A Paris, une jeune femme tombe par la fenêtre de son appartement. Accident, meurtre, suicide ?
Sur une plage de la Côte d'Azur, la mer rejette le corps d'un homme entièrement rasé, avec la pulpe des doigts brûlée, ce qui rend impossible toute identification au grand dam du capitaine Grondin récemment muté à Nice.
Ces deux histoires vont se rejoindre, le lecteur n'a nul besoin d'être un fin limier pour le deviner.
Mais, laissons les policiers mener leurs enquêtes et, intéressons-nous à la banque d'affaires Richter &CO, au sein de laquelle se faire une place au soleil n'est pas chose aisée. La jeune Esther Goetz, récemment embauchée en paiera le prix fort avec ses journées, ses nuits, ses week-ends entièrement voués à son job, tandis que son patron ne pense qu'aux résultats.
Ce genre de livre me laisse totalement désemparée au moment d'en rédiger la critique. Je ne sais pas vraiment qu'en dire bien qu'il ait certains atouts.
L''intrigue est prenante bien que sans réels coup de théâtre, l'écriture fluide de l'auteur en est un atout majeur, mais je n'ai ressenti aucune émotion, aucun intérêt, aucune empathie pour des personnages assez caricaturaux.
J'ai en revanche beaucoup apprécié l'analyse minutieuse que l'auteur livre du monde du travail où malheureusement trop de personnes sont confrontées au harcèlement moral menant au burnout, à la dévalorisation de soi, à la dépression.
En conclusion, j'ai lu ce roman avec plaisir, mais sans passion. Je le range dans la catégorie « vite lu, vite oublié ».
Il me semble préférable pour une première approche de l'oeuvre de
Mathieu Menegaux de choisir plutôt «
Je me suis tue », un texte aussi percutant qu'inoubliable.
Merci à NetGalley et aux
Editions Grasset.
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Disparaître #NetGalleyFrance