Blackwater, saison 3
Si le deuxième tome avait finalement été un peu en-deçà que le premier pour moi, ce n'est absolument pas le cas de celui-ci. C'est, pour le moment, mon préféré.
Après avoir bien posé son intrigue dans les deux premiers livres,
Michael McDowell se lâche et lance véritablement son histoire. Elinor est désormais bien installée au sein de la société de Perdido, ainsi que dans sa maison, la fameuse maison pour laquelle elle a sacrifié... je n'en dirai pas plus au cas où certains futurs lecteurs liraient ce billet avant de débuter la saga.
Et la maison, justement, il en est bien question ici. Ce tome porte parfaitement son nom et est davantage centré sur les affaires familiales, plus particulièrement sur les enfants qui commencent à bien grandir.
J'ai lu ce livre très vite, l'écriture continue à être addictive, on a envie de connaître la suite, le fin mot de l'histoire. La guerre entre Elinor et sa belle-mère en est à son paroxysme. J'avoue que je ressens beaucoup d'ambivalence pour le personnage d'Elinor, preuve pour moi que l'auteur a bien réussi son coup. En effet, si je n'éprouve pas d'empathie, encore moins de sympathie pour elle, j'admets admirer la façon dont elle mène sa barque, et aussi, je ne peux m'empêcher de prendre son parti dans son combat contre sa belle-mère. Elle m'intrigue beaucoup et j'espère que j'aurai les réponses à certaines questions à la fin de la série.
Quant au fantastique, à l'horreur, ils sont bien présents (une scène est particulièrement atroce de ce point de vue là), toujours par petites touches, mais quelles touches.
Et là, ce troisième tome à peine terminé, je me demande bien quel sera l'enjeu de la guerre qui donne son nom au prochain volet.
En bref, une lecture divertissante et addictive qu'il me presse de poursuivre.