurs challenge j'en ai parlé avec des personnes fréquentant ce même challenge et nous avons évoqué ce livre.
L'occasion pour moi de le relire je dirai de le lire je ne rappelai pasl'histoire.
Un bon roman qui m'a fait passé un bon moment.
On y parle de l'Australie faune et flore , de l'élevage des moutons , des pionniers bien téméraires;de la religion.
C'est aussi une grande histoire d'Amour contrarié de temps en temps c'est sympa et reposant.
Ne soyez pas effrayé par ce pavé dont on ne devine pas la fin jusqu'à la dernière page.
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre est un diamant que j'ai croisé sur ma route. Je suis sortie profondément bouleversée de cette lecture. Quelle histoire magnifique, splendide et émouvante ! Quelques larmes ont coulé ! Des souvenirs resteront gravés dans ma mémoire. Si vous aimez les histoires d'amours impossibles, les sagas familiales sur plusieurs générations, ce livre est fait pour vous !
Tout au long de ce récit, nous allons suivre Meggie Cleary depuis son plus jeune âge. Tout commence par une existence rude en Nouvelle-Zélande où elle est la seule fille au milieu d'une ribambelle de frères qui ne cessent de la tourmenter. La misère est le pain quotidien de la famille mais leur quotidien bascule lorsqu'ils partent en Australie auprès d'une riche tante. Là-bas, sur l'immense domaine de Drogheda, ils vont mener une vie d'éleveurs de moutons. Sur place, Meggie se prend d'affection pour un jeune prêtre, Ralph de Bricassart. Au fur et à mesure des années qui passent, ce doux sentiment se transforme en passion dévorante.
L'auteur aborde plusieurs thèmes avec finesse et tout en douceur. Avant tout, il s'agit ici d'une histoire d'amour impossible entre un prêtre et une jeune femme : dévoré par son ambition et enchaîné à vie par son devoir de prêtre, le père Ralph choisit sa vocation au détriment de Meggie. Certaines parties de la vie de Meggie sont poignantes mais ce ne sont que les multiples conséquences de cet amour défendu. L'auteur égratigne au passage les règles strictes de la religion catholique, notamment celui sur le célibat des prêtres.
Il est question aussi des relations familiales : on sent l'amour que les membres de la famille se portent entre eux, mais c'est très sobre, sans effusions ni mots tendres. Comme nous les suivons sur plusieurs générations, on a une belle et longue saga familiale qui permet de s'attacher à tous ses personnages.
On découvre aussi la rude vie des propriétaires terriens australiens. Ces derniers vivent sur un climat aride et sec où l'intégralité du patrimoine peut être dévastée à la moindre longue sécheresse, incendie ou orage violent.
Le style d'écriture est limpide, fluide avec de magnifiques descriptions de la campagne australienne. On s'y croirait presque. Pour ma part, durant cette lecture, c'était comme si une partie de moi déambulait à Drogheda et vivait avec la famille Cleary, partageant leurs joies et leurs peines.
Pour conclure, un roman que je recommande vivement à toutes les personnes qui aiment les romans sentimentaux!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (2921) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Péché de chair" de Colleen McCullough.

Quand a lieu la réception à Busquash Manor où est invité Delia ?

le 8 août
le 9 août
le 10 août

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Péché de chair de Colleen McCulloughCréer un quiz sur ce livre

{* *}