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sur 340 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je connaissais, bien entendu, l'auteur Mathieu Menegaux de nom et de réputation mais je n'avais jamais parcouru l'un de ses livres. C'est enfin chose faite et cette immersion ne sera sans aucun doute pas la dernière tellement j'ai dévoré ce livre, « Disparaître ».

De drames, Mathieu Menegaux parvient à en faire ressortir quelque chose de « beau ». Au travers des sentiments qu'il nous fait ressentir pour ses personnages, on avance avec eux dans le récit, on tremble pour eux, on pleure pour eux.

Les chapitres alternent entre une histoire à Paris et une à Nice. Comment vont-elles se rejoindre? C'est par toute la magie de la plume de l'auteur que deux destins funestes sont étroitement liés.

A la fois poignante et dramatique, cette histoire sonne tellement vraie qu'on a l'impression qu'on pourrait la lire dans le quotidien du lendemain. Pour cette justesse, j'ai tellement apprécié la façon dont a eu l'auteur de la traiter.

Même si à certains égards, le lecteur se dit qu'il en connait déjà le dénouement, on ne peut échapper de retenir son souffle et refouler son impatience jusqu'au final tragique, efficace et en retenue.

Certainement pas ma dernière lecture de cet auteur. A suivre…
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Certains livres nous interpellent dès le titre… Disparaître… Qui n'a jamais eu cette envie soudaine de tout quitter, de se perdre loin de ce qui pourrit notre vie…
Une construction traditionnelle, aurait voulu que Mathieu Menegaux parte des faits pour en arriver aux conséquences, or, il aborde les choses de manière peu conventionnelle. D'une intrigue classique, à la construction en entonnoir, l'auteur inverse la tendance. Dès le départ, on a les cadavres, dont on ne sait pas grand-chose, mais dont l'auteur détricote les écheveaux au fil des pages, pour peu à peu, mener le lecteur à leur rencontre.
On a cette sensation de deux histoires que rien ne relie, mais on comprend vite que tout va se télescoper.
Avec une plume concise, travaillée, sans être compliquée, l'auteur aborde les sujets importants, ancrés dans la réalité.
Une histoire assez banale dont nous pouvons tous être les témoins. Mais la banalité n'en demeure par moins effrayante. Effrayante de réalisme. La fragilité de l'être humain peut en faire la victime favorite d'un destin peu clément… Le choc de la chute brutale sur l'asphalte de la vie aura le même écho que le choc de ce corps que l'on découvre dès les premières pages.
L'auteur aborde en filigrane les thèmes de la reconnaissance dont chaque être humain quémande des miettes… Le matin, nous sommes au firmament et le soir, on côtoie l'enfer… Même si le burn-out est abordé, je n'ai pas trouvé que c'était la trame principale, c'est une conséquence qui va mener à la chute, mais non le catalyseur. On y décèle aussi les bribes du désastre de la routine dans la vie quotidienne, mais aussi dans le couple, qui peut être fragilisé, malgré l'amour, ce ciment censé nous unir jusqu'à la mort.
Oui la mort… Cette mort lente qui nous mène à notre destruction, parfois irréversible. L'importance du regard des autres, à travers la préservation des apparences.
Je me pose de plus en plus la question de savoir, si en voulant préserver les apparences, nous ne cherchons pas à nous fondre dans la masse, au détriment de nos valeurs et désirs les plus profonds.
Un livre rapide à lire, une lecture intéressante, si on sait lire entre les lignes.
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Le roman commence sur les chapeaux de roues avec deux morts, une jeune femme qui se suicide à Paris, vite identifiée même si au départ le lecteur lui ignore son identité et j'avoue avoir pensé à un autre personnage, puis un homme non identifiable mort noyé dans la Méditerranée. En parallèle nous suivons, Esther jeune recrue d'une banque d'affaires Richter & Co qui attend énormément de ses employés, dirigée en France par Etienne Sorbier. Même si la direction est attentive à l'équilibre de ses salariés pour éviter le burn-out, le système qui demande toujours plus ne peut les éviter… Malheureusement Esther en fera les frais et Etienne sensible à la détresse de la jeune femme qui lui fait penser à sa fille Claire va la prendre sous son aile.
Dans un secteur exigeant comme celui-ci avoir la bonne personne à ses côtés est primordial. C'est le cas d'Etienne marié à Ariane depuis des années même si la passion n'est plus là, ils ont leur équilibre et n'est-ce pas là le plus important. L'auteur aborde avec beaucoup de justesse les relations de couples, ce qui fait la force des couples sur le long terme dont une passion temporaire ne peut être à la hauteur d'une alchimie.
Deux sujets parfaitement exploités, le burn-out avec les conditions de travail si exigeantes dans certaines entreprises où l'on doit tout donner et s'oublier jusqu'à ce que le corps dise stop et les relations de couples. Les passions, les relations adultérines mais aussi les couples sur le long terme, l'auteur les aborde toutes et ce sans langue de bois.
Le titre me laissait penser à la disparition volontaire mais elle est plus tranchée que cela et pour son quatrième roman, l'auteur aborde donc un thème lourd, le suicide, à travers deux destins. Avec un scénario original encore une fois car très rapidement nous savons que les deux morts du départ sont des suicides puis qui sont les deux personnages concernés. Pour autant et là est le talent de l'auteur, nous voulons comprendre pourquoi ces deux êtres ont décidé de mettre fin à leurs jours, comme le capitaine Grondin qui chercher sans relâche l'identité de ce noyé, nous voulons savoir, nous tournons donc les pages jusqu'au bout sans se lasser.
