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Au bout du 3ème tome on l'aura compris qu'avec Blackwater Michael Mc Dowell nous invite à une nouvelle expérience de lecture assez unique, qui transcende le genre, réinvente les émotions et chahute nos habitudes tout en nous troublant au plus profond.

C'est bon, on vient de passer la 3ème vitesse! du coup ça bouge plus, les personnages et les lieux prennent corps, évoluent et s'épaisissent de façon assez homogène.
Rien n'est plus glaçant et effrayant qu'un récit enraciné dans le réel.
Ce roman-feuilleton se dévore, chaud, froid, glacé, sucré, pimenté, à n'importe quelle sauce.

Seule la fiction permet de faire miroiter à ce point les mille nuances des êtres, de s'approcher de sa vérité, tout en conservant dans le même mouvement son mystère.

Ce 3ème opus confirme le talent de l'auteur car le côté fantastique prend de plus en plus de place tout en livrant très peu d'indices !

Addictif!
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Il y a parfois des moments dans la vie d'un influenceur n'ayant aucune influence où il faut savoir prendre des risques, accepter de vivre dangereusement voire de devenir un paria en déclenchant des "ooooooh mon Dieu il a osé" interloqués. C'est par exemple le cas si vous dites "les nouvelles couv' des grands formats Gallmeister sont à chier, c'est immonde", ce qui place la moitié d'Instagram en PLS à l'idée d'avoir assisté à votre suicide numérique. Adieu, services de presse tant espérés !

Désormais, on pourrait aussi songer que dire "Blackwater ? Ouais, c'est une sorte de telenovelas frivole qui occupe deux heures de TER entre Argenton-sur-Creuse et Brive-la-Gaillarde" produirait le même effet tant il est impossible aujourd'hui de trouver un avis nuancé sur cette saga littéraire qui n'est pas inintéressante mais ne déborde pas de qualités littéraires.

Alors c'est vrai, et j'en suis le premier ennuyé figurez-vous, ça se lit tellement facilement que ça permet de reposer ses neurones et que c'est étonnamment agréable. Ce troisième tome est même assez malin, puisque je partais pour abandonner cette saga et que paf, un truc intéressant et puis paf, un deuxième truc intéressant, et voilà que soudain à cause de ça la balance bascule très légèrement du côté d'un "continuons par curiosité". Rageant !

Je ne vais pas résumer l'histoire, parce que d'abord c'est exactement les mêmes crêpages de chignons insipides que dans les deux tomes précédents, et que les seuls trucs enfin intéressants m'amèneraient à divulgacher votre lecture. Sachez quand même que l'on passe de 1% de surnaturel à 5% : folie pure.

Bon trajet en train !
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Troisième épisode de la série Blackwater.

Nous sommes en 1928, une catastrophe économique est sur le point de s'abattre sur le monde depuis New York, mais la vie à Perdido en sera peu affectée. La ville vit au rythme du conflit sournois qui oppose Mary-Love à sa belle fille Elinor. Les deux filles de cette dernière, Miriam et Frances reprennent le combat. Miriam est élevée par sa grand-mère Mary Love qui la gâte énormément et en fait une petite fille méchante, cupide et prétentieuse. Elle déteste sa soeur et ses parents, elle n'adresse la parole à Frances que pour lui adresser des mots blessants et la rabaisser. Frances est élevée par ses parents, elle est timide, gentille et de santé fragile, durant trois ans elle souffre de graves crises d'arthrite. Sa mère lui est très attachée et la soigne avec amour. Queenie peine avec ses trois enfants, les ainés, en particulier Malcolm semblent sur le point de mal tourner, le petit Danjo, né d'un viol est vendu par son père à James contre une voiture, Carl est toujours aussi ivrogne et mauvais.

L'ambiance est toujours discrètement fantastique, on perçoit qu'Elinor est capable du pire comme du meilleur. Elle protège les siens avec acharnement, la guerre avec Mary Love se termine à la fin de cet épisode. On en sait un peu plus sur sa nature, même si rien n'est encore très clair. Frances pressent les secrets de famille et croit qu'un monstre se cache dans la penderie de la chambre d'ami dont elle a très peur.

L'écriture est très fluide et agréable, les pages se tournent sans peine. L'intrigue nous emporte dans le sud des Etats Unis sans qu'on puisse lâcher le roman. le contexte économique est peu évoqué, Elinor et Oscar se battent pour la scierie, Elinor pense qu'Oscar est mal traité par sa famille et lui conseille d'acheter toutes les terres qu'il peut, ce que sa mère désapprouve, elle fait tout pour lui mettre des bâtons dans les roues, ce qui accroit la colère de son épouse. le focus est mis sur la saga familiale et pas sur le contexte historique. Une famille pas comme les autres dont l'histoire est vraiment passionnante. Un gros coup de coeur pour moi. La beauté de ces livres est un plus indéniable dans une bibliothèque.
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En 1929, la petite ville de Perdido qui se croyait à l'abri des bouleversements du monde, doit elle aussi affronter la crise économique. Si certains s'en sortent bien comme Mary-Love, d'autres comme Oscar et Elinor doivent rembourser des dettes de plus en plus importantes. C'est dans ce contexte de tension économique qu'une nouvelle fois les deux femmes importantes de la petite-ville vont s'affronter, tandis qu'un sombre personnage fait son retour pour le grand malheur de Queenie.

