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Changement de métier.


Suite à ses déboires, Miles n'est plus apte au service actif. Qu'importe, l'Empereur aura toujours besoin des qualités exceptionnelles d'un homme comme lui. Et nous aussi.


Ma première impression à la lecture du quatrième de couverture a été : Aïe, on va s'ennuyer.
Grave erreur. Encore un tome dont on se délecte et re-délecte.
Plus de space-opéra, fini les vaisseaux spatiaux, les combats, la science fiction militaire.
Ce tome est une enquête policière fouillée mais sur fond de vaudeville dans les salon de l'empereur.
On découvre plus à fond les intrigues sentimentales, la société barayanne et la vie des personnages qu'on a appris à aimer dans les épisodes précédents.
Mais surtout : Si on avait peur pour Miles, qui allait passer d'un poste de toute puissance en tant que Naismith à simple civil, on est rapidement rassuré par le poste qu'il va occuper pour trouver le coupable.


Encore un moment de pur bonheur passé avec notre Amiral préféré.
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Dans c'est dans ce tome intitulé "Memory" que Miles Vorkosigan alias Tyrion Lannister dans l'Espâce passe d'agent secret à « maître inquisiteur », mais à l'image du tome intitulé "Un Clone encombrant" c'est trop long au vu du contenu et l'élément déclencheur met bien du temps à arriver (ici il faut attendre plus de la moitié du roman avant que les choses ne démarrent vraiment)

Nous sommes un an après les événements relatés dans "La Danse du miroir", et Miles ne s'est pas si bien remis que cela de sa cryoréanimation tenant quasiment lieu de résurrection. En période de stress intense il est victime d'épilepsie, et avec son métier et son addiction à l'adrénaline les occasions de stresser ne manque pas… Il finit par couper en deux l'otage barrayan qu'il devait libérer (ouf juste en dessous du niveau des genoux, rien d'irréparable), et comme toute personne qui fait une grosse connerie il essaye de masquer les faits. Mais c'est méconnaître l'omniscient Simon Illyan le seigneur et maître de la Sécurité Impériale de Barrayar qui le fait rentrer au bercail et qui le fait mariner avant de lui annoncer l'évidence : finis les exploits de l'amiral Naismith, finies les aventures de l'agent Miles, finie la carrière du lieutenant Vorkosigan… Notre justicier de petite taille broie du noir dans la solitude de la Résidence Vorkosigan (Aral et Cordélia ayant déménagé avec toute la maisonnée pour devenir Vice-Roi et Vice-Reine de Sergyar, la planète qu'ils ont découvert en même temps dans des camps différentes au tout début de la saga), au point qu'on lui envoie des nounous pour être sûrs qu'il ne commette pas une bêtise irrattrapable… Suit une longue phase d'introspection où Miles retarde l'inévitable : consulter pour savoir à quel point il est mal en point, avertir le reste de la famille Vorkosigan, avertir ses Mercenaires Libres Dendarii. Pendant ce temps la maisonnée s'agrandit avec le caporal Kosti portier de la demeure, la chatte Zap (que Miles essaye désapprovisionner avant de ne savoir que faire de ses six chatons) son frère Martin engagé comme chauffeur avant de s'engager dans l'armée, leur mère cuisinière qui se révèle un fin cordon bleu qui attire de plus en plus de visiteurs à commencer par ce crétin d'Ivan et pour finir un drôle de couple que personne n'aura vu venir arriver.
Mais l'événement déclencheur plus que Miles rendu à la vie civile et qui broie du noir, c'est Simon Illyan victime de crises schizophréniques de plus en plus aiguës où il ne fait plus la différence entre le passé et le présent : que le problème vienne de son esprit en dissolution ou d'un bug de sa puce mémorielle, il est mis au secret en raison de tous les secrets d'État qu'il connaît… Miles remue ciel et terre quitte à demander à son frère adoptif Gregor le souverain barrayan de lui confier le titre tout puissant d'Auditeur Impérial pour connaître le fin mot de l'affaire. Il voulait juste avoir des nouvelles de son supérieur et compère des services secrets, il découvre un sabotage manifeste, une tentative d'assassinat donc des possibilités d'intrigues et de complots contre Barrayar à n'en plus finir dans lesquels il se retrouve à la fois enquêteur et suspect : la course contre la montre est lancée entre lui et la ou les taupes des services secrets, alors que l'empereur suspecté d'homosexualité (comme naguère le Comte Aral Vorosigan) a enfin trouvé chaussure à son pied et prépare ses fiançailles et son mariage avec une étrangère issue d'une colonie barrayane encore meurtrie par l'invasion et l'occupation…

