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3,57

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Aimer ce n'est pas comme désirer, Luke. Et c'est encore moins comme posséder. »

Je découvre Jay McInerney avec La belle vie et je suis bluffée. J'ai beaucoup aimé ce roman. Ça commençait difficilement avec la vie des richards de l'Upper East Side qui ont leurs petits problèmes de couple et je me disais que ça allait être long… Et puis il y a eu la magie de l'écrivain qui arrive à me faire connaitre plus avant les personnages, les couples, les enfants, les grands parents. J'entre dans les familles, et les Tours s'effondrent.

Tremblements de vie, chute de corps, poussières noires tombant du ciel et la détresse des Newyorkais. Dans les décombres, un homme, Luke, et une femme, Corinne, vont se rencontrer et aider. La nuit ils vont participer à l'entraide, nourrir les pompiers dans une cantine, avec d'autres mains offrant un café chaud. L'attirance s'installe entre Luke et Corinne, la culpabilité aussi. Vis-à-vis des morts qui sont enfouis à quelques mètres, mais aussi vis-à-vis de leurs familles respectives, chacun étant marié (des mariages malheureux mais il y a des enfants…).

Jay McInerney sait décrire le microcosme de l'Upper East Side sous toutes ses facettes avec finesse et drôlerie. Il prend le temps, dans ce gros roman, de peaufiner ses personnages, leurs amis et leurs familles qui ne paraissent pas tous si superficiels que je le craignais durant les premières pages. C'est une plume, pleine d'humour et de cocasseries, qui croque à merveille la comédie de ce milieu du coeur de Manhattan. Grâce à des retours sur les origines familiales de Luke notamment, l'auteur prend le lecteur à témoin de la difficulté d'aimer, et donne une couleur très particulière à cette lecture. La rend juste, de bout en bout. Un très beau roman.
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Acheté au moment de sa sortie sur la foi d'excellentes critiques, oublié sous la pile, récemment ressorti et dévoré en quelques jours… Les critiques ne se sont pas trompés ! La belle vie, c'est celle des Newyorkais qui aiment se qualifier de patriciens alors qu'ils sont simplement friqués, avec leurs codes, leur snobisme et leur mépris social. Ce beau monde est brutalement affecté par la déflagration du 11 septembre 2001, mais, comme la surface d'un étang perturbée par la chute d'un caillou retrouve peu à peu son apparence antérieure, eventually, life goes on as usual...
Très bien écrit, très bien traduit, ce bouquin se lit d'un trait, alliant avec style humour, sens de l'observation et une insondable mélancolie sans laquelle tout cela serait assez vain. Vivement recommandé.
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Première rencontre avec Jay McInerney, et épisode de la saga de la famille Calloway (que l'on peut lire indépendamment), qui oscille entre train-train quotidien dans son loft à Manhattan et ondes sismiques, chocs et revers de l'après 11 septembre …Corrine et Russel incarnent le couple idéal, version urbain chic, gratin mondain, aux abords de la quarantaine le rêve américain dans toute sa splendeur, ils mènent leur barque, c'est la belle vie, scénarisée, dans la représentation, mais cette belle vie ne risque-t-elle de sombrer/voler en éclats devant les événements ?....Une jolie découverte et une plume agréable, j'y retournerai bien volontiers pour les autres épisodes..
Lien : https://lecturesindelebiles...
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Suite de "Trente ans et des poussières", le livre se passe après le 11 septembre 2001. Les héros font tous partie de la haute société new-yorkaise : banquiers, éditeurs, scénaristes. Ils sont tous perdus, certains réagissent et d'autres se laissent aller.

Cette petite société est composée de "moutons" qui se regardent sans cesse pour savoir quoi faire et quoi dire.

La fille d'un des couples illustre bien cela lorsqu'elle raconte le prix à payer pour s'intégrer dans son lycée : vexations style bizutage mais obligatoires sous peine d'une exclusion. On ressent le poids de l'appartenance au groupe, l'adhésion aux valeurs de l'argent. Or l'auteur réussit a avoir malgré tout de l'humour. La rédemption est dans la filiation, semble-t-il. Les errances sont résolues par les enfants désirés et dont les parents sont responsables pour toujours, quoiqu'il arrive ...
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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LA BELLE VIE de JAY MCINERNEY
L'attentat des tours jumelles du 11 septembre va rebattre les cartes dans des couples où l'organisation était déjà bien fragile. Une vie privilégiée à Manhattan, de beaux enfants, de l'argent, tout ce petit monde va progressivement voler en éclat et révéler au grand jour les trahisons. Très bon livre par l'auteur du « dernier des Savage », satyre sociale de ce microcosme et interrogationssur l'amour. C'est la suite de « trente ans et des poussières.
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