Le troisième volume de Blackwater met plus que jamais en avant le pouvoir des femmes de la ville. Les cartes du jeu sont progressivement rebattues autour de personnages qui vont prendre de plus en plus d'importance.
En effet, autour de Mary-Love et Elinor dont la rivalité va atteindre un point culminant, d'autres personnalités féminines s'affirment, de Queenie à Miriam, en passant par Grace ou encore Sister. Toute l'histoire de cette ville tient dans leurs mains, les unes se révélant touchantes et courageuses, et d'autres assez diaboliques et mesquines pour pouvoir tenir tête à la mystérieuse Elinor qui se dévoile beaucoup plus que dans les précédents tomes. Personnage terrifiant et touchant, elle soulève une ambiguïté qui fascine le lecteur.

Mais surtout, une nouvelle génération se dessine dans ce troisième volume. Miriam et Frances, les deux soeurs aux antipodes l'une de l'autre, symbolisent une continuité dans la rivalité qui oppose Mary-Love et Elinor. Grace, jeune fille saine, indépendante et intelligente, est un personnage qui pourrait lui aussi s'affirmer dans l'avenir.
Enfin, la rivière, toujours omniprésente, impose une ambiance de plus en plus inquiétante . La maison elle-même, qui donne le titre au volume, apporte une touche fantasmagorique qui s'accentue.

« Blackwater, tome 3 : La maison » donne un nouveau souffle à cette saga familiale et fantastique dont l'intensité du récit s'accentue, enchaînant les rebondissements autour de personnages qui promettent de nouvelles intrigues hautement addictives !
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C'est toujours aussi prenant alors que le temps passe mais les querelles restent. La guerre froide entre Mary-Love et Elinor se poursuit , entrainant d'autres personnages dans son sillage. Elinor se dévoile un peu plus à son mari mais il est encore loin de connaitre son secret. Par contre on sent que sa fille Frances sait déjà ou ne va pas tarder à connaitre le vrai visage de sa mère. Et j'ai hâte de voir sa réaction, elle qui est si gentille. C'est fou parce que j'ai toujours envie de voir triompher Elinor mais alors elle commet des actes qui me font frissonner....Le quatrième tome est sorti, je ne vais pas tarder à le lire car ce sont de véritables pages turner.
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Suite toujours aussi addictive de la série Blackwater : nous suivons Miriam et Frances qui grandissent maintenant mis toujours séparées. La haine de Mary-Love pour Elinor semble s'être transmise à Miriam et cette dernière méprise sa soeur, trop jeune, trop innocente et trop peu élégante selon elle.
Frances elle aussi découvre des choses, notamment sur sa mère.
Malgré la crise boursière de 1929, la vie suit son cours à Perdido et Elinor reste en retrait.
Vivement la suite!
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Troisième tome de la série Blackwater et je le déclare tout de go : je suis accro.

Rien ne va plus au sein du clan Caskey et ce sont notamment les enfants qui en payent le prix… Miriam et Frances par exemple, élevées réciproquement (et séparément) par Marie-Love et Elinor, sont soeurs de sang mais bien loin d'avoir des rapports fraternels. Au contraire même, elles semblent prisonnières à leur tour d'une rivalité héritée de leurs ascendants.
Alors qu'Oscar et Sister semblent avoir su s'affirmer vis-à-vis de leur mère, il reste compliqué pour Queenie de s'affranchir de son époux, violent, truand et paresseux… mais c'est sans compter sur Elinor qui, à sa manière toute personnelle, va s'emparer du problème et de sa résolution. Comme toujours...

Ce nouvel opus est une petite merveille. Il y a là une véritable montée en puissance, dans la noirceur et l'intrigue, se développant là plus dans l'intime et le for intérieur de chacun. Cette immersion dans les sanctuaires, physiques et psychologiques, des protagonistes n'est pas de tout repos, loin de là… et cette lecture m'a clairement « mis les poils » !

Vite vite ! La suite !
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Toujours le même plaisir de lecture. C'est fluide et addictif, je vais enchaîner de suite avec le tome 4.
Dans ce tome, c'est la maison d'Oscar et Elinor qui occupe une place importante, il faut dire qu'il règne une ambiance étrange avec la petite Frances atteinte de paralysie et Quennie qui vient se cacher de son mari mais rien ne l'arrête, ce Carl violent et possessif. Frances continue d'être persuadée qu'il y a quelqu'un dans la penderie.
La famille Caskey devient encore plus importante et influente à Perdido car seule leur scierie résistera à la crise économique de 1929. Les enfants grandissent. Elinor passe toujours du temps à se baigner dans la rivière Perdido et on observe quelques morts inexpliquées.
Un peu plus de place au fantastique dans ce volume. Toujours la même curiosité pour la suite.
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Bien que je n'ai pas autant accroché à cette série que d'autres, je l'ai quand même trouvée chouette et j'étais contente de lire le troisième tome.

