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sur 210 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avoir un Président qui se soucie du peuple dans un pays au temps de l'effondrement économique, écologique, au temps des conflits sociaux et raciaux, n'est pas une mince affaire, imaginez sous une épidémie…
Ui ui nous avons déjà connu cela.
Et si Bouffanges avec Zombies, nous a interpellé sur ses similitudes gouvernementales et journalistiques avec le COVID, Feed n'aborde pas les mêmes problèmes. Et pour cause, nous ne sommes pas dans la chronologie dramatique au même niveau : dans le roman de Mira Grant, le début de l'épidémie se situe à une vingtaine d'années auparavant et aujourd'hui, les habitants ont appris à vivre avec la menace.

Pourtant, le monde n'a pas tellement changé, les riches vivent dans des zones bien mieux protégés que les pauvres et la course à la présidence reste un sujet important pour les électeurs qui s'appuient encore sur un gouvernement pour améliorer leur vie.

Georgia, Shaun et Buffy sont de jeunes bloggeurs appelés à suivre le sénateur Ryman dans sa course à la présidence, mais un sénateur qui semble « humain » et « soucieux » des autres n'est pas dans le goût tout le monde et les zombies sont finalement de parfaites marionnettes pour bouffer ce qui dépasse des caisses bien rangées…

C'est assez original d'utiliser les zombies pour lancer quelques messages cachés sur la politique et plutôt bien vu, bien soigné… Mais le vrai sujet du roman, est surtout l'INFORMATION. Dès le départ, on nous fait comprendre que l'épidémie s'est propagée à cause des médias privés, tandis que la blogosphère informait le peuple sur les vérités (n'étant pas payées, elles n'avaient pas de raison de prendre parti).

J'ai beaucoup aimé les punchlines entre Shaun et Georgia, qui donnent parfois un ton humoristique, sous un fond dramatique.

Mais mais mais… Bien que l'idée soit intéressante et bien traitée, le sujet a fini par me perdre à mi-parcours. Peut-être le roman a-t-il pris un petit coup de vieux, puisqu'aujourd'hui toute information est ombrageuse qu'elle soit médiatique ou sur réseau social, et qu'elle soit privée ou publique. Difficile de se fier à qui que ce soit, les prises de parti dans ce monde où l'intérêt du bien commun est soumis au chacun pour soi. Et surtout, parce que l'image et le son sont facilement modifiables à loisir. Il est loin le temps où Orson Welles nous faisait peur en lisant à la radio un passage de la Guerre Des mondes. Entre les fortes prises de parti politiques, les filtres, les réels, les vidéos shorts et les IA, tout semble transformé, fictif, rectifié, coupé pour sortir de son contexte, il est vraiment difficile de se fier à quoi que ce soit et pourtant, il n'y a pas forcément de prise de parti, à part peut-être comme dirait ma bibliothécaire : zombifier les gens. Sommes-nous toujours vivants devant ses faux médias qui nous inondent en permanence ?

Peut-être que c'est crédible, qu'en 2012, la blogosphère nous aurait sauvé de l'invasion de zombies en nous expliquant comment les tuer et surtout en nommant le problème, ce que les journalistes refusaient de faire, par bêtise ou déni (on se souvient tous en 2020, Sibeth Ndiaye et ses masques, mais ce n'est pas le seul exemple). Mais en 2024, vers qui ou quoi, nous nous fierons en cas d'épidémies de zombies ? Ni le gouvernement, ni les médias, ni les réseaux sociaux...
Alors, lisez 1,2,3... Zombies ! de Bertrand Crapez, vous en apprendrez mieux sur notre avenir en cas d'attaques zombies.
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Si d'habitude, j'aime donner mon avis "à chaud", j'ai mis un certain temps avant d'écrire celui-ci... En effet, j'ai beau me laisser du temps pour savoir si j'ai aimé ou non cet ouvrage, je n'arrive toujours pas à trancher ! Au début, j'ai eu du mal à rentrer dans cet ouvrage. Si le premier chapitre est très dynamique, les suivants ont parfois été fastidieux. En effet, j'étais face à un univers post apocalyptique différent des autres oeuvres Z. Nous ne sommes pas face au début d'une épidémie, mais bien des années plus tard. C'est quelque chose d'assez original que j'ai peu lu. J'étais donc satisfaite d'avoir un scénario qui change. Ici, les zombies sont le quotidien des survivants qui ont réussi à bien s'organiser pour ne pas se faire dévorer. Or, le virus reste un véritable danger pour tout être vivant. Les humains ne sont pas les seuls à pouvoir être contaminés : les animaux, notamment domestiques, peuvent se transformer et attaquer leurs anciens maîtres. Les autorités ont donc mis au point un système d'analyse permettant d'indiquer si un individu est porteur ou non de la maladie. Cela dit, si un zombie vous a croqué, il est inutile de passer ce test car, comme dans la plupart des oeuvres du genre, une morsure est mortelle. Seule une balle dans la tête pourra vous libérer du pire... D'ailleurs, j'ai trouvé étrange que certains citoyens ne se gênent pas pour aller au restaurant et manger dehors malgré la peur de l'épidémie...

