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sur 1367 notes
Une histoire de vengeance, de trahisons et d'ambitions dans le New-York de la fin du 19e siècle.

D'un côté les Stallworth et son patriarche James Stallworth, une famille aisée et influente des beaux quartiers de New York. de l'autre, les Shanks dirigée par la matriarche Lena Shanks, une famille de criminelles du Triangle Noir, un des quartiers les plus pauvres et mal famés de la ville.

A priori aucun liens entre eux si ce n'étaient les ambitions démesurées des Stallworth, qui rêvent des plus hautes fonctions de la ville. Leur plan est simple, organiser le « nettoyage » du Triangle Noir pour le débarrasser de ses pires criminels et profiter ainsi des retombées médiatiques. Rien de plus facile quand on compte dans la famille, un juge (James Stallworth), un pasteur (son fils Edward Stallworth) et un avocat (son beau-fils Duncan Phair).
C'est sans compter sur la pugnacité et le désir de vengeance de Lena Shanks et des siens.

« Nous voulions dénicher une famille embourbée dans la corruption, élevée dans le crime, et la voilà enfin. Et celle-là est d'autant plus vicieuse qu'il s'agit uniquement de femmes, d'autant plus encore qu'elles sont à la tête de nombreuses activités délictueuses. Si on inclut Maggie Kizer, nous avons de tout : meurtrière, prostituée, receleuse, faussaire, avorteuse… et on peut toujours accuser les enfants de vol. Il ne manque que le chantage et le kidnapping, en fait. »

Une intrigue plutôt classique mais dont la dimension tragique est accentuée par son atmosphère sombre et inquiétante, qui est à mon sens la grande réussite de ce roman. Michael McDowell nous emmène dans les bas-fonds de New-York, dans ce dédale de ruelles dangereuses et insalubres à la rencontre des laissés pour compte, de ceux qui manquent de tout et qui tentent tant bien que mal de survivre. C'est saisissant de réalisme et tout est là pour nous confronter à la pauvreté, à l'insalubrité et à l'insécurité des lieux. Chaque porte ouvre sur un tripot, un bouge, un taudis ou encore une fumerie d'opium, et le contraste avec l'opulence de la famille Stallworth n'en est que plus frappant.

« Partout dans King Street, des hommes et des femmes titubaient d'un cabaret à l'autre, ivres et tapageurs, la musique étouffée se faisant d'un coup plus forte à chaque fois qu'une porte s'ouvrait à la volée. Cependant, personne ne prêta la moindre attention aux petits chiffonniers qui avançaient au milieu de la chaussée d'un pas laborieux, silencieux, las et lents, taches sombres de misère glacée au milieu des réjouissances du réveillon. »

Les personnages, nombreux, sont bien caractérisés mais auraient sans doute mérités d'être plus nuancés. Cela ne m'a pas empêché de suivre avec intérêt et appréhension le récit, curieuse de savoir qui sortirait vainqueur de la guerre entre les Stallworth et les Shanks.

