21.03.2023 #17ème
Quel machiavélique livre que ce «
la femme de ménage » qui en trois parties nous retourne le cerveau !
Freida McFADDEN nous livre dans son prologue une base de suspense qui nous empêche de fermer ce thriller avant d'en savoir plus : la police est présente, un cadavre à l'étage, on reprend les questions d'usage, le narrateur attend qu'on lui passe les menottes, cela ne devrait pas tarder…
Trois mois plus tôt : Millie trouve miraculeusement un emploi de femme de ménage auprès de la merveilleuse Madame Winchester, oisive Nina, toujours débordée à ne rien faire si ce n'est changer de tenues blanches quatre fois par jour, participer aux réunions de parents d'élèves dont elle est vice présidente, maman de l'insupportable Cecelia et épouse du trop beau Monsieur Winchester, Andrew, homme d'affaires richissime.
Millie vient de passer quelques années derrière les barreaux et après avoir été virée de son job de serveuse, virée de son studio, c'est vraiment sa dernière chance de ne plus vivre dans sa voiture Nissan et pouvoir s'en sortir face à son agent de probation. C'est même miraculeux qu'on l'accepte à ce poste, c'est vrai qu'il y a du travail dans cette grande et belle maison et elle est bien déterminée à supporter les sautes d'humeur, les extravagances et « oublis » de sa patronne pour conserver ce poste, surtout qu'elle a repéré le sexy jardinier italien, Enzo… Certes sa chambre aménagée dans le grenier est petite mais le petit lit de camp sera toujours mieux que la banquette arrière de sa voiture et elle a sa salle de bain juste à côté.
La deuxième partie est déstabilisante à souhait puisque l'on revit les mois précédents avec la version cette fois de Nina et un monde nouveau nous apparaît.
La dernière partie est le summum de ce thriller car l'horreur et l'issue sont inimaginables…
Qui a tué qui ? Et pourquoi ?