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3,57

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
le roman débute la veille des attentats du 11 Septembre, les Calloway ont organisé un diner avec plusieurs amis. Ils possèdent un magnifique loft, sont parents de deux enfants et une situation bien établie.
Tout ce décor parfait va s'écrouler avec la déflagration des attentats du lendemain. Toutes leurs certitudes vont se trouvées ébranlées. Mais petit à petit, une fois le chaos et la compassion passée, ces golden boys vont tenter de reprendre leurs habitudes. Mais peut' on reprendre la vie comme avant ? l' amour est aussi au centre du questionnement. L'enfant terrible de la littérature américaine s'est drôlement assagit la cinquantaine venue, il choisit de raconter ce terrible choc par le prisme d'une famille aisée. C'est bien vu, le ton doux-amer, drôle et léger nous charme avec beaucoup sensibilité et la douleur de la population américaine est plûtot bien décrite. Mc Inerney mets aussi en avant le cynisme de certains et la prise de conscience d'autres., Une belle surprise, moi qui n'avait pas aimé " La fin de tout" un de ces précédents romans.
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Intéressant pour la peinture d'une certaine société américaine, pour le rêve américain qui vire au cauchemar après le 11 septembre, pour les questionnements philosophiques que tout cela provoque.
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J'ai l'impression avec ce livre d'être entrée par la bonne porte pour découvrir Jay McInerney, un auteur dont j'avais compris à tort que sa patte était très proche de Brest Easton Ellis, qui ne me convient pas (toujours pas remise d'American psycho!) et que son oeuvre tournait exclusivement autour de bavardages stériles au sein de la communauté WASP et CSP++ de New York.
Or La belle vie est loin de se limiter à ça, même si le cadre new yorkais privilégié est bien affirmé, les personnages ont le fond et de l'épaisseur nécessaires pour porter une intrigue ambitieuse et emblématique, laquelle étant rien moins que la portée sociologique du 11 septembre 2001 sur la société américaine, et les effets psychologiques sur des individus ayant perdu ce jour-là leur innocence et leur assurance jusque là imperturbable.

Ce qui m'a plu dans le roman c'est le choix d'avoir traduit ce basculement par une histoire d'amour, symbole de perte de repères et de violent sursaut de pulsion de vie, et de l'avoir construit d'une manière qui évite habilement le glamour et le gnangnan : les potentialités de cette histoire d'amour étaient déjà présentes dans les vies des protagonistes dont les mariages respectifs avaient commencé à vaciller longtemps avant les tours, de même que c'est bien avant le 11 septembre que Luke a entrepris son questionnement existentiel en réaction au matérialisme stérile de sa vie, tandis que de son côté le mariage de Russell et Corinne était en besoin d'un nouveau souffle.

Mais ce qui fait la réussite de "La belle vie", c'est son climat: celui d'un New York saisi dans un état de torpeur et de peur latente en dépit du calme revenu, dans lequel les perturbations à la marge prennent une ampleur démesurée. Par quelques images, les chapelles ardentes, l'ombre des immeubles de faible hauteur, les enfants qui reparlent du grand feu, on perçoit ce que la vision de la skyline new yorkaise amputée de ses deux tours a pu avoir de traumatisant.

On a beau ne pas tenir ici un grand roman américain, il laisse une empreinte sur le lecteur à qui l'auteur aura su faire toucher du coeur ce moment fondamental de l'histoire américaine.
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Le seul McInnerney qui m'ait déçu, sans doute parce que le traumatisme subi par les New Yorkais fait de tout écrit sur le sujet quelque chose à part, et que je ne suis pas entrée dans cet "à part" -là... mais on retrouve le style et la jolie écriture des sentiments. Rien que pour ça et tous les petits riens du quotidien qu'il sait découvrir et livrer, on peut se laisser tenter.
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Bon je m attendais à un livre sur les conséquences du 11 septembre dans le quotidien de la vie... J ai été déçue. Au début du livre nous sommes le 10 septembre avant que tout cela n arrive. On partage un repas de la grande bourgeoiserie avec des conversations très stéréotypées et un peu inintéressantes. Puis arrive la deuxieme partie où la lecture devient plus agreable, plus humaine. Corrine rencontre Luke dans les lieux du Ground Zero. Belle histoire d amour mais Corrine ne cesse de culpabiliser. Et puis enfin (car c est tres long) arrive la 3e partie et la fin décevante. Et on se demande pourquoi on a lu ce roman. Je pense qu'il faut être américain pour aimer (peut-être) ou vouloir lire une étude des moeurs américaines de cette époque pas si lointaine.
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Une histoire d'amour et d'adultère sur fond de 9/11. Bof !
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J'ai bien aimé la fin de ce livre qui nous ramène à une vraie dimension et dont les héros pourraient être nimporte lesquels d'entre nous. Dommage qu'il faille passer par des longueurs sur un monde totalement hors du commun, dans un univers de strass!!! Des passages bouleversants de vérité mais trop rares à mon goût
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