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3,98

sur 980 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un très bon roman sentimental, bien écrit, bien rythmé.
Le début de l'histoire est intense, on y découvre Mathilda enfant. Cette partie est relativement dure, perturbante et scotche le lecteur.
Puis, l'histoire fait un bon en avant et on découvre une jeune veuve éplorée. A ce moment là, personnellement, j'avoue cependant ne pas y avoir trouvé beaucoup de plaisir. Dès le départ, on sait ce qui se passera au final. Une jeune femme, très jolie, veuve, se retrouve dans un milieu rude et pas forcément accueillant. Un homme, beau, un peu rustre se retrouve face à elle. Forcément, il y aura des tensions, mais aussi de l'attirance. Bref, à ce niveau là, c'est un roman cousu de fils blancs... Les romans sentimentaux, même si ils sont bien écrits, ont souvent le même plan de construction. Cependant, l'histoire de Mathilda que l'on découvre peu à peu est beaucoup plus intéressante et apporte son lot de surprises. Ca, c'est la bonne nouvelle.
L'auteur a réussi à me garder jusqu'au bout de cette histoire, même si la toute toute fin est vraiment gnangnan à mon goût.
Pour conclure, cette lecture a été mitigée. D'un côté, j'ai aimé découvrir l'histoire de Mathilda dans cette Australie rustique, et d'un autre, Jenny est un personnage que j'ai trouvé peu intéressante, réagissant de façon très superficielle. Cependant, la dernière valse de Mathilda reste un très bon roman sentimental car il existe quand même une histoire de fond intéressante.
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Suite au décès de son mari, Jenny hérite de Churinga, une ferme située au milieu de nulle part en Australie. Sur place, elle découvre une vieille malle avec des journaux écrits par l'ancienne propriétaire, Mathilda. Jenny trouvera dans ces journaux des réponses sur son propre passé. La jeune femme s'initie également à l'élevage de moutons, très loin de son monde artistique et citadin.

Ce livre est un roman sentimental. le style est donc plutôt léger. Il y a quelques clichés mais le lecteur est pris dans le tourbillon de l'histoire de ces femmes, qui de génération en génération ont su maintenir l'exploitation familiale à n'importe quel prix.

Le dénouement est à la hauteur du reste, c'est à dire dans la vague romantique. Il ne m'a pas semblé très crédible. Néanmoins, la réussite de ce roman réside dans la description des paysages de l'Australie, le dépaysement est assuré.

Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Sidney, Jennifer White perd son mari et son fils dans un accident de voiture. A la lecture du testament, elle découvre qu'elle hérite d'une exploitation dans l'outback australien. Son mari et elle avaient toujours rêvé de retourner à la terre mais seule, quel sens a encore ce rêve ? Respectant les dernières volontés de son mari, elle décide malgré tout d'aller voir à quoi ressemble ce domaine de 65 mille hectares.

Citadine, elle n'est pas la bienvenue sur ces terres. Il faudra qu'elle fasse sa place patiemment. Désireuse d'en connaitre plus sur l'histoire de la région et de la maison, elle se lance dans la lecture du journal intime de Mathilda, la dernière propriétaire des lieux, trouvé dans une vieille malle.

J'ai aimé le récit de Mathilda : un beau portrait de femme forte, dans un pays d'hommes, une région rude et une époque où on attendait de la femme qu'elle soit obéissante et servile. Malgré l'adversité, elle a toujours levé la tête, affronté les obstacles et s'est battue jusqu'au bout pour son domaine et la terre de ses ancêtres.
J'ai trouvé le récit de Jennifer plus convenu, plus stéréotypé. Mis à part la révélation finale inattendue, on n'est pas surpris par les rebondissements de l'histoire et sa progression. La disparité entre les deux parcours est trop grande à mon goût.

L'écriture sans surprise nous dépeint cependant de belles images du bush australien à différentes époques, les rivalités entre voisins d'origine anglaise ou irlandaise, la touffeur, la sécheresse, la pluie tant attendue...