Difficile de conclure sans saluer la qualité de l'édition proposée par Monsieur Toussaint Louverture. La couverture imaginée par Pedro Oyarbide est un petit bijou plein de détails qu'on se plait à découvrir et à explorer.
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Un sacré scénariste ! 500 pages qui se lisent d'une traite. C'est différent de la saga des Blackwaters et bien plus noir !
On est plongé dans le New-York du XIXe siècle où la population est scindée en 2 catégories bien nettes : les riches et leurs pouvoirs malsains d'un côté, les pauvres et l'injustice de l'autre. Nous suivons 2 familles que tout sépare mais dont on va vite comprendre leur lien. Et vive les femmes ! Comme dans Blackwaters, les femmes tiennent les 1eres places ! Bonne lecture!
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Au printemps dernier, Michael McDowell était un illustre inconnu pour moi ... j'ai été très emballé par la parution en feuilleton de "Blackwater". J'ai donc attendu avec impatience la parution de ce nouveau livre "Les Aiguilles d'or" ... C'est déjà un vrai et bel "objet livre" : la couverture, la traduction sont très très bien (sauf l'allusion à la messe alors que dans un office protestant presbytérien on parle de culte). Nous voilà donc au tout début du récit dans la nuit du 31/12/1881 au 1er janvier 1882 à New York ; deux quartiers sont présentés : les quartiers bourgeois et le quartier mal famé et pauvre qu'est le Triangle Noir. Deux familles vont s'affronter tout au long du récit. D'une part, les Stallworth dont le patriarche est juge, le fils pasteur presbytérien et le gendre avocat : ils sont Républicains et se veulent être les tenants de l'ordre, de la rigueur, de la morale. D'autre part, les Shanks : ils sont démocrates et représentent le brigandage, le vol, le meurtre, l'absence de moralité. le récit - très américain - nous amène dans ce New York en clair obscur de la fin du XIXe siècle. Un bon moment et, même si l'auteur est mort depuis 1999, ce fut une belle découverte !
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Tic-tac, tic-tac, les aiguilles des horloges de New York sonnent minuit, mais pas un minuit comme les autres.
Le minuit qui fait basculer les aiguilles du temps d'une année à l'autre et en l'occurrence de 1881 à 1882 :
"Pour la mère irlandaise qui errait dans le quartier de Battery Park et dont le nourrisson venait de périr dans ses bras ; pour le boucher italien qui venait de vendre son dernier morceau de viande de cheval avariée aux squatteurs du terrain vague au-dessus de la 80e Rue, et pour tous ceux entre les deux ; pour les pauvres dont la pauvreté était telle qu'ils en mourraient bientôt, pour les criminels dont les actes n'offraient aucune garantie contre la misère à laquelle ils essayaient d'échapper, pour les gens relativement prospères et modérément respectables, pour les gens modérément prospères et particulièrement respectables, et pour les très riches qui n'avaient pas besoin de se soucier de leur respectabilité, l'an de grâce 1882 venait de débuter."

Mais, selon que le se trouve du bon côté du cadran des quartiers new yorkais, la vie et le temps ne s'écoulent pas de la même manière.
Comme minuit s'oppose à midi, l'obscur s'oppose à la lumière, la richesse s'oppose à la pauvreté, le vice s'oppose à la vertu, le triangle d'or s'oppose au triangle noir.
Et les Shanks s'opposent aux Stallworth...
À moins que cette vision soit celle d'un prisme inversé car de quel côté est la lumière ?, de quel côté est la richesse ? , de quel côté est le vice.?....
À moins que ce soit les Stallworth qui s'oppose aux Shanks...

Tic-tac, tic-tac les aiguilles du temps filent au travers des vies de ces 2 familles.
Mais les aiguilles peuvent révéler sous diverses formes...
Les aiguilles qui servent à tisser une trame telle celle de ce roman rudement bien ficelée.
Les aiguilles qui me font penser irrémédiablement au fil de la vie, aux fils des vies...
Et qui pense fil, vie et destin, donne à renvoyer au mythe des Parques, ou des Moires.
Celles que Hésiode, dans sa Théogonie [v 211-226], présentent ainsi :
"Nuit enfanta l'odieuse Mort, et la noire Kère, et Trépas. Elle enfanta Sommeil et, avec lui, toute la race des Songes – et elle les enfanta seule, sans dormir avec personne, Nuit la ténébreuse. Puis elle enfanta Sarcasme, et Détresse la douloureuse, et les Hespérides, qui, au delà de l'illustre Océan, ont soin des belles pommes d'or et des arbres qui portent tel fruit. Elle mit au monde aussi les Parques et les Kères, implacables vengeresses, [Clothô, Lachésis, Atropos, qui aux hommes, lorsqu'ilsnaissent, donnent soit heur ou malheur.], qui poursuivent toutes fautes contre les dieux ou les hommes, déesses dont le redoutable courroux jamais ne s'arrête avant d'avoir au coupable, quel qu'il soit, infligé un cruel affront. Et elle enfantait encore Némésis, fléau des hommes mortels, Nuit la pernicieuse ; – et, après Némésis, Tromperie et Tendresse – et Vieillesse maudite, et Lutte au coeur violent.".*
Clotho, "la fileuse", tisse le fil de la vie ;
Lachésis, " la Réparatrice" , le déroule ;
Atropos, " l'Inflexible" le coupe.

