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Eh bien! Un Blackwater très actuel, sous fond de violence conjugale et de difficultés économiques. La famille Caskey après le bouillonnement d'effervescence des années 20, ces années folles, doit maintenant affronter la Grande Dépression qui s'installe sur les Etats-Unis dès 1929, après l'effondrement de la Bourse.
Ce tome est plus sombre, plus inquiétant aussi. Les temps sont durs et chacun essaie de sauver sa peau et ses investissements.
Mary-Love et Elinor s'empoignent toujours mais on sent un essoufflement et un raffinement dans les méthodes. Frances grandit et développe de drôles de lubies envers une chambre d'amis et sa santé est souvent précaire.
Le clan se déchire et se réconcilie sauf Grace et James qui sont toujours très unis. « Chacun était déterminé à se sacrifier pour le bien et le confort de l'autre. » Grace est fascinante dans sa détermination à vivre sa vie hors du clan.
J'ai bien hâte de voir où tout cela va la mener.
En fait, j'ai trop envie du tome 4 que je viens de réserver à la médiathèque. Perdido est une vraie drogue douce qui déjà me manque, avant même d'avoir épuisé toutes les ressources des trois prochains tome.
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Nous retrouvons la famille Caskey, quelques années après les événements du roman précédent. L'animosité entre Mary-Love et sa belle-fille est connue de tous : aucune des deux n'accepte d'entrer dans la maison de sa voisine, pourtant si proche. Entre les deux, Oscar a clairement choisi le camp de sa femme, mais Mary-Love arrive à le maintenir sous sa coupe — du moins, le croit-elle — en refusant de l'aider financièrement. Oscar est un dirigeant capable, mais vit d'un seul salaire alors même qu'il fait tourner et prospérer les scieries familiales qui enrichissent sa mère et son oncle.

Ce tome est surtout l'occasion d'assister à l'opposition naissante entre les deux filles d'Oscar et Ellinor : Myriam, littéralement donnée à la grand-mère Mary-Love en échange de la maison, est façonnée par celle-ci ; alors que Frances grandit auprès de ses parents, et devient une fille sage, voire trop sage.

Myriam apparaît peu à peu comme une pimbêche attirée par le luxe ; elle méprise sa benjamine qui vit dans une famille aux moyens plus modestes et, plus généralement, se détourne de ses parents. Elle fait la fierté de Mary-Love.

La petite Frances, quant à elle, a peur dans la maison. Elle évite la chambre d'ami, et pense que quelque chose de malveillant est caché dans la penderie. Ou est-ce un effet de son imagination ? Peu à peu, le lecteur comprend de Frances « sent » des choses : elle a un instinct pour repérer le surnaturel malfaisant. Mais Frances tombe malade.

Ceci n'est qu'un des arcs narratifs de ce roman, où les protagonistes voient leurs relations évoluer au rythme des saisons et de la Perdido qui reste dangereuse. Parce que les créatures marines sont toujours là, tapies au fond de la rivière, tandis que la maison des Caskey cache un autre mystère inquiétant.

Comme les tomes précédents, nous plongeons dans une communauté de l'entre-deux-guerres du Sud des États-Unis, traditionnel et inégalitaire, avec une touche de fantastique « à la Stephen King ». La galerie de personnages reste un des points forts de cette saga familiale mâtinée d'horreur, et je suis curieuse de connaître la suite.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Le mystère s'approfondît, cette fois c'est autour de la maison de Oscar et Elinor qu'il plane, il s'est épaissi au fil de la saga et Elinor, au centre de tout cela le maintient à la surface de la Perdido. On découvre avec plus de détails les relations entre les personnages, notamment entre Miriam et Frances, les deux soeurs dévoilent leurs différences et leur inimitiés, il faut dire que leur éducation ont été à l'opposé, entre Mary Love qui a éduqué Miriam dans l'opulence et le mépris des autres et Frances à qui Oscar et Elinor ont tenté d'apporté un équilibre malgré les médisances de leur grand-mère.

Les événements fantastiques, parfaitement dosée, donnent à l'ensemble une ambiance fascinante et addictive. Chaque tome est différent du précédent et apporte sa pierre à l'édifice, la série Blackwater n'est pas qu'un effet de mode mais une histoire intelligemment construite dont le succès est pour moi parfaitement justifié. La familiarité du décors et des personnages permet de se sentir dès les premières pages, immergé dans l'histoire et on se précipite afin de découvrir ce que l'auteur a pu imaginer nous faire vivre cette fois. Où va t-il nous embarquer et comment compte t-il faire évoluer cet univers si riche que je peine à chaque fois à quitter?
Lien : http://livresque78.com/2022/..
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Je ne sais pourquoi au final j'ai continué cette saga si je persisterai ce qui est possible car je me dit qu'un tome nommé Guerre peut-être intéressant à lire.