La plume de l'auteur est efficace et juste, sans fioritures, il aborde des thèmes lourds de notre société et nous met K.O. à travers de courts romans. Je ne peux que vous conseiller de découvrir l'ensemble de ses livres, c'est un auteur qui mérite d'être connu et reconnu par son talent et dont je ne me lasse pas de découvrir les nouveaux romans.
e remercie sincèrement les Editions Grasset via Netgalley pour l'envoi de ce roman.
#disparaître#NetGalleyFrance
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Je viens de refermer ce livre et la première chose qui me vient à l'esprit est d'aller voir les précédents écrits de Mathieu Menegaux car il est évident que je vais lire d'autres romans de cet auteur tant j'ai aimé celui-ci.
Dans ce dernier, le prologue s'ouvre sur le suicide à Paris d'une jeune femme de 25 ans.
Dans le même temps, à l'autre bout de la France, un homme est retrouvé noyé, échoué sur une plage de Saint-Jean-Cap-Ferrat, située entre Nice et Monaco.
Son état est tel que son identification s'avère très difficile pour le capitaine Grondin chargé de l'enquête.
Deux faits divers donc, dans des villes diamétralement opposées.
Et puis, par alternance de chapitre, Mathieu Menegaux nous emmène dans les locaux de Richter & Co, une banque de prestige qui ne recrute que des élites et au sein de laquelle Etienne Sorbier, directeur général vient de recruter la jeune Esther.
Quel lien peut-il y avoir entre tous ces personnages?
Mené d'une main de maître, la construction de ce roman puzzle fait que tout s'imbrique dans les toutes dernières pages.
L'écriture sans fioriture est très réaliste.
Plusieurs sujets s'entremêlent à travers les lignes de ce roman, le monde du travail et l'entreprise, le couple, la morale ...
J'ai été happée dès les premières pages et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher avant de l'avoir fini.
Un très bon livre de cette rentrée littéraire d'hiver.
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Dans un quartier animé de Montmartre, les terrasses sont bondées par cette belle soirée de juin. « Des hommes et des femmes riaient, s'apostrophaient, trinquaient, s'embrassaient, fumaient et parlaient fort ». Et soudain, tout se fige. Un hurlement déchire l'air, un corps s'écrase sur les pavés.
Un beau matin, très tôt, sur la plage de Saint-Jean-Cap-Ferrat, Franck Madion termine sa course de préparation à l'Iron man. Sur la « grève déserte, à peine éclairée par un soleil naissant », il découvre un noyé. Rien ne permet de l'identifier : nu, aucun bijou ni signe particulier, entièrement épilé, bout des doigts brûlé, qui est cet inconnu et comment est-il arrivé là ?
Le capitaine Grondin se promet de percer son anonymat et de le rendre aux siens.
Au début, le lecteur est un peu désorienté. Un premier chapitre qui commence par une chute de six étages. Chapitre suivant, il accompagne Franck Madion qui se prépare scrupuleusement pour l'exploit sportif dont il rêve. Mais ce n'est pas encore lui le héros de l'histoire. Qui alors ? Ce corps ballotté par les vagues ?
Ainsi, en quelques pages à peine, on est face à deux cadavres non identifiés. L'auteur nous livre une vision sévère de la société. Voici des gens qui profitent d'une belle soirée estivale aux terrasses du quartier des Abbesses. Si « le cri les a glacés », ils se reprennent bien vite. Les « charognards [veulent] être les premiers à prendre en photo la scène macabre. » La police interroge les habitants de l'immeuble : personne ne connaît la victime, « une fille très discrète, on se croisait rarement, comment voulez-vous que je sache comment elle s'appelle ? » La capitaine Balansart a un pincement au coeur, « il va falloir téléphoner à ses parents, les sortir de leur sommeil pour briser leur vie à jamais ».
A Saint-Jean-Cap-Ferrat, le tableau n'est pas plus humain. Certes, Franck Madion est choqué. Pas de la mort de cet homme, non. Mais « pourrait-il sortir assez tôt pour enfourcher son vélo de course ce soir ? Louper le boulot, rien de grave, mais perturber son programme de préparation, là , c'était le drame. »
Le maire, lui non plus, n'a pas une pensée pour le noyé, pour sa famille. La seule chose qui l'intéresse, c'est que sa plage ne soit pas fermée, les vacances des touristes pas perturbées.
Mathieu Menegaux nous introduit dans une grosse banque dont le directeur accueille de nouvelles recrues. Il leur parle d'un ton amical, qui paraît sincère, évoquant même, avec quelques trémolos, sa vie familiale, alors que pour lui, ces jeunes ne forment qu'une masse anonyme et que le premier mot de sa fille a été « Chuuuut ».
Les employés travaillent de l'aube à la nuit, n'ont pas le temps de manger, sont comparés à des « forçats (…) attachés à leurs bancs et qui rament ».
C'est une société robotisée et dépourvue de tout sentiment que peint l'auteur en arrière-fond. Pas besoin d'être comme le cadavre, nu et anonyme, pour disparaître. le capitaine de police qui veut faire son travail consciencieusement et qu'on ne regarde pas, qu'on n'écoute pas, la jeune employée modèle, toute surprise d'avoir réussi en dépit de ses origines modestes et qui est prête à aller au bout de ses forces pour prouver son mérite, et tant d'autres. Eux aussi, ils disparaissent. On ne leur prête aucune attention, on ne connaît même pas leur nom. Ou bien on l'estropie.
C'est cet aspect qui m'a glacée. Mais, si l'auteur le développe avec brio, il ne s'en sert que comme décor. Son roman présente une histoire d'amour improbable, une enquête pleine de suspense. Comme ses autres ouvrages, « Disparaître » est une oeuvre riche et passionnante, qui tient en haleine jusqu'à la dernière ligne et ne manque pas de laisser un goût d'amertume, d'injustice ou de révolte face à cette société déshumanisée.
J'ai adoré.
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Avec une plume toujours vive, aux mots comptés pour mieux entretenir un rythme enlevé mais précis, Mathieu Ménégaux transforme une histoire somme toute banale en littérature, plaisante et foisonnante.