Un récit dans le style des « Oiseaux se cachent pour mourir », mêlant histoire de famille, aventure, paysages australiens et romance. Ce n'est pas un grand roman mais il est cependant addictif et permet de passer un moment agréable.
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Pas vraiment de déception : la couverture, les premières pages, le style plat… j'ai rapidement compris que je n'allais pas avoir un coup de coeur mais j'ai fait le pari du dépaysement : l'Australie, ses grands espaces, sa faune et sa flore. J'ai néanmoins espéré à chaque nouveau chapitre être surprise, émue ou tout autre sentiment qu'inspire en général un bon roman.
Hélas, que nenni. le scénario est classique, les personnages frôlent la caricature, les dialogues comme extraits d'un bon Arlequin et le dénouement un peu bâclé.
Dommage car l'histoire de Mathilda est digne d'une tragédie grecque. C'est certainement le personnage qui a le plus d'épaisseur et qui aurait pu susciter chez le lecteur une réelle émotion, compte tenu des épreuves qu'elle surmontent dès sa jeune enfance. L'auteur reste néanmoins en surface et en choisissant d'alterner deux époques, deux personnages, l'ensemble perd de son intensité.
Très jeune Mathilda se retrouve à la tête de Churinga, un vaste domaine où se pratique l'élevage des moutons : sa mère vient de décéder et elle se retrouve seule avec un père alcoolique et violent. Son attachement à sa terre va l'amener à lutter contre des forces contraires : la nature elle-même mais aussi des voisins désireux de s'approprier son héritage.
Cinquante ans plus tard, Jenny se remet douloureusement du décès de son époux et de son fils dans un accident de voiture. Peter lui laisse en héritage de nombreux biens, dont churinga qu'il souhaitait lui offrir pour son 25ème anniversaire. La jeune femme part alors dans l'outback à la découverte de ce cadeau inattendu. Là, la lecture du journal intime de Mathilda, oublié au fond d'une malle, va lui réserver bien des émotions et quelques surprises…
Un roman qui se lit sans déplaisir mais susceptible d'être rapidement oublié.
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fait penser à des sages australiennes déjà lues
un bon moment mais manque quelque chose
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J'ai passé il y a quelques années deux mois à sillonner toute la côté est de l'Australie avec mon amoureux et faute de temps, je n'avais pas pu me rendre dans le coeur de ce pays si fascinant. Ce livre lui rend réellement hommage. Et me donne envie de vite repartir en road trip au pays des kangourous !

Les descriptions de l'environnement, sa dureté, sa sécheresse mais aussi ses grands espaces, la diversité de sa faune et flore, ainsi que les secrets qu'il recèle sont ici mis en avant avec réalisme. On a l'impression de sentir la chaleur, l'aridité, de percevoir la luminosité d'un soleil brûlant la peau, l'électricité statique des orages, de ressentir l'isolement et la propension de l'ouïe à se développer dans ce silence qui entoure Churinga. Sans emportement, ni dénigrement aucun, l'auteur nous livre une vision du bush australien digne d'un reportage sur Arte.

Bon, par contre, j'ai un avis mitigé sur l'intrigue. Je ne spoilerai pas en vous dévoilant les mésaventures de Mathilda et Jenny mais par moments, on se dit que ça fait beaucoup de vécu pour une seule personne. Et surtout, mais ça c'est très subjectif (parce que je connais cette pièce de théâtre et que je l'ai joué), un moment fort du livre a un air de famille avec Incendies de Wajdi Mouawad. Mais ce dernier réussit à maintenir le suspens jusqu'au bout, et nous assomme une fois que le couperet tombe tandis que Tamara McKinley échoue à le faire. C'est peut-être ici le reproche principal que je ferais à ce roman : hormis un ou deux rebondissements le temps d'une page, on devine assez facilement tout au long de l'intrigue ce qui va advenir. L'auteur n'exploite pas assez la densité de la trame qu'elle a mis en place et s'enfonce parfois dans un style trop "Harlequin" quand elle décrit les personnages et les émotions qui les habitent. Néanmoins, les voyages dans le temps permis par la lecture des journaux intimes de Mathilda instaurent une dynamique qui maintient notre attention et donne envie d'avancer dans le récit.