Et finalement c'est un peu de tout cela que l'on retrouve dans ce roman aux multiples écheveaux, le côté sombre et par moment des éclairs de lumières. Deux classes que tout oppose, et deux morales diamétralement opposées.
Mais la force de l'auteur est d'éviter de tomber dans un manichéisme trop facile, il donne une vrai consistance à ses personnages, et en même temps une réelle ambiguïté, mais telle Ariane confiant son fil à Thésée, on fini par s'attacher à ces personnages, alors, certes, il y a ceux que l'on adore détester et à l'opposé ceux que l'on déteste adorer...

L'autre force de ce roman, c'est que tel un artiste de précision, l'auteur semble utiliser la pointe d'une aiguille, pour ne pas dire d'un pinceau, pour créer ses ambiances, ses décors, ce New-York de la fin du XIXe et ses dérives
"Maggie devint dépendante à l'opium durant sa période d'indigence et d'errance dans les rues. Ce n'était pas seulement que les rêves causés par la drogue la détournaient avec clémence de l'infortune de sa destitution, mais aussi que l'opium coupait l'appétit et coûtait moins cher que la nourriture. Si l'on parvenait à se procurer un peu d'argent, acheter au coup par coup les boulettes gluantes vous donnait le droit de rester toute la journée allongé sur les couches de la fumerie ; et sur ces paillasses molles dans des pièces obscurcies, au fond de caves aveugles, les jours s'évanouissaient en heures et des semaines entières s'écoulaient comme s'il ne s'était passé que quelques sulfureuses journées. Une fois, elle s'était rendue à la fumerie en bravant une épaisse couche de neige et quand elle était ressortie, un printemps radieux régnait sur Washington Square et Battery Park."

Et puis il y a ces aiguilles d'or :
"— Une aiguille ?
— Une sorte d'aiguille, dit-elle en haussant les épaules. Une aiguille de Chinois, si vous voyez ce que je veux dire. Elle était en or.
— Pour l'opium ? »
Lady Weale acquiesça."
Mais là dessus je n'en dirai pas, à chacun de se laisser prendre dans les mailles du filet qu'est ce roman...

Tic-tac, le temps passe Tempus Fugit
" Seule restait la montre. C'était une pièce de valeur – de fabrication suisse – et l'intérieur du boîtier était gravé : CYRUS WESTON BUTTERFIELD, DE LA PART DE SON ÉPOUSE DÉVOUÉE. TEMPUS FUGIT, 1871."

L'expression, dont on ne retient qu'une partie, écrite par Virgile dans les Géorgiques : " Sed fugit interea, fugit irreparabile tempus, singula dum capti circumvectamur amore", ce qui signifie : "Mais en attendant, il fuit : le temps fuit sans retour, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail."
Et je dois bien avouer qu'elle sied parfaitement à ce roman alors prenez le temps de le lire, vous verrez le temps défiler à une vitesse folle, et vous errerez prisonnier de l'amour du détail de l'auteur....

" Aucune ville n'a la mémoire plus courte que New York. Deux mois avaient passé – novembre et les derniers vestiges de l'automne, décembre annonciateur de l'hiver"
Et voilà que déjà 1883 pointe à l'horizon....

(* Hésiode - Théogonie - Édition du Centenaire Les Belles Lettres)

PS : merci aux amis pour cette LC remarquable
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Autant j'avais été un peu déçu de Blackwater, autant là je suis agréablement surpris de ma lecture. On retrouve certes la même plume que j'apprécie toujours autant, mais le résumé correspond à ce qu'on retrouve au sein du roman. En fait, le livre dépasse même mes attentes 😍

La qualité matérielle de l'objet livre est exceptionnelle, comme toujours nous ne pouvons pas être déçu. Les éditions poches des autres maisons d'édition n'arrivent que rarement à la cheville de celle-ci. de plus, il y a un arbre généalogique au début du roman pour mieux comprendre les liens entre les personnages concernant les Stallworth et les Shanks.

