Les portes perdues

Vite lu bien lu, un roman fantastique assez plaisant... mais qui laisse un goût de "trop peu".
Chez Eleanor West, les enfants perdus trouvent asile. Perdus dans notre monde s'entend. Car tous les jeunes qui arrivent là ont visité d'autres mondes, où ils avaient enfin leur place, puis ont dû revenir dans notre réalité.... qui n'était pas faite pour eux.
Nancy, elle, a séjourné chez le Seigneur des Morts. Un monde dont elle a la nostalgie, un monde hors duquel elle a l'impression d'étouffer. Et son arrivée chez Eleanor ne l'apaise pas vraiment.
Surtout quand on retrouve sa camarade de chambrée morte et mutilée dans le couloir......

Drôle de roman que celui-ci! Seanan McGuire égare son lecteur, le trouble tout au long d'un livre qui oscille entre le roman fantastique et la fantasy. Eleanor West dirige une école un peu particulière. Les enfants qui échouent là ont tous un point commun: ils sont allés de l'autre côté du miroir. Ils ont franchi une porte et depuis ne cherchent qu'une chose: y retourner. Certains en souffrent plus que d'autres. Eleanor tente de les protéger, tout en sachant qu'une poignée d'entre eux seulement parviendra à retourner dans ce monde de rêveries.

Comme je le disais un peu plus haut, ce roman désarçonne, trouble le lecteur. Les enfants ont-ils réellement visité d'autres mondes? Ne souffrent-ils pas simplement de troubles mentaux? Ou bien encore, ne serait-ce qu'une métaphore du passage de l'enfance à l'âge adulte? On peut y voir ce que l'on veut. Il suffit de lâcher prise et de se laisser prendre par la main par ces enfants, un rien inquiétants… Certains sont allés dans le royaume des morts, d'autres dans celui des os. L'autrice joue avec le macabre, le gothique. C'est parfois très glauque, parfois féérique. Dans tous les cas, il y a quelque chose d'étrange derrière tout ça. J'ai finalement apprécié cette lecture même si j'ai dû à de nombreuses reprises, renoncé à tout comprendre.

On va suivre dans ce premier tome Nancy qui arrive dans ce nouvel univers. Comme elle, le lecteur tente de percer les codes de l'école. Une mélancolie douce se dégage de tous ces personnages qui pleurent la perte d'un univers chéri, la fin d'un monde. Ces portes perdues deviennent leur obsession mais peu d'élus pourront les franchir à nouveau!

Ces portes perdues, métaphore de l'adolescence tourmentée, sera une lecture idéale pour Halloween!
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Alice au pays des merveilles, Narnia, Ewilan… Les histoires de Portal Fantasy tournent généralement autour d'enfants qui passent de notre monde à un monde fantaisiste, plus ou moins merveilleux ou dangereux. Mais que se passent-ils quand les enfants reviennent ? Comment gèrent-ils ça ?

Eh bien, pas toujours très bien, entre ceux qui ont été traumatisés par l'expérience, et ceux qui, au contraire, ont trouvé dans cet autre monde une réalité bien plus proche de leur personnalité, et qui souhaitent donc à tout prix retrouver leur portail et repartir.

C'est bien tout le propos de Les portes perdues. On rencontre Nancy, une adolescente introvertie, incomprise par ses parents et qui trouve difficilement la place dans la société. Eh oui, l'asexualité n'est pas toujours comprise, ni même acceptée (et au passage, représentation pertinente et intéressante, puisqu'elle montre bien la différence entre asexualité et aromantisme, même si les deux sont parfois liées). Or, Nancy est justement passé par l'une de ces portes, vers un autre monde beaucoup plus compatible avec sa personnalité et ses besoins. Problème ; elle est revenue dans notre monde malgré elle, et doit composer avec ses parents qui désespèrent de la voir en couple et un monde beaucoup trop expansif pour elle, trop coloré, trop rapide. Et comme elle a trouvé un monde qui l'acceptait comme elle est, le retour et les peu de chances de repartir rendent l'acclimatation encore plus dure.

L'histoire se passe dans une école pour adolescents comme Nancy. Leurs mondes sont très différents les uns des autres, leurs problématiques aussi, mais les conséquences restent les mêmes. Pour ces adolescents mal dans leur peau, différents de la norme imposée par la société et/ou leurs parents (trop extravertis, trop introvertis, trop transgenres, trop « bizarres » etc.), il est encore plus difficile de vivre dans notre monde. Un point que je trouve aussi intéressant, c'est que la marginalité n'est pas un totem d'immunité : on peut être marginalisé parmi les marginaux, on peut être marginal ET quand même discriminer les autres etc…

Les thématiques et le pitch de base ne pouvaient que me parler. Je les trouve d'ailleurs beaucoup plus intéressantes que cette histoire de tueur en série au sein de l'école qui arrive comme un cheveu sur la soupe au milieu du bouquin. Comme il n'y a pas beaucoup de PNJ, on devine assez vite l'identité de l'antagoniste, et surtout, comme le récit est beaucoup trop rapide, on s'en fiche un peu des morts, qu'on n'a pas eu le temps de connaître. D'ailleurs, les personnages s'en fichent aussi, apparemment…

Et là, on arrive au principal point noir du livre : son rythme et son manque d'émotions. La novella est très rapide, très factuelle, les évènements s'enchaînent à toute vitesse, ce qui amène des réactions étranges de la part des personnages, dénuées de toute émotion. Personnellement, j'ai eu du mal à m'attacher ou à m'inquiéter pour les personnages, j'aurai bien aimé en apprendre plus sur eux et sur leurs histoires personnelles.