C'est bien mais cela aurait pu être mieux : Lois McMaster Bujold est tellement occupée à mettre en scène sa comédie humaine faisant référence à tous les autres romans et novellas de la saga qu'elle en oublie presque qu'elle est dans les cosy mysteries à la Agatha Christie donc faute de suspect et de suspens on devine rapidement le « qui » voir le « pourquoi » là où Miles cogite pendant des pages et des pages en remuant ciel et terre. Il y a aussi un côté très romantique avec tous ses couples qui se font et se défont au fil des pages, dont je vous laisse le plaisir de la découverte. Mais je retiens surtout que Miles passe d'agent secret hyperactif à paladin bureaucratique : lui qui a toujours été en croisade contre les forces obscures de la crevardise, a-t-il enfin trouvé les Chevaliers de la Table Ronde ???
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C'est une excellente lecture. Elle est prenante, même si je l'ai commencée un peu lentement. Puis je me suis laissée prendre par ce tournant de la vie de Miles. Adieu le Miles Naismith qui dirige des opérations intergalactiques d'envergure et bienvenue à Miles Vorkosigan. Il va devoir apprendre à vivre sans gouverner une flotte, et comment dire cela s'annonce vraiment difficile…
Le Miles Vorkosigan du début !
Ce tome m'a permis de retrouver le Miles du début et j'en suis contente. Il est moins sûr de lui et un peu moins imbus de lui-même. On peut même dire que les événements récents l'ont déstabilisé. Il ne sait plus comment faire pour remplir ses journées.
La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Salut les Babelionautes
Je continu ma relecture de cette Saga.
Dans ce tome, Loïs McMaster Bujold fait faire un virage a 180 ° a Miles.
Depuis sa cryo-réanimation Miles est sujet a des convulsions, et lors d'une mission somme toute banale il blesse accidentellement l'otage qu'ils avaient libéré.
Rentré sur Barayar, il est mis très vite sur la touche par Simon Elyan, le chef de la SécImp.
Alors qu'il se pose énormément de questions sur son avenir, Simon Elyan est victime d'un dérèglement de la biochip mémorielle qui lui permet de se souvenir de tout.
Devant cet état de fait, Miles est impuissant car il a été démis de ses yeux d'Horus, symbole de son appartenance a la SécImp.
Mais tout ne semble pas clair dans ce qui arrive à Simon Elyan, et Miles va faire jouer ses relations pour essayer de comprendre.
Ce a quoi il ne s'attendait pas, c'est que sa plaidoirie pour qu'une enquête soit menée, le propulse dans le rôle d'Auditeur Impérial.
Miles est donc "Auditeur Impérial", un poste d'habitude tenu par des Barabayans ayant une longue expérience et une probité exemplaire.
Mais qu'a cela ne tienne!!! Cette autorité va lui permettre de trouver l'identité, le moyen et surtout le mobile de celui qui a réussi a détruire la mémoire du chef de la SécImp.
Contrairement à Alfaric, je n'ai pas deviné le nom du coupable, mais il est vrai que je suis souvent incapable de trouver le coupable quand nous jouions au cluedo en famille.
Merci a Geneviève Blattmann pour sa traduction.
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Finalement Miles n'a pas été ressuscité sans dégâts et il est devenu impropre au service actif. du coup ce roman b'est plus du « space » opéra mais de la musique de chambre … Il se passe dans l'intimité de Miles , voire dans sa tête et il est aussi beaucoup question de couples en formation . Mais ,à la fin , (c'est un peu long et statique , Miles s'ennuie jusqu'à pêcher à la grenade ! ) Miles en sort avec une nouvelle incarnation , celle d'Auditeur Impérial , une sorte de grand Inquisiteur , encore une résurrection !
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Un "Vorkosigan" très particulier qui oscille entre l'Agatha Christie et le roman de la collection Arlequin (SiSi).
Si on excepte quelques décharges de laser malencontreuses, il n'y a pas de combat physiques dans le roman.
On y retrouve y Miles rejeté de ImpSec et confronté à un défi contre le temps.
Beaucoup d'introspection de la part de notre héro et qui gagne en profondeur au fil des pages.
Cela reste une excellent "no brainer" comme disent les anglo-saxons.
On s'amuse, on passe un bon moment et on en redemande.
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Plus de vaisseaux spatiaux.
Plus de batailles mémorables.
Plus d'action.