L'action se déroule dans le New-York du XIXe siècle, dans un quartier difficile où les malfrats règnent en maîtres. Un réseau criminel dirigé par des femmes y est très respecté, malgré les conditions de vie difficiles, la misère et l'atmosphère étouffante. Je dois appuyer le fait que l'ambiance est spéciale et assez noire, pesante. C'est sombre à souhait &#xNaN

D'un autre côté, dans un quartier huppé, un juge s'efforce d'éradiquer le crime. Cette lutte contre le réseau criminel des femmes révèle des aspects sombres et troublants.

Ces deux mondes opposés se confrontent dans une atmosphère menaçante et angoissante. Les scènes sont vraiment très visuelles et percutantes, ce qui peut déranger les âmes sensibles, mais cela me plaît.

Le roman aborde de nombreux thèmes, dont les inégalités, le féminisme, la politique, la justice, les classes sociales, le pouvoir, la drogue, les abus et la recherche, le tout avec des chapitres courts qui maintiennent un bon rythme. Il s'agit d'un roman unique (et non d'une saga), divisé en deux parties : le triangle noir et le gang des femmes.

En bref, un texte à lire au moins une fois dans sa vie.

PS : il sort en Octobre 2023, n'hésitez pas à précommander ✌
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Gros coup de coeur pour la plume, l'histoire, et l'objet en lui-même, qui reflète parfaitement le contenu, le travail d'orfèvre de la maison Toussaint Louverture est royal 💝 avez-vous remarqué le "merci" glissé au-dessus de chaque code barres, et ce depuis le premier volume de Blackwater ? C'est un détail qui me plaît beaucoup et que j'aimerais voir sur tous les livres.

J'ai beaucoup pensé à Stephen King en lisant ce roman, l'écriture est du même genre, le style glauque, qui prend une petite centaine de pages pour se lancer, même si on est dans du baroque, j'ai tout particulièrement aimé le début, cette présentation des décors qui est pétillante. Ah oui, j'oubliais, j'ai eu un détail qui m'a mis sur la voie de Stephen King, c'est une rue, qui me semble être un clin d'oeil, la rue King, qui se trouve au centre de l'histoire, je ne me suis pas renseignée pour vérifier, mais j'ai envie de croire que c'est voulu, et j'ai adoré à chaque fois que j'ai lu le nom de cette rue 🤩

L'histoire m'a fait penser à un conte maléfique, incluant plein de sujets, et dont l'opposition des classes en est la plus importante. Je vais reprendre ce qu'a écrit Mariana Enriquez "les aiguilles d'or est un de ces romans qui se dévorent, et qui, une fois digérés, laissent le goût de ses thèmes puissants, filés dans une histoire impeccable : un matriarcat en plein exercice, la violence de l'arbitraire dans la justice, la solitude des vulnérables, la loyauté des dépossédés, la manipulation de la presse, le fait que toute fortune se construit, d'une manière ou d'une autre, avec des briques d'avidité, de spoliation et de souffrance". (Ceci est imprimé sur le bandeau en papier ajouté au livre)

Tout comme avec le King, il y a un soin du détail pour les personnages, les décors, les actions, tout est tellement bien détaillé que je m'y voyais en petite spectatrice discrète dans un coin de rue (tant qu'à faire, la rue King).