Encore une fois, le clan Caskey se divise à Perdido, avec la guerre entre Mary-Love et sa belle-fille Elinor. Dans la maison de cette dernière, il se passe de drôles d'événements qui vont être constatés par la fille cadette d'Oscar et Elinor, mais personne ne la prend au sérieux...

Si, depuis le début de la saga, je n'ai pas pu supporter le personnage de Mary-Love, cliché de la mère envahissante, force est de constater malgré tout qu'Elinor prévoit depuis longtemps une sombre vengeance, laissant malgré tout les lecteur•rices éprouver de l'angoisse pour le personnage antipathique incarné par Mary-Love.

Dans ce troisième volume, la rivalité entre la grand-mère et sa belle-fille finit par influencer les enfants. Miriam, fille ainée d'Oscar et Elinor, élevée depuis toujours par sa grand-mère, méprise profondément sa jeune soeur Frances. J'ai bien aimé découvrir cet aspect qui avait jusque-là été laissé un peu sur le côté.

J'ai trouvé que le roman devenait plus angoissant, principalement à cause de ce qui se cache d'inquiétant et de mystérieux dans cette maison. J'ai été happée par cette histoire et je suis impatiente de découvrir ce qu'on nous réserve par la suite !
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Je suis la première surprise, car je sors totalement de ma zone de confort avec cette saga, mais je me régale de cette histoire légèrement fantastique se déroulant dans l'Amérique profonde des années 30, un peu comme quand je me délectais des sagas de l'été à la télé étant petite. J'ai la même addiction pour elle !

Que n'ai-je poursuivi plus tôt la lecture de cette saga ? J'avais trouvé le premier tome un peu tiède, cela ne fait que se réchauffer depuis et ce tome est une petite apothéose en soit. du fantastique, de l'action, des histoires de famille, du drame, c'était parfait ! J'ai aimé de bout en bout les aventures de la famille Caskey et de la rivalité entre Elinor et Mary-Love qui entraînent toute leur famille derrière elles.

Dans ce tome, on est vraiment en plein dans leurs tensions communes. Après un bref détour par la situation de Queenie et son affreux époux Carl, qui permet de dénoncer à nouveau les violences conjugales et l'inaction de la police avant que le pire n'arrive, on se concentre à nouveau sur ce qui oppose les deux femmes : le rôle de chef de famille, les affaires de la scierie et leurs enfants. Passionnant et étrange. Étrange car le fantastique se retrouve de plus en plus mêlé à l'histoire dans ce tome sobrement intitulé "Maison" et qui porte si bien son nom car tout est parti de là. L'auteur tisse à merveille sa toile avec l'étrange placard de cette demeure d'un côté, les terribles maladies qui y frappent certains de ses habitants, et la rétrocession des droits que Mary-Love tarde à faire. C'est la maison de tous les drames et toutes les convoitises.

Michael McDoweel nous passionne ainsi, dans ce cadre lointain d'Amérique des années 30 où le crack boursier a lieu, pour les histoires de famille de nos héros. Cela va des relations des adultes avec les filles Caskey. Cela passe par les désirs de rester à flots et de faire fructifier les biens de la famille en ces temps compliqués. Il y a également les tensions entre les antagonistes de l'histoire et le mystérieux fleuve Perdido aux vertus surprenantes. Tout cela tisse une toile entêtante dans ce huis clos loin de tout où les échos extérieurs semblent peiner à se faire un chemin. Ce sont leurs histoires, leur quotidien, qui prévalent et ça se comprend pour l'époque, mais le relent étrange introduit par Elinor perturbe tout, insidieusement, sans que les habitants s'en rendent compte.

J'ai en tout cas adoré la plume de Michael McDowell sur ce tome. En dehors de ce fantastique qu'il parvient à glisser discrètement l'air de rien, quand on ne s'y attend pas, dans les interstices de l'histoire. Il faut preuve également d'un talent certain lors de l'écriture des scènes d'action, que ce soit lors des violences de Carl ou lors des réponses d'Elinor. C'est assez glaçant à lire et très cinématographique. On se croirait dans un Westeria Lane (Desperate Housewives) fantastique ! Mais il est tout autant doué pour la douceur, quand il décrit les relations entre Elinor et sa famille lorsqu'il s'agit de la soigner longuement ou juste quand il décrit et raconte cette dernière à la vie si différente de sa soeur aîné. Il m'a beaucoup touchée.

Série surprenante, lecture addictive, Blackwater est en passe de devenir ma saga des prochains mois, comme l'avait prévu son éditeur à sa sortie, ce que j'aurais dû écouter. Avec ce tome, le fantastique commence à pénétrer par l'ensemble des pores de l'histoire et c'est aussi fascinant qu'inquiétant et entêtant. Les Caskey n'ont pas fini de nous surprendre je le crois et je repartirai volontiers découvrir le sort que leur réserve ces prochaines années.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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