Au final, ça reste une lecture sympathique que je vous conseille si vous voulez voyager au coeur de terres sauvages australiennes.
Lien : http://labiblidemomiji.wordp..
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Ce livre s'ouvre sur Mathilda qui vient d'enterrer sa mère, son seul point fixe la laissant propriétaire d'une exploitation dans l'Outback australien et victime des ressentiments de son père alcoolique. La jeune fille d'à peine 14 ans devra grandir beaucoup trop vite dans un univers exclusivement masculin ou chacun cherche à la dépouiller.
Nous découvrons ensuite Jenny qui a 50 ans d'intervalle vient de perdre son mari et son fils dans un tragique accident. Chez son notaire, elle découvre que son mari a acheté un élevage de mouton avec le projet d'aller y mener la vie dont ils ont toujours rêvé. Elle décide d'aller visiter cette maison afin de décider de ce qu'elle pourra en faire. Là bas elle découvre deux choses: un directeur d'exploitation au caractère renfrogné (mais agréable à regarder) et les journaux intimes de Mathilda pour lesquels elle va très vite se passionner. Un lien semble s'établir entre les deux orphelines malmenées par la vie et nous voila plongés dans une saga familiale intense à deux voix où le passé et le présent se réponde. Un dialogue intense qui permet de découvrir l'Australie sous un angle auquel je ne m'attendais pas. le personnage de Mathilda est intense, fort et fragile à la fois, toujours en lutte contre un destin qui semble s'acharner sur elle. Malheureusement il y a beaucoup de choses trop attendues dans ce scénario à mon sens, les révélations arrivant dans la dernière partie de l'ouvrage n'étant pas vraiment pas une surprise. Je reste du coup sur un bilan assez mitigé pour cette lecture.
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J'avais ce livre sur ma pile à lire depuis un moment. Par quel hasard il y est arrivé, je ne sais, mais je suis heureuse d'en avoir fini la lecture.

Il traite des vies de Jennifer et de Mathilda, dont les histoires se croisent sur les terres de Churinga, station d'élevage de moutons aux tréfonds de l'Australie.

Les écrits de Mathilda font le lien entre les deux femmes. Jennifer y trouve la force nécessaire pour recommencer à vivre, après le décès de son mari et de son enfant de 2 ans.
Mathilda, par sa force, guide Jennifer. La vie de Jennifer se retrouve hantée par la présence de Mathilda, transformée par la vision de l'Outback, les rencontres avec les rudes hommes qui vivent et travaillent ici, éprouvée par la nature sauvage et ses phénomènes.

Ca se lit bien, c'est agréable même si je ne pense pas m'être sentie proche des deux personnages féminins. J'ai frémi pour Mathilda, mais n'ai jamais rien ressenti du tout pour Jennifer, un peu faiblarde.
L'histoire après mariage me parait un peu de trop, mais permet de créer la boucle temporelle. Quand j'ai senti le truc venir, ma réaction a été "Non, pas quand même !!!". Et puis si, quand même. Bon, ça explique bien des choses, mais quand même, c'est un gros chouïa tiré par les cheveux.