Pour finir, on pourra regretter l'absence d'implication de la protagoniste, même si personnellement, ça ne m'a pas spécialement dérangée. Nancy est en effet complètement passive (ce qui va avec sa personnalité et son monde personnel), elle nous permet simplement d'entrer à notre tour dans l'école, ce qui pourra ne pas suffire pour les lecteurices.

Bilan
J'avoue avoir peiné à accrocher avant la deuxième moitié du livre, la faute sans doute à un rythme trop rapide et une narration factuelle qui n'aident pas à appréhender l'univers et les personnages. Toutefois, les thématiques abordées (mal-être adolescent, marginalité…) sont particulièrement pertinentes avec l'idée de base.
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Premier livre de @Seanan McGuire avec « Les portes perdues »

Je dois avouer que je suis très mitigée sur ma lecture, surtout par le contexte de l'histoire. Dans le résumé, on nous vend du fantastique avec des enfants qui descendent dans le terrier du lapin blanc la nuit et qui réapparaissent….ailleurs. Je m'attendais donc à un univers féérique et fantastique.

Quel fût ma surprise au commencement du livre.
En effet, il m'a été difficile de m'intégrer complètement à l'histoire car l'univers proposé y est peu décrit.
Mais surtout, l'auteur part du principe qu'on connaît le contexte.
Les chapitres sont trop longs, surtout que pour moi il est inconcevable de fermer un livre en milieu de chapitre.

Nous faisons la découverte de Nancy qui a été envoyé par ses parents à l'école d'Eleanor West, suite à sa disparition dans un pays imaginaire dont elle est revenue changée à jamais.
Les élèves qu'Eleanor West accueille au sein de son école le savent d'ailleurs très bien. Chacun d'entre eux doit se réadapter à ce monde et finit souvent par chercher un moyen de rejoindre le lieu de ses rêveries.
Pourtant, dans cette institution qui existe pour les protéger, une ombre se cache derrière chaque pan de mur. Très vite, les meurtres s'enchaînent. Alors, pour survivre, Nancy et ses nouveaux camarades doivent trouver le coupable.

Le 1er tome commence directement sur un quasi abandon? Que dis-je, sur des parents qui ne savent plus comment aider leur enfant... Alors, autant aller les mettre dans le pensionnat d'Eleanor (j'adore ce prénom les gars). Mais est-ce vraiment une safe place?

Il faut savoir s'accrocher pour ce premier tome car nous sommes directement plongés dans une histoire qui part du principe qu'on connaît le contexte. Effectivement, le vocabulaire est bien particulier et non expliqué. On ne va pas se mentir, c'était un peu dur au début mais dicté par une plume enchanteresse, on ne peut que se plonger dans cette histoire et apprendre au fur et à mesure.
Autrement, on est vraiment face à un monde de dingue, rempli d'objets, de vie qu'on aimerait tellement côtoyer !
Les chapitres paraissent assez long mais, heureusement, j'ai la capacité de savoir m'arrêter en plein milieu alors, c'est bon pour moi haha

Tellement de choses sont traités dans ce livre, cela le rend assez dense mais surtout très percutant. Outre l'acceptation de la différence, ce livre met aussi en évidence la capacité des jeunes à être hermétiques aux autres, à les catégoriser sans prendre le temps d'entendre et d'écouter ce qui est dit. Mais attention, Nancy est là pour remettre les choses dans l'ordre
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J'ai été tout de suite attiré par le synopsis, j'ai beaucoup aimé cette lecture et l'univers. le style est très fluide et il y a de la représentation trans et ace parmis les personnages. Mais j'ai trouvé que cela manquait de détails : de détails sur les mondes, des infos sur comment ils sont répertoriés etc. Peut être que dans les prochains tomes nous en apprenons plus ! Aussi certaines choses ne font pas vraiment de sens et sont banalisées ?? Les meurtres, la police qui ne fait rien ? Tout le monde complice quand il s'agit de faire disparaître les corps, la magie dans le monde « réel » ? La directrice qui autorise les ados à faire disparaître les corps des morts ? J

Le résumé m'avait emballée, je n'ai pas été déçue par ma lecture. Que deviennent ceux qui ont disparus derrière les portes ? Dans l'école d'Eleanor, ceux qui reviennent de féérie, des landes ou du royaume des morts n'ont qu'une envie, y retourner. Étrangers dans notre monde, incompris de leurs parents, ces ados fragiles cherchent du soutien, une preuve qu'ils ne sont pas fous. J'ai beaucoup aimé ce roman qui explore le retour difficile de l'autre côté du miroir, le désir de trouver sa place, de se trouver soi-même.

e ne suis pas très adepte des romans fantastiques ou fantasy, mais de temps en temps j'aime bien sortir de ma zone de confort. Au de vu l'engouement pour la saga #blackwater, avant d'investir j'ai regardé ce que contenait ma bibliothèque et là que vois je ? une saga du même acabit, maintenant il restait à savoir ce que ça valait et

si cela allait me motiver à tester Blackwater.