Mais alors "que reste il?" me direz vous. Et bien il reste le style incomparable de Mme Bujold voyons!! Sa facilité à nous tenir en haleine, à faire vivre pleinement les personnages. Même si l'histoire se déroule exclusivement sur la planète natale de Miles, elle n'en est pas moins captivante. L'intrigue se mets vite en place et nous tient tout le long du roman.

Par contre on commence à sentir que l'imagination s'émousse. La dynamique générale du récit s'essouffle un chouilla. Peut être aussi le coté effronté et brute de Miles qui me lasse. La barre avait été montée tellement haute que le moindre faut pas se remarque.
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Assez bavard et finalement peu riche en action, ce tome de la saga Vorkosigan n'est pas désagréable à lire mais largement dispensable. Si la qualité narrative est comme d'habitude au rendez-vous, rendant la lecture facile et rapide, les dialogues sont un peu moins percutants qu'à l'habitude. L'enquête policière est lente et ne commence réellement qu'à la moitié du livre tandis que la première est essentiellement consacrée aux atermoiements psychologiques du héros. Habituellement si perspicace et vif d'esprit, il met un temps finalement incroyable à trouver un coupable que tout désignait dès le départ. Une petite distraction sans fond réellement développé avec des thèmes à peine survolés.
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- un tome de gros tournant pour Miles et Illyan
- une réussite du point de vue de l'ascenseur émotionnel : on passe par tous les sentiments
- du grand Miles, ça fait du bien de le retrouver dans toutes ses manigances et son humour caustique
- de bons questionnements autour de ce qui fait notre vie et sur comment continuer quand tout semble s'effondrer
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Dans ce tome des aventures de Miles, on le trouve après sa désastreuse résurrection se livrant tout d'abord à des erreurs monumentales avant de se retrouver coincé dans une enquête dont il n'a pas voulu au sujet de la santé du chef de la SecImp : Simon Illyan.Je crois que je plus ça va, plus j'apprécie de voir vieillir le petit amiral (devenu par la force des choses le petit auditeur). Enfin, ça n'est pas réellement exact. Ce que j'apprécie, c'est de voir avec quel talent l'auteur arrive à nous plonger dans la trop grosse tête de ce petit bonhomme.Tenez, par exemple, dans ce récit, le thème central est évidement la mémoire : celle de Miles, qui disparaît à chacune de ses crises, mais aussi celle d'Illyan, qui sera férocement altérée par un collaborateur trop soucieux de servir. Et quand on sait (pour l'avoir vu dans tous les tomes précédents) quelle est la nature des relations entre ces deux personnages, et que Miles explique avec beaucoup d'emphase en présentant Illyan comme une espèce d'oncle adoptif, on comprend quelle importance a pour eux deux la conservation de leurs souvenirs communs.C'est d'ailleurs (pour passer à un autre niveau du récit) que j'ai compris pourquoi [a:Mc Masters Bujold|16094|Lois McMaster Bujold|http://photo.goodreads.com/authors/1199059582p2/16094.jpg] s'était lancée dans la SF militariste : pour pouvoir mieux la tuer symboliquement dans ce tome précis. Parce que jusqu'à présent, même si Miles ne faisait pas que se battre (en cherchant bien, il ne doit y avoir que quatre tomes maximum où il combat effectivement pour la gloire de l'Imperium), il était avant tout un amiral mercenaire habilement déguisé en agent secret Barrayaran. Mais cette fois-ci, il est obligé de détruire le petit amiral, comprenant qu'il n'a plus sa place dans la vie de Miles, et qu'il y a d'autres choses plus intéressantes à faire que simplement jouer de l'arc à plasma. Et c'est ce qui donne, en un sens, plus de force à cette histoire : la profondeur à laquelle nous plongeons (les lecteurs) dans l'esprit de Miles nous permet de comprendre des choses qui (à mon sens) n'ont pas leur place dans une littérature guerrière.Bref, c'est vraiment bien fichu, prenant d'une façon peu commune (j'imagine qu'à un moment donné l'auteur a intégré toutes les leçons des page-turners, mais a choisi de les camoufler si habilement que je n'ai pas vu une seule de ces ficelles), à une réserve près. J'ai l'impression que le traducteur a changé entre les tomes précédents et celui-ci. Un changement désagréable, puisque par exemple, cette fois-ci, Miles et Illyan se tutoient, alors que dans tous les tomes précédents, le vouvoiement est de rigueur. C'est juste une gêne du fan venant de tout relire d'un coup, mais c'est quand même désagréable.Ca ne suffira pas à m'empêcher de vous recommander fermement la lecture de cette histoire passionnante, plongeant profondément dans les arcanes du pouvoir derrière le trône de l'empire Barrayaran.
9782070358298"
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