En fermant ce livre, je suis déçue. Je m'attendais à découvrir des secrets, une histoire haletante avec un décor plein de promesses mais ma rencontre avec ce livre n'a pas eu lieu.
Une femme qui se jette d'un immeuble parisien et un corps noyé retrouvé sur une plage de Saint Jean Cap Ferrat. Voilà de quoi intriguer,
Mathieu Menegaux sait habilement nous faire nous interroger : quels sont les liens ? La jeune femme s'est-elle suicidée et si oui pour quelles raisons ?
Pourquoi et comment ce noyé est-il anonyme ?
On suit le parcours d'Esther qui entre dans le monde du travail, ses espoirs, ses rêves d'une grande carrière et puis, la réalité, un chef qui lui met une pression folle, mais elle résiste, se bat, donne tout ce qu'elle a parce que tout le monde n'a pas la chance d'être embauché chez Richter & Co.
Jusqu'à l'épuisement, manque de sommeil, de nourriture, de temps pour soi dans le rythme effréné de Paris, jusqu'au burn-out.
C'est à ce moment-là qu'Esther va rencontrer plus personnellement un des Managing Directors de la banque, Étienne Sorbier. Pour Esther, c'est une renaissance, elle découvre en la personne d'Étienne, un ange gardien, une figure tutélaire et paternelle pour la guide et l'encourager.
En miroir, on suit l'enquête de la police judiciaire de Nice qui tente de faire émerger l'identité du noyé, trouver le mobile, chercher des complices, comprendre les motivations qui ont rendu son corps vierge de toute trace de reconnaissance ADN.
Si je n'ai pas accroché, c'est qu'à peine au quart de ma lecture, j'ai compris, compris les secrets, le drame, les choix et ma lecture n'a fait que me confirmer. Je n'ai eu aucune surprise et ma lecture m'a donc paru un peu longue.
Le style de l'auteur est impeccable, son écriture habile et efficace pour parler de la disparition mais pour ce livre il m'a manqué quelque chose.