L'avantage c'est que les opus sont assez courts respectivement 208 et 224 pages, idéal pour débuter.

Une plongée directe dans le monde de Lewis Carroll et son mondialement connu "Alice au pays des merveilles. Un conte de fées intemporel et universel, comment ne pas aimer ? Alors oui la magie a opéré et j'ai aimé ces lectures. Une préférence nette pour le tome 2.
Eleanor West tient une pension pour enfants difficiles ou plutôt pour des enfants perdus. Ils ont traversé les portes de leur imaginaire et ne savent plus s'adapter à la réalité ou le monde réel les a totalement délaissé.
Eléanor est là pour les guider, pour trouver de nouvelles portes qui leur permettront de rejoindre le monde qui leur appartient vraiment. Mais les portes apparaissent et disparaissent et il n'est pas toujours facile de les franchir, parfois même ils n'ont plus jamais les franchir et la peur les envahie.
Dans le premier tome des meurtres vont avoir lieu au sein de l'établissement, l'histoire évolue en roman policier au pays imaginaire.

un petit tour sur le blog pour mon avis complet
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J'avais entendu pas mal de bien de cette saga étant donné qu'elle est sortie assez récemment en français, j'ai sauté le pas.

A vrai dire, je suis plutôt mitigé. J'ai trouvé l'univers extrêmement complexe à comprendre, on ne donne quasiment aucune information sur les termes utilisés, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir raté un tome d'explication. C'est pour moi vraiment dommage, parce que l'histoire tout comme le style de l'auteure est incroyable, je suis subjuguée.

Pour les personnages, je dois avouer que les termes étaient abordés de manière un peu trop vaporeuses. On nous précise que certains personnage sont asexuels ou trans avec une volonté de “défendre” ces communautés mais c'est vraiment fait de manière très superficielles. Pareil pour les personnages enfin, j'ai quand même beaucoup aimé Sumi et Kade !

La fin est vraiment à l'image du reste du livre : beaucoup trop rapide pour être appréciée à sa juste valeur...

Pour conclure, c'est une histoire avec un énorme potentiel mais, le format trop court du livre fait que certaines choses sont traitées de manière trop superficielle voire pas du tout.
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Eleonore West, ayant l'apparence d'une femme de 70 ans, mais approche du siècle de vie, tient un étrange pensionnat pour adolescents “La maison des enfants indociles”.

Point commun de ses pensionnaires : ils ont tous traversés d'étranges portes apparues aléatoirement qui les ont menés à des mondes étranges et magiques tous complètement différents. Eleonore a elle-même vécu dans l'un de ces mondes.

On suit Nancy 17 ans qui a vécu dans le monde “Couloirs des morts” avant de retourner subitement dans le monde réel, auprès de ses parents, sans possible retour en arrière.

Comme l'auteur l'évoque, ces mondes font penser à un mélange de l'histoire d'Alice au pays des merveilles et le monde Narnia.

Le rôle d'Eléonore est d'aider ces adolescents “voyageurs” à accepter de vivre dans le monde réel où ils ne retrouvent plus leurs marques, faute de pouvoir y retourner. Leurs parents ne les comprenant plus et pensant qu'ils affabulent, les confient aux bons soins de celle-ci.

Nancy apprend à connaître d'autres adolescents, tous aussi perdues qu'elle, qui essaient désespérément de trouver leur place.

Tout dérape, quand l'un des adolescents est sauvagement assassiné et son corps mutilé : on lui a tranché les 2 mains !

Les mondes décrient par l'auteur sont tous différents, complètement irréalistes et magiques. le temps s'y écoule différemment, dans certains plus doucement, une des ado est pour elle partie 1 an, alors que ses parents lui apprennent qu'elle est en fait partie 12 ans.

Tous les pensionnaires ne rêvent que d'une chose retourner dans “leur autre monde” et cherchent les portes qui pourraient les y ramener.

L'histoire est divisée en 2 parties. Dans la première partie, l'auteur installe l'histoire et nous présente les personnages.

Dans la deuxième partie, les pensionnaires essaient de découvrir qui est l'auteur des crimes.

Un roman très bien écrit avec une précision parfaite dans la description des personnages et de leurs caractéristiques comme des différents lieux évoqués dans le roman.

Je recommande cette lecture pour les fans de mondes fantastiques avec une touche de thriller avec des descriptions bien imagées !
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