Une jeune femme se défenestre rue des Abbesses, laissant derrière elle un couvert mis autour de bougies dans un appartement parfumé ; la dépouille d'un noyé est rejetée sur la plage de Saint-Jean-Cap-Ferrat, sans identification possible. Puis flashback et découverte d'une poignée de personnages jusqu'au drame. Bref, un ressort banal : quel est le lien entre ces deux corps / enquêtes ?

Si la fonction « page-turner » fonctionne, c'est grâce à ce supplément d'âme qu'apporte l'auteur : à l'enquête policière qui intrigue, il préfère l'exposition presque sociologique. Celle d'une époque de la performance en tous points, des jeux de pouvoir. Sans chercher à dénoncer, il expose. Façades et pantomimes, discipline et renoncements. En filigrane, comme une quête de sens, dans un express « Bûcher des vanités ».

Certes, l'auteur est ici plus sage que dans ses précédentes livraisons. Il délaisse l'autopsie de l'horreur pour un drame plus quotidien mais gagné en puissance évocatrice.
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Une jeune fille se défenestre dans le XVIIIème arrondissement parisien.

Le cadavre d'un noyé, nu, est découvert sur la plage de Saint Jean Cap Ferrat. Pas d'empreintes digitales, le bout des doigts semble avoir été brûlé, pas de cheveux, pas de poils. Aucune identification possible.

Une jeune fille brillante issue d'une famille modeste, excellente élève, réussit brillamment des études d'ingénieurs, y privilégiant l'étude et le cursus à l'étranger à la socialisation dont elle n'a pas les codes. Elle intégre le top du top des cabinets conseils en fusion-acquisition, et y consacre toutes ses heures jusqu'à ... 

Un policier nouvellement nommé dans le sud, refuse de laisser son noyé sans identité, et passe son temps à chercher ses traces. Des caméras de surveillance l'ont aperçu se dévêtant avant de se mettre à nager vers le large. Un suicide, donc pas de matière à enquêter ... Alors le policier passe son  passe son temps à chercher des traces, à remonter le détail des journées qui ont précédé la mise à l'eau, et d'un infime détail il retrouvera l'identité, et le puzzle sera reconstitué.