Ce qui m'a surtout surprise, c'est que j'étais habituée aux rescapés vivant dans la pauvreté où tout est contrôlé : les vivres, la lumière, l'eau, etc. Ici, c'est vraiment l'inverse : tout est sous haute technologie ! Par exemple, si vous souhaitez rentrer chez vous ou vous rendre quelque part, vous devrez subir un test vocal et oculaire. Tout est géré par des machines qui ont pour but d'éviter toute contamination. Quant aux douches, préparez-vous, car elles se font à l'eau de javel. Les mesures d'hygiène ou les bilans sanguins sont primordiaux. À chaque fois que vous vous rendrez quelque part, vous subirez un voire plusieurs tests. Mira Grant a assez insisté sur ce système drastique et pénible en montrant que Georgia, l'héroïne, a le droit à une analyse presque à chaque chapitre. le lecteur va donc être face à un monde Z changeant de l'ordinaire. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation, mais cela m'a finalement plu.

En revanche, je dois reconnaître que les côtés médiatisation/blogosphère, vie privée et politique m'ont un peu refroidie. Cela a pris trop de place dans l'intrigue. Je préférais l'avancée de l'enquête, les rebondissements ainsi que les victimes inexpliquées pendant la campagne. le récit a pris une tournure de roman policier et de thriller, ce qui n'était pas pour me déplaire. J'ai pris plaisir à enquêter aux côtés des personnages et, même si je m'attendais au coupable, j'ai apprécié l'intrigue. L'auteure a même su me surprendre, notamment avec un mort que je n'avais pas vu venir, car je pensais que ce serait quelqu'un d'autre qui subirait ce sort... En plus de la narration qui tourne autour d'un sinistre complot, l'auteure ajoute régulièrement des articles de blogs rédigés par les différents protagonistes (Georgia, Shaun, Buffy et la petite équipe), ce qui permet de mieux les connaître. Ces derniers ont fini par me toucher vers la moitié du roman. Au départ, j'avais du mal avec leur caractère, cependant j'ai fini par m'y faire. Je me suis finalement attachée à Shaun et Georgia, ce duo atypique.

Je remercie La tête dans les livres et Salhuna pour la découverte ! "Feed" fut une lecture à la fois plaisante et lassante à cause de certaines longueurs. Les fans du genre Z seront certainement curieux de voir autre chose qu'un scénario traditionnel. La série étant à la médiathèque, je verrai si j'emprunterais la suite plus tard. Pour le moment, je n'ai pas forcément envie d'enchaîner avec le second tome.

Lien : https://lespagesquitournent...
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C'est ma pioche d'août et je me suis dit pourquoi pas en effet une histoire de zombies ! Et en fait ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais . C'est plutôt l'histoire de blogueurs qui sont choisis pour suivre une campagne politique dans un monde infesté de zombie . Mais les zombies font partie du quotidien ,ils sont bien sûr très dangereux mais le monde continue à tourner ...
Donc une histoire de blogueurs qui ne pensent qu'à faire de l'audimat ,qui parlent beaucoup de choses techniques qui ne m' intéresse pas et qui suivent une campagne qui n'en est pas moins inintéressante...autant dire que j'ai failli abandonner et puis il se passe enfin quelque-chose qui prête à intérêt . Finalement après d'autres longueurs , la fin est plutôt pas mal et inattendue . Elle rattrape le roman on va dire . Pour autant je ne lirai pas la suite, pas mon style tout simplement !
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Disons-le d'emblée, je suis une grande fan de tout ce qui touche aux zombies, du coup, je ne pouvais pas faire l'impasse sur Feed. D'autant que Bragelonne a l'habitude de me ravir dans le domaine. Quand je dis ça, je pense à Vivants d'Isaac Marion et à New Victoria de Lia Habel, les deux étant de gros coups de coeur.

