AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 340 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, le dernier roman de Mathieu Menegaux a été une déception immense. Peut-être que je l'attendais avec trop d'impatience. Peut-être qu'après les coups de coeur pour les deux premiers, l'excellente lecture pour le troisième, j'en attendais trop de celui-ci.

J'avais aimé les trois premières oeuvres pour la sensibilité de la plume et le message fort du récit. Ici, je n'ai retrouvé ni l'un, ni l'autre. Je ne me suis attachée à aucun personnage.

Pourtant ça partait bien. le récit démarre avec la défenestration d'une jeune femme à Paris et la découverte, à Nice, d'un noyé d'une cinquante d'année nu, épilé entièrement et sans empreinte digitale sur les doigts. Bien sûr on sait d'emblée que les histoires vont se recouper à un moment. Ensuite le récit alterne entre Paris et Nice. À Paris, on suit Etienne, Managing Director d'une grande banque mondiale et directeur de la partie France qui s'occupe aussi d'accueillir les nouveaux salariés, et Esther, jeune et en gros manque de confiance en soi malgré des réussites fracassantes dans des grandes écoles françaises et américaines. À Nice on suit un flic parisien débarqué dans le sud qui enquête en sous-marin. Une enquête plate et dont je n'ai pas trouvé l'intérêt dans le récit. J'ai même failli passer en diagonale les passages Nice.

L'éditeur termine sa quatrième de couverture en disant que « Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d'amour finissent mal, en général ». Pour moi ce n'est pas une histoire d'amour mais de manipulation. Etienne a du pouvoir sur Esther (et les autres) et il en use et abuse (et le dit et se vante d'avoir appris en politique à manipuler pour gravir les échelons. Adieu méritocratie !). Esther est fragile et idolâtre ce vieux beau qui se vante auprès des nouvelles recrues d'avoir une vie privée et qu'il ne se tue pas à la tâche. En avouant en voix off que c'est faux. Et le résultat est là : à minuit l'open space est encore plein et la santé des salariés baisse à vue d'oeil.

J'ai vécu ce nouveau management qui pousse au burn-out. Des collègues en ont subi des conséquences extrêmement dramatiques et mon deuil n'est pas terminé. Ce roman est, toujours pour moi et selon mon ressenti, une apologie de l'art de la manipulation et de ce nouveau management nocif. Si encore c'était le message et la critique de ce système écrasant, j'y aurais trouvé un sens. Mais non. Ou trois lignes à la fin.

Mon expérience personnelle a sûrement augmenté cette déception de lecture. Mais à la fin du livre, il ne me reste de toute façon pas grand chose. Pas de frissons, pas d'émotions, pas de message à conserver et sur lequel réfléchir. Je ne peux que vous conseiller les trois premiers si je veux finir sur une note positive.
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
Commenter  J’apprécie          30
Paris, XVIIIE arrondissement, une jeune femme se suicide en se jetant du 6ème étage.

Saint-Jean Cap Ferrat, un homme est retrouvé sur la plage sans moyen de l'identifier. Son séjour dans l'eau a trop abîmé son corps, les bouts de ses doigts ont été brûlés pour effacer toute empreinte digitale et il est intégralement épilé.

Y a-t-il un lien entre ces deux drames ? Lequel ? En parallèle de l'enquête menée par le capitaine Grondin au sujet du cadavre de l'homme, l'histoire met en scène la relation amoureuse que la jeune Esther entretient avec Étienne, le dirigeant de la banque où elle vient d'être embauchée.
On comprend très vite qui sont les deux cadavres d'ouverture, ne reste plus qu'à savoir pourquoi.

Je pense que ce n'est pas avec ce roman que je vais compter parmi les admirateurs de l'auteur.

L'écriture un peu simple ne met en valeur ni les personnages ni l'intrigue. Tout reste assez lisse et manque d'aspérités pour s'intéresser réellement aux protagonistes de cette histoire que je ne sais toujours pas comment qualifier. Polar avec l'enquête que mène la police ? Romantique avec l'histoire d'amour d'Esther et Étienne ? Sociale avec les conditions de travail de la banque qui conduisent les salariés au sacrifice de leur vie personnelle et au burn-out ?

Pour moi le roman se perd un peu entre tout ça et la reconstitution du puzzle ne m'a arraché qu'un faible « tout ça pour ça ? ».
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (573) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2871 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}