Si le second tome Digue avait été plutôt long à mes yeux malgré moins de 300 pages, que dire du tome la Maison, j'ai aimé le premier tome la Crue car il se passait un petit peu de chose mais au fur et à mesure de ma lecture il s'en passe de moins en moins avec le petit côté un peu mystérieux du premier tome qui s'efface de plus en plus.

Cela se lit toujours aussi rapidement en une soirée pour ma part mais punaise ce que j'ai trouvé cette lecture chiante, il ne se passe pas grand chose, le style est plat, ennuyeux au possible, on sent que le récit date.

Il suffit d'ailleurs de voir le nombre de lecteurs du tome 1 et celui du tome 3 pour constater que la moitié des lecteurs ont disparus.

Quand je pense au nombre de page final pour cette saga, aurai-je tenu si ce récit aurai été écrit d'un bloc? J'ai de gros gros doute la dessus, un auteur devant à mes yeux mettre un minimum de suspens ou d'ingrédients d'intérêts pour le lecteur qui ici manque cruellement.
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Le temps passe à Perdido. Tandis que les conséquences de la crise de 1929 et la Grande Dépression touchent peu à peu la petite ville, Miriam, la fille aînée d'Elinor, est élevée par Mary-Love tandis que Frances, la cadette, vit avec sa mère et Oscar, à moins de vingt mètres de son aînée. Mais tout oppose les deux soeurs, tant dans leur éducation que dans leur caractère, et, elles se côtoient très peu. La maison d'Elinor recèle bien des secrets angoissants que seule la jeune Frances, à la santé frangile, semble suspecter…

J'apprécie vraiment la manière dont Michael McDowell construit son intrigue, avec des passages où le temps semble s'écouler lentement, puis où tout se précipite, avant un bref retour au calme. On a l'impression réellement de suivre le cours d'une rivière et la vie des protagonistes de l'histoire n'a rien d'un long fleuve tranquille ! Surtout que le le poids du fantastique devient de plus en plus pesant, à mesure que le roman avance ! Même s'il est toujours savamment dosé, il devient de plus en plus angoissant et, au mystère qui entoure Elinor et la rivière vient s'ajouter celui qui pèse sur la maison d'Elinor. La fin de ce tome est particulièrement inattendue et marque un tournant dans l'histoire qu'il me tarde de découvrir dans le tome suivant !
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Nous voici en 1928. La nouvelle génération commence à prendre de la place dans le récit. Les enfants grandissent. Grace, la fille de James, est la première à quitter le nid qu'est Perdido pour la famille Caskey en partant faire ses études à l'université à Nashville. James son père, ne restera pas seul longtemps puisqu'il va quasiment adopter Danjo, le fils de Queenie, afin de le protéger d'un père violent et d'une fratrie pas tout-à-fait modèle. du côté des filles d'Elinor, Miriam et Frances, on a l'impression de voir un miroir de de la bataille que se livrent Elinor et Mary-Love.

Alors que la crise de 1929 commence à faire des ravages dans tout le pays, la petite ville et l'univers des Caskey semblent être épargnés. L'activité des scieries continue, avec plus ou moins de succès pour les trois familles propriétaires.

Les personnalités sont plus étoffées. Frances apparaît dans toute sa fragilité, Queenie s'installe, Miriam et Mary-Love esseulées semblent moins présentes, et alors qu'Oscar prend des distances vis-à-vis de sa mère, le mystère qui plane autour d'Elinor est toujours aussi épais même certains aspects de son caractère sont mis en avant. Alors que la famille semble enfin unie le destin pourrait changer la donne. À moins que quelqu'un ne lui donne un coup de pouce…

Ce troisième tome nous permet de rentrer encore plus dans l'intimité du clan, dans la société qu'ils représentent : un monde un peu à part. L'écriture reste plaisante et l'intérêt maintenu avec ce mélange de réalisme historique et la juste dose de surnaturel qui reste la marque de la série. Ce qui m'a ferré dès le premier tome continue à fonctionner et les 240 pages sont avalées avec rapidité. Une fois encore on tourne la dernière page en ayant envie de se précipiter sur la suite. N'est-ce pas le but d'un roman-feuilleton ?