J'ai aimé l'évocation de l'Australie et l'aspect circulaire du roman, j'ai aimé les personnages secondaires aussi, notamment Gabriel et sa loyauté incroyable à son peuple, ses traditions, Churinga et Mathilda. J'ai énormément aussi découvrir l'élevage de moutons, et l'évocation des communautés locales qui arrivent à être de minuscules microcosmes, malgré leur taille immense, grâce au téléphone collectif (incroyable !!) et la radio.
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Même si elle n'a pas que des qualités, cette histoire présente au moins celle d'être instructive sur la façon de vivre et les méthodes de travail des éleveurs de moutons du fin fond de l'Australie (sujet passionnant !). Elle nous donne aussi à découvrir la géographie de ce coin perdu où les maisons voisines sont à 500 kilomètres les unes des autres et elle évoque assez bien (même si c'est bien trop "survolé") quelques épisodes historiques (notamment liés au deux guerres mondiales), tels qu'ils ont été vécus aux antipodes.
A part ça... eh bien... comment dire... cela doit ressembler à ces romances à l'eau de rose vendues dans les gares (même si je n'en fait pas mon ordinaire), avec des émotions prêtes-à-l'emploi, que l'on peut coller comme on voudra sur des personnages interchangeables, lesquels personnages ressemblent, eux aussi, à des figurines à découper selon les pointillés, imprimées en quadrichromie sur le papier glacé d'une revue abêtissante qui n'a d'autre utilité que de se cacher le visage du soleil quand on veut siester à la plage : elle, l'artiste urbaine, est malheureuse, mais courageuse, déterminée... et belle comme un coucher de soleil ; tandis que lui, l'Apollon des étables, est malheureux, mais courageux, déterminé... et beau comme un tracteur qui descend de la colline dans un nuage de poussière et les dernières lueurs du coucher de soleil.
Mais, comme tout cela pourrait paraître trop simple, on ajoute quelques embûches et autres quiproquos vaudevillesques qui, hélas, sonnent très artificiels et beaucoup moins mélodieux que le "Je t'aime... moi non plus" de Birkin et Gainsbourg. Et la fin, où la guimauve romantikitsch coule à flot, ne rattrape pas vraiment l'ensemble et s'avère totalement téléphonée depuis au moins 450 pages.
Pour autant, il y a une grosse surprise (je ne dévoilerai rien), mais qui se base sur un embrouillamini de coïncidences (ou d'incohérences, selon que l'on préfère voir le verre à moitié vide ou presque plein) et quelques moments de suspense, mais qui, à trop tirer sur la ficelle (ou le fil blanc), en deviennent un peu (beaucoup, passionnément) excessifs.
Autre élément à charge : l'écriture. Assez peu enthousiasmante, elle se montre, de loin en loin, carrément agaçante. Par exemple, est-il indispensable d'utiliser le mot "interlocutrice" des dizaines de fois, ainsi que, sur la deuxième marche du podium des répétitions injustifiées, le terme "compagne" ? Même si ces deux mots font partie du dictionnaire et qu'il est donc totalement légitime de les employer, n'y a-t-il pas d'autres façons de donner du rythme à un dialogue, en désignant les deux personnages qui se parlent par des pronoms ou des périphrases, voire rien du tout, puisqu'il existe des lecteurs qui arrivent à comprendre comment se déroule ledit dialogue sans qu'on leur tienne la main ? Ces répétitions de mots, qui sonnent bien souvent de manière très étrange dans le déroulement des discussions, semblent n'avoir d'autre motivation qu'une recherche de facilité (à moins qu'il y ait aussi une volonté de faire du remplissage...).
Enfin, même si, comme dit plus haut, on découvre avec beaucoup de précision le décor rude et dépaysant de l'Outback australien, quelques descriptions se complaisent elles aussi dans le kitsch... et les répétitions inutiles.
Ce roman me laisse donc une impression très mitigée, mêlant une pointe d'agacement au plaisir de connaître un peu mieux ce pays. Et il me donne aussi l'envie de trouver d'autres plumes pour me guider dans ma visite romanesque de cette île-continent.
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Ce roman australien de presque 600 pages mérite amplement le qualificatif de 'grand roman'.

Il nous emporte au milieu du bush australien dans une histoire qui mèle réminiscences du passé et temps modernes ...

Véritable sage, luttes intestines entre voisins, secrets de famille, héroïne indépendante, beau mâle au regard de braise ... tous les ingrédients sont réunis pour que l'histoire emporte le lecteur ...

La preuve : je l'ai lu en moins de 24 heures, profitant d'un déplacement parisien et d'une (longue) attente dans un cabinet médical !

Ce n'est peut être pas de la grande littérature, mais c'est le livre à lire si vous voulez tout savoir des moutons australiens et de leurs éleveurs (dans une histoire qui n'a rien à voir avec le secret de Brokeback Mountain)
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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