Feed n'en sera malheureusement pas un, mais cela ne m'empêche pas de voir tout son potentiel. Ce livre est, en effet, aux antipodes de ce qui se fait en matière zombiesque. Il se veut plus sérieux puisque l'histoire traite des conséquences de la zombification au niveau politique, du rôle essentiel des blogs, et de la liberté de la presse en général, qui ont été les premiers à reléguer l'existence de l'épidémie. On sourit à l'évocation des films de Romero qui, comme c'est souvent répété, ont bien préparé les fans à se défendre. L'humanité a eu vingt ans pour gérer cette crise, et c'est rafraîchissant pour une fois de ne pas vivre les conséquences en direct, mais plutôt de les analyser froidement a posteriori.

Il y a eu un travail considérable de la part de l'auteure pour imaginer ce monde post-apocalyptique et notamment son organisation au quotidien. J'ai énormément apprécié d'aborder des questions essentielles concernant la peine de mort, la possession d'animaux domestiques ou d'élevage, qui sont, ici, susceptibles de devenir des zombies. de même, les tensions politiques sont très bien retranscrites, et les anecdotes partagées par Georgia nous aident à comprendre les différents points de vue.

Généralement, concernant les livres dans ce genre, on s'attend à pas mal d'action avec du dégommage de zombies en veux-tu en voilà. Ici, il y en a un peu, mais elle est atténuée, car l'action est justement retranscrite de manière informative. On analyse plus qu'on ne vit. Les personnages sont un peu blasés par les morts-vivants, qu'ils craignent de manière très relative, puisqu'ils sont au mieux des insectes à observer pour faire les gros titres. de ce fait, l'angoisse du lecteur s'en trouve amoindrie, d'autant que les zombies, en tant que créatures, ne sont pas vraiment décrits. Pendant toute la première partie, j'ai envie de dire que leur présence physique a manqué, ces monstres restant une menace latente, contre laquelle il faut surtout se prémunir.

Côté personnages, j'ai tout bonnement adoré tous les membres de l'équipe du blog que nous suivons. Georgia, notre narratrice, est une jeune femme cynique et engagée. On se prend immédiatement d'affection pour elle, encore plus quand on découvre sa relation avec son frère Shaun, dont le prénom est un joli clin d'oeil au film Shaun of the dead. Dès la première scène, on croit en leurs liens fraternels, et on apprécie le franc contraste entre leurs personnalités. Si Georgia est en quête de vérité, Shaun cherche plutôt l'adrénaline. Les dialogues entre les deux sont tantôt touchants, tantôt hilarants. le troisième membre de l'équipe a choisi de se renommer Buffy, c'est un prodige de tout ce qui touche aux caméras, une petite espionne en puissance. le trio fonctionne très bien, et on ressort ému de certaines scènes…

Feed est assurément un bon livre, porté par un style excellent, qui doit tout à la personnalité de Georgia, cette jeune bloggeuse à l'éthique irréprochable et à l'humour terrible. Malheureusement, il souffre d'un étouffement narratif, car tout du long, Georgia ne dévie pas de sa quête de la vérité, analysant sur le même mode de pensée la politique qui doit gérer les conséquences de cette épidémie. Il y a donc un effet de redondance dans la dose et la distillation d'informations qui m'a fait ralentir l'allure en cours de lecture.
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..
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« Feed » est une histoire de zombies mais pas que. Je pense que c'est ça qui m'a dérangé.. Les zombies sont vraiment mis en arrière plan et, à la limite, s'ils n'étaient pas là, cela aurait pu être presque pareil. Néanmoins, c'est un très bon roman, je suis juste passée à côté parce que je ne pensais pas que tout serait centré sur un complot politique.. Un peu de politique ne me dérange pas mais quand il y en a beaucoup, je n'arrive pas à accrocher.