Si je dois dire un seul point négatif, c'est que ce petit bijou se lit très (trop) vite 😅

Bonnes lectures à vous !
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Avec les aiguilles d'or, Michael Mc Dowell nous emmène dans le New-York des années 1880. Là se côtoient toutes sortes de populations des plus riches aux plus pauvres.
Nous partons à la rencontre de deux clans. D'un côté les Stallworth, décidés à asseoir leur fortune et leur réputation en éradiquant la vermine des quartiers miséreux. de l'autre les Shanks, clan matrimonial qui vit de petits délits (avortement, coulage de bijoux et arrangements financiers). Les deux familles se sont déjà croisées dans le passé et Lena Shanks voue une haine farouche au juge Stallworth qui l'a déjà envoyée en prison et a condamné à mort son mari.
Leur nouvelle rencontre sera terrible avec des conséquences catastrophiques. Alors qui sortira renforcé de cette confrontation ? C'est tout le récit des aiguilles d'or.
J'ai été happée par le scénario de l'auteur. Une fois le décor planté, on ne peut plus lâcher le livre, on veut connaître la suite. Cette histoire n'est pas très morale, les personnages peu sympathiques mais c'est vraiment l'histoire qui donne tout l'intérêt à ce roman dont je vous conseille vivement la lecture.
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Chroniquer ce livre m'amène à un dilemme.
J'ai aimé ma lecture (plus apprécié que Blackwater, par ailleurs), l'histoire se lit avec plaisir, la seconde moitié est fantastique de cruauté et de suspense, les personnages réussis et hauts en couleurs... Bref je l'ai dévoré.
MAIS il y a des relents très rances dans l'écriture de McDowell, ce qui était déjà le cas dans Blackwater.
>>> les personnages centraux sont à peu près tous mauvais, ce qui n'est pas un problème. Mais le seul personnage qui a réellement de la bonté est très chrétien, ce qui personnellement me gêne un peu. Mais admettons.
>>> le point réellement gênant, c'est que tous les personnages qui appartiennent au "décor", marins, mendiants, prostituées... sont tous terriblement caricaturaux. Les prostituées sont forcément ricanantes et très vulgaires. Les marins sont tous ivres mort et gueulards. Les mendiants sont fourbes, dorment dans leur vomi etc. Alors certes, les couches "supérieures" en prennent aussi pour leur grade. mais cette façon de dépeindre les miséreux comme un ramassis de moches bêtes et méchants est fatigante, et peut gâcher la lecture.
Gros dilemme, donc !
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Quel contraste entre cette couverture flamboyante et ce récit empreint de noirceur !

Commençons par la forme : le livre en lui-même est un objet magnifique, à la couverture splendide, mélange de rouge, noir et or. Son élégance mérite de lui trouver une place de choix dans chaque bibliothèque !

Le fond ensuite. L'histoire se déroule à New-York en 1882. Elle relate l'affrontement terrible entre deux familles : d'une part, celle du puissant juge Stallworth, qui désire nettoyer le quartier dit du triangle noir où le vice règne (prostitution, salle de jeux, bars,...) ; D'autre part, la famille Shanks, avec sa tête la matriarche Lena, qui tire justement ses confortables revenus d'activités illicites. Cette confrontation va faire des victimes, et la vengeance qui en découlera sera implacable...

Le récit est d'une grande fluidité, nous sommes dans du romanesque pur, et franchement, les pages défilent à toute vitesse. Un vrai plaisir de lecture, malgré le côté très sombre de l'histoire.
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J'avais une petite appréhension avant de lire ce récit car si j'ai beaucoup aimé le premier tome de la série Blackwater, ceux d'après ont été une déception pour moi.

Ici j'avais bien noté qu'il n'y avait pas de côté fantastique comme dans les tomes de Blackwater ce qui m'a du coup un peu rassuré, j'avais également peur vu la grosseur du pavé mais les livres de cette édition se lisent tout de même asse bien et celui-ci comme les autres à une couverture sublime.

J'ai de suite été embarqué par la plume et on sent ici à mes yeux le récit moins daté, le récit prenant place dans le passé cela se sent moins le côté ancien.

J'ai beaucoup aimé le cadre ou se passe, car j'aime beaucoup les actions se situant à cette époque avec l'opulence d'un côté, les gangs et la crasse de l'autre, la prostitution, les enfants livrés a eux mêmes dès le plus jeune âge etc....

J'ai aimé également les combats de femme évoqués dans ce récit.

J'ai plongé dans cette époque avec ces personnages et j'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, si l'auteur écrit d'autres récits de ce type je le suivrais avec plaisir.

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