Sur la forme, la couverture est toujours un petit bijou. J'apprécie particulièrement des 4 médaillons de portrait de femmes de profil et les détails de la 4ème de couverture.
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Étrange maison que celle d'Elinor...
Francès y est atteinte d'une maladie étrange et est toujours persuadée que la penderie de la chambre d'amis recèle "quelque chose" ... Ses terreurs sont nombreuses et rythment sa vie. Pendant ce temps le conflit larvé entre Elinor et Mary-Love atteint son paroxysme... Et encore une fois des morts surprenantes parsèment le roman.
Toujours cette étrange ambiance fantastique/horrifique pimentant la chronique familiale que j'apprécie beaucoup et qui m'a happée dès le premier tome.
Je reste captivée par cette série et j'ai hâte de lire la suite.
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Après avoir été complètement happé par le premier tome et plutôt déçue du deuxième, je ne m'attendais pas à grand chose avec ce troisième, mais j'ai été complètement conquise !

Le clan Caskey continue de ce déchirer. Alors que la guerre entre Elinor et sa belle-mère bat son plein et que d'autres crises, conjugales, économiques ou existentielles font leurs apparitions, dans la plus grande maison de la ville, celle d'Elinor, les mauvais souvenirs rôdent et tissent leurs toiles mortelles.

J'ai été ravie de retrouver Perdido et ces habitants. Plus les tomes avancent et plus on prend plaisir et suivre les péripéties de cette famille que l'on commence à bien connaître. L'écriture est vraiment addictive, la lecture défile à vitesse grand V et l'on ne veut qu'une chose, s'enfiler les tomes suivants !

Ce tome-ci est clairement mon préféré pour l'instant ! L'histoire avance bien, avance vite ! Les rebondissements s'enchaînent, tantôt dramatiques, tantôt mystérieux et je dirais même terrifiants !
Une lecture prenante, qu'on ne veut pas lâcher et qui m'a emmené où je ne l'aurais jamais imaginé. Encore beaucoup de mystères planent autour d'Elinor mais c'est justement ce qui me plaît.

Ce n'était pas un coup de coeur mais une excellente lecture ! Les tomes suivants m'attendent dans ma PAL mais je vais laisser durer le plaisir quelques temps pour que ça ne ce termine pas trop vite !
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Un tome qui se dévore, avec beaucoup plus d'action que les 2 précédents. Des rebondissements, du suspense, plus de fantastique, ce roman est beaucoup plus sombre. J'ai également apprécié qu'on avance dans le temps de quelques années sur fond de crise boursière et de grande dépression.
C'est simple lorsque je l'ai commencé j'ai eu qu'une envie connaître le déroulement et l'histoire de ce tome mais toujours tiraillée par le fait qu'il se lit trop vite…

Un sacré divertissement vivement que je me procure le tome 4 !
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Ah ! voilà le tome que j'attendais en entamant cette saga !
Parce qu'elle m'intrigue beaucoup, depuis le début, cette maison construite sur une perfidie, offerte sous conditions, espérée mais non habitée pendant de longs mois… le cadeau empoisonnée de Mary Love à sa chère et tendre bru.
Bien plus que les querelles de voisinage qui m'ont un peu agacé dans le premier tome (j'ai bien assez affaire avec ma propre belle maman !) c'est la ville de Perdido, son étrange position enclavée à la confluence de deux rivières, ses scieries, ses belles demeures bourgeoises et leur architecture sudiste qui avait retenu mon attention.
Dans la grande villa d'Oscar et Elinor, la sérénité n'est qu'apparente. La jeune Frances sent que quelque chose ne tourne pas rond ici, mais c'est un sentiment de peur diffus. Pourtant, quand un événement inattendu l'oblige à emménager dans la chambre d'amis, celle qui abrite l'étrange penderie de sa mère, l'inquiétude se mue en véritable terreur…

Pas mal de rebondissements dans ce troisième épisode, avec un tempo qui s'accélère et des enfants qui grandissent, prenant peu à peu toute leur place ainsi qu'un nouveau statut dans la hiérarchie Caskey.
Le brouillard s'épaissit encore sur les étranges moeurs qui anime la famille et j'avoue avoir été choquée par les échanges d'enfants entre les membres du clan, comme s'il s'agissait de marchandises.
Tout est sournois, brumeux, vaseux, dans les relations partagées par cette famille,
et le lecteur vacille entre impression de normalité et sentiment de malaise, comme un funambule au bord de l'abîme. Jusqu'au final endiablé et (presque) inattendu…
Un rythme plus soutenu et une part grandissante laissée au côté fantastique, je n'en attendais pas moins pour me motiver à lire la suite.
Pari gagné pour cet opus que j'ai trouvé particulièrement réussi.
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