Il y a une vingtaine d'années, les hommes on trouvé le moyen d'anéantir le cancer et toutes autres maladies plus ou moins graves. Parallèlement, un virus a fait son apparition et a transformé une bonne partie de l'humanité en zombie. Tout le monde a appris à vivre avec, soit en évitant certaines zones à risque, soit en s'enfermant chez eux. Ils ont mis au point des tests qui leur permettent de savoir qui est infecté ou non, avant que le virus prennent totalement le contrôle du cerveau, ce qui leur permet parfois d'appréhender la menace.
Petit à petit, les blogueurs sont devenus importants aux yeux de la société car ils étaient les seuls à prendre des risques et à dire la vérité sur ce virus et tout ce qu'il implique. Les infos passent désormais par eux.
Georgia, son frère Shaun et Buffy sont des blogueurs. Pendant leur course à l'audience, ils se font embauchés par un candidat à la présidence, Ryman, afin d'assurer sa campagne. Leurs découvertes risquent bien de changer leur vie à jamais..


Je dois dire que, dès la première page, j'ai été plus qu'emballé par le récit ! Georgia Mason est la narratrice et l'on peut donc suivre leur quotidien très mouvementé, ainsi qu'en apprendre plus sur ce virus. Il y a plusieurs éléments vraiment intéressants à découvrir et à suivre, tels que l'importance des blogueurs et ce qu'ils font, ou encore les différents niveaux du virus ; grâce à Georgia, on apprend par exemple que l'on peut en être porteur sans pour autant être infecté.
J'ai commencé à décrocher quand la politique a pris toute la place dans le roman.. Comme on le découvre relativement vite, les zombies ne sont pas le sujet principal, c'est bien la politique qui est mise à l'honneur et je n'arrive pas du tout à m'intéresser à ce sujet. J'ai trouvé des passages longs, très ennuyeux et parfois répétitifs. le plus addictif étant l'action avec les zombies, je n'ai pas su y trouver mon compte puisqu'il y en a peu comparé à l'importance de la politique.
J'ai renoué avec ce roman aux cent dernière pages à peu près. Il se passe pas mal de choses inattendues et je ne pouvais simplement pas m'empêcher de découvrir où tout cela allait me mener.


Georgia est le personnage le plus important de l'histoire. J'ai tout de suite accrochée avec elle. Elle est pleine d'assurance, de caractère, de hargne. Elle m'a fait un grand effet et la fin du roman m'a quelque peu.. dérouté.
Son frère, Shaun, est celui qui amène le plus d'action dans le récit puisqu'il est très casse-cou, peut-être un peu trop même. Toujours à la recherche d'adrénaline, il n'hésite pas lorsqu'il voit un groupe de zombies.. On ne lit pas souvent ce genre de scènes mais ce sont pourtant mes préférées..