Un roman court et puissant où d'une écriture factuelle, mais avec de l'amitié et un soupçon de tendresse, Mathieu Menegaux dresse le portrait de deux êtres qui n'auraient jamais dû s'aimer et dont l'histoire d'amour n'aurait jamais pu durer. 

Un roman qui m'a pris aux tripes, tout comme les précédents romans de l'auteur qui me sont passés entre les mains. Je suis en train de chercher ceux que je n'ai pas encore lus ...

A suivre ...  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le petit avis de Kris
A Paris, dans le 18e arrondissement, une femme se suicide. A Saint-Jean-Cap-Ferrat, un homme, impossible à identifier, est retrouvé noyé, sur une plage. Malgré la distance, les deux disparitions semblent liées.
Mathieu Menegaux est un homme d'aujourd'hui, qui ressent et nous diffuse habilement les travers de la société actuelle. Sous forme de roman, en chantant sans rien dire, il sait très bien nous avertir sur les dangers qui guettent l'Humain en voulant toujours monter plus haut ... toujours rechercher la perfection, essayer de capter le meilleur mais... l'homme est un loup pour l'homme et ne parlons pas pour la "Femme" !
Ça m'a fait penser à la chanson de Bernard Lavilliers "Bon pour la casse", si réaliste pour ce "pauvre cadre supérieur" .
J'ai avalé ce livre en rien de temps tant il est passionnant, voici un auteur qui nous sert un 4eme opus encore des plus réussi. 
Lien : https://collectifpolar.com/
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J'adore quand je sens que je peux faire confiance à un(e) auteur(e) pour me prendre par la main et m'emmener à travers des pages passionnantes vers une fin fracassante.
C'est exactement ce que je viens de vivre avec "Disparaître". La narration à plusieurs voix m'a entraînée sans que je réussisse à lâcher le récit... et quel final !
Impossible d'en dire plus sans dévoiler la mécanique de l'histoire.
À lire absolument !!!

#Disparaître #MathieuMenegaux #Grasset #NetGalleyFrance #polar #thriller #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l'identifier : le séjour en mer l'a défiguré, et l'extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l'anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu'est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?

Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d'amour finissent mal, en général.
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Paris, rue des Trois-Frères. le cri n'a pas duré plus de deux secondes, mais il a figé la foule. Une jeune femme gît sur le trottoir. Quelques-uns ont vu le corps tomber, du toit de l'immeuble, d'une fenêtre ? Les plus curieux s'amassent autour d'elle, téléphone en main pour filmer la scène, tandis que d'autres appellent les secours. le capitaine dépêché sur les lieux a une mauvaise nouvelle à annoncer, mais à qui ? Qui est cette jolie femme de vingt-cinq ans peut-être, qui, selon toute vraisemblance, vient de mettre fin à ses jours, drapée d'une élégante robe noir et blanc ?

C'est une autre mort nimbée de mystère qui agite Saint-Jean-Cap-Ferrat. le ressac a ramené sur la côte un homme, le crâne rasé et sans empreintes digitales – le bout de ses doigts a été brûlé. le maire voit rouge : la saison touristique va sérieusement en pâtir. Contrant sa hiérarchie, le capitaine Grondin est déterminé à lever l'anonymat de celui qui a tout fait pour disparaître sans laisser de traces. Mais ses investigations ne paient pas.

Toi, lecteur, tu oscilles de l'un à l'autre des cadavres en te disant qu'il doit y avoir un lien entre ces deux affaires. Et tu ne reposeras pas ce bouquin avant de savoir ce qui s'est réellement produit. Quelle réussite ! Je découvre Mathieu Menegaux, et je dois dire que j'ai été bluffée, tant par le style, synthétique, dépouillé − pas évident de maintenir l'intérêt avec une telle forme − que par son approche pragmatique des thèmes qu'il aborde. Ambition, burn-out, culpabilité, passion amoureuse, résilience… Les dialogues sont rares, les mots percutants, et l'aspect « fait divers » donne à ce drame un réalisme certain. Je ne veux pas trop en dévoiler sur les protagonistes pour vous laisser le plaisir de les rencontrer, mais là encore, chacun est esquissé avec pertinence et intensité, et les situations auxquelles ils sont confrontés retranscrivent une corrélation avec la société contemporaine qu'on ne pourra nier. J'ai aimé m'interroger à mesure que s'égrainaient les chapitres, au-delà de l'histoire elle-même. C'est ce à quoi, je pense, devrait toujours nous pousser un bon livre.

Autopsie des sentiments, chronique sociale où s'entremêlent des existences gâchées, Disparaître est un roman « à toute vitesse », où la mort tourne en boucle. Incisif, minimal, efficace.
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