En finissant ce roman, je me suis dit qu'il était génial. C'est un excellent roman, je ne peux pas le nier. Ce que je peux simplement lui reprocher, c'est cette absence de zombies alors que le sujet est quand même mis sur le tapis. Outre le fait que je n'aime pas la politique, cette intrigue est superbement menée malgré sa complexité, il y a beaucoup de retournements de situations et au final, on ne sait jamais trop à quoi s'attendre pour la suite. Les personnages sont attachants et bien fouillés ; ils sont tous différents et ont tous une place bien définie dans l'histoire.
Je suis certaine que j'aurai plus apprécié ma lecture si la politique n'aurait pas été omniprésente à ce point. Je ne peux pas dire pour autant que ce roman n'en vaut pas la peine car, au contraire, je le conseille volontiers à tous les amateurs du genre.
Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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En résumé, un univers travaillé et des personnages superbes, mais un côté politique beaucoup trop présent pour moi. A savoir donc avant de commencer, qu'il ne s'agit pas d'un roman de survie mais d'un complot sur fond de campagne présidentielle. Ce qui n'enlève rien à la qualité de cet excellent livre. Simplement, ce n'était pas ce que je recherchais.
Lien : http://www.limaginarium.fr/m..
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Il faut peut être se faire à l'idée qu'une certaine littérature engendre un style d'écriture sans relief.
Ce n'est pas simple le roman zombiesque. Arriver à une histoire originale, à savoir éviter le road movie avec un groupe de survivants contre la terre entière, c'est toute une gageure.
Et bien là, nous tenons l'oiseau rare.
Un monde dans lequel les morts-vivants sont un des éléments constituant la société; un élément à éviter bien sur, mais la vie continue par ailleurs: les individus travaillent, se marient, élisent leur président. Le tout dans un climat très paranoïaque avec des tests réguliers de détection du virus, les gens restant cloisonnés chez eux....
Une intrigue classique vient se juxtaposer à cet environnement original: des journalistes (un peu trop caricaturaux) en quête de la vérité, un candidat à la présidence sympathique, un complot industrialo-militaro-mystique....
L'ensemble se tient bien, les épisodes successifs augmentent en intensité jusqu'à une fin sans concession.
Mais le tout avec des longueurs, des répétitions et des répétitions, des dialogues futiles ...
C'est dommage: avec un récit plus dense, moins manichéen, il y avait moyen d'obtenir un vraiment bon livre, toutes catégories confondues.
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Dans ce roman post apocalyptique, l'auteure nous propose de suivre une histoire dans un style que je lis peu : les zombies ont envahis la planète !
En effet, depuis des années, l'humanité s'est habitué peu à peu à ce nouveau mode de vie où le danger est partout.
Georgia et Shaun sont deux jeunes bloggers, frère et soeur, ils sont nés après la diffusion rapide de cette nouvelle maladie qui a décimé les populations. Ils n'ont donc jamais connu le monde que nous connaissons tous aujourd'hui, un monde où l'on peut sortir dans la rue, assister à des concerts ou à toute sorte de rassemblements sans craindre d'être attaqué par un infesté. En effet, ces derniers ont la fâcheuse tendance à chercher à contaminer à leur tour toute personne à leur proximité. Lié à cela et à la peur qu'elle résulte, les autorités ont mis en place de nombreuses mesures de sécurité et notamment des tests sanguins très fréquents pour vérifier la santé de gens à tous moments afin de ne pas propager le virus.
Le monde est donc bien différent. de nombreuses villes ont été abandonnées aux infestés et les zones sont classées selon leur niveau de sécurité.
Malgré tout, la vie continue. Au fil des mois et des articles de ces journalistes, nous suivons la campagne aux présidentielles d'un candidat, celui ci, accompagné de toute son équipe, parcours les États-Unis afin de faire valoir ses projets.
Nos deux bloggers sont bien entendu suivit de toute une équipe, variant les compétences. Georgia, une "rédac" joue sur les faits purs, Shaun lui aime par dessus tout titiller les zombies et ainsi faire de l'audience, et Buffy, leur camarade, manie avec talent tant la poésie que l'informatique.
À eux trois et bien plus, ils découvriront les secrets cachés derrière les infestés.
C'était une bonne lecture malgré le fait que j'ai eu du mal à rentrer réellement dans l'histoire. J'ai beaucoup aimé découvrir Georgia et son franc parlé au fil de ses articles et chacun des personnages amènent de sa personnalité au livre ce que j'ai bien apprécié. Entre zombies, journalisme et carrières politiques, j'encourage vraiment à découvrir cette histoire.
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L'idée de mélanger des attentats terroriste, une élection présidentielle et du journalisme sur fond de zombies était une bonne idée. Dommage que ca soit pas mal de clichés répétés, en effet on voguera entre la bloggeuse courageuse et sa tète brulée de frère, le gentil sénateur sans peurs qui affronte vents et marées pour assurer son mandat jusqu'au bout et je ne parle du méchant pour ne pas spoiler, mais la seule manière de ne pas savoir qui c'est, c'est de n'avoir jamais vu de séries/films/livres sur le sujet.
On nous envoie de la poudre aux yeux des le début : résumés de 4ème de couverture et préface alléchante ou l'on vous conseille de dormir avec une machette et on vous rebats les oreilles avec les habituels conseils anti-zombies, le titre lui-même « Feed »(Nourrir) suivi de son sous titres (La bonne nouvelle : nous avons survécu, la mauvaise : eux aussi) semble clairement indiquer qu'on va tomber dans un roman zombifique ou les héros vont flinguer du zombies à tout va…Et bien non, il s'agit avant tout d'un roman d'enquête (enquête qui se boucle d'une manière un peu simpliste)
Ce n'est pas un mauvais roman en soi, ce n'est juste pas un roman de zombies au sens cliché dont on l'entend, c'est avant tout une enquête, n'étant pas fort mon type de roman, je n'ai que peu apprécier cette oeuvre, hormis la fin qui est un véritable rebondissement.
Je conclus en ne conseillant pas ce roman aux fans d'histoire de zombies et de post-apo mais bien a ceux qui aiment les histoires de complots et les histoires policières.
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