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3,73

sur 340 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mathieu Menegaux, j'aime beaucoup. Cet auteur maîtrise l'art des faits d'actualité aussi brûlants que dérangeants.
Dans ce dernier roman, il part disséquer les ravages d'une passion amoureuse. Même si au départ, on s'interroge. Ou veut nous emmener l'auteur ?

À Nice, un homme est retrouvé mort noyé, le crâne rasé et les extrémités des doigts brûlés. Cet homme voulait disparaître, cela ne fait aucun doute. Sans laisser d'indices ou de traces.

À Paris, une jeune femme est retrouvée morte en bas de chez elle. Suicide. Elle aussi voulait disparaître.

Peu d'indices dans ce roman puzzle où l'on suit l'enquête d'un commissaire, la carrière d'Etienne grand dirigeant et les premiers pas professionnels d'Esther. Monde carriériste, épuisement, burn out, passion amoureuse, Mathieu Menegaux est ici sur tous les plans.

Si bien que je n'ai peut-être pas réussi à être totalement convaincue par ce roman. Devoir arriver aux dernières pages pour saisir l'histoire est un exercice qui me fatigue, surtout quand l'histoire part un peu dans tous les sens. Les personnages m'ont semblé détachés de tous sentiments, de toutes émotions. L'absence de dialogue ne rend pas la tâche plus aisée.

La fin de l'histoire ne m'a pas semblé convaincante elle non plus surtout en regard des détails distillés au long des pages.

Déçue mais pas fâchée. On peut aimer un auteur mais ne pas adhérer à l'ensemble de ses oeuvres, ainsi va la vie, autant d'avis que de livres que de couleurs dans le ciel.

#Disparaitre#NetGalleyFrance
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A Paris, une jeune femme tombe par la fenêtre de son appartement. Accident, meurtre, suicide ?
Sur une plage de la Côte d'Azur, la mer rejette le corps d'un homme entièrement rasé, avec la pulpe des doigts brûlée, ce qui rend impossible toute identification au grand dam du capitaine Grondin récemment muté à Nice.
Ces deux histoires vont se rejoindre, le lecteur n'a nul besoin d'être un fin limier pour le deviner.

Mais, laissons les policiers mener leurs enquêtes et, intéressons-nous à la banque d'affaires Richter &CO, au sein de laquelle se faire une place au soleil n'est pas chose aisée. La jeune Esther Goetz, récemment embauchée en paiera le prix fort avec ses journées, ses nuits, ses week-ends entièrement voués à son job, tandis que son patron ne pense qu'aux résultats.

Ce genre de livre me laisse totalement désemparée au moment d'en rédiger la critique. Je ne sais pas vraiment qu'en dire bien qu'il ait certains atouts.
L''intrigue est prenante bien que sans réels coup de théâtre, l'écriture fluide de l'auteur en est un atout majeur, mais je n'ai ressenti aucune émotion, aucun intérêt, aucune empathie pour des personnages assez caricaturaux.
J'ai en revanche beaucoup apprécié l'analyse minutieuse que l'auteur livre du monde du travail où malheureusement trop de personnes sont confrontées au harcèlement moral menant au burnout, à la dévalorisation de soi, à la dépression.

En conclusion, j'ai lu ce roman avec plaisir, mais sans passion. Je le range dans la catégorie « vite lu, vite oublié ».
Il me semble préférable pour une première approche de l'oeuvre de Mathieu Menegaux de choisir plutôt « Je me suis tue », un texte aussi percutant qu'inoubliable.
Merci à NetGalley et aux Editions Grasset.
#Disparaître #NetGalleyFrance

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Mathieux Menegaux écrit comme un médecin légiste, sans états d'âme. C'est précis, maîtrisé, sans fioritures. Dans ses romans, les personnages et leur environnement sont accessoires. L'auteur est dévoué au thème central de son livre, brutal et choquant, propice aux questionnements et aux angoisses. Alors après le viol, l'inceste ou l'erreur judiciaire, de quoi s'agit-il, cette fois ? du désespoir existentiel, du suicide, avec cette question qui tient tout le bouquin : pour quelles raisons (suffisantes) un homme choisit-il de disparaître ? Au bout du quatrième roman, on a l'impression de suivre une série policière américaine, genre NCIS. Clinique, implacable, fascinante, mais systématique. le mode opératoire devient trop évident. Ce n'est pas de la littérature de gare, c'est de la littérature de TGV en première classe : efficace, racée, intelligente, plaisante - conçue pour un Paris-Lyon. Rien de péjoratif dans mon propos. C'est une qualité rare, de nos jours, de prendre la peine d'inventer une histoire (qui fonctionne) et de la rendre haletante et passionnante. À cet égard, la liaison adultérine du protagoniste est criante de vérité, un manuel à l'usage du cinquantenaire qui trompe sa femme et précipite son naufrage. Et puis, c'est le seul moment où j'ai ressenti (dans leur épreuve) l'humanité des personnages. Belle évocation également du monde de la finance qui prend parfois le dessus sur l'intrigue tant l'auteur y semble à son aise. On est presque dans le capital de Stéphane Osmont (l'humour et la folie en moins, hélas). Il y a peu de suspense dans « Disparaître », ça déroule gentiment… J’ai un respect illimité pour Mathieu Menegaux qui ne vient pas du sérail et se bonifie à chaque nouveau roman. Je dénote cependant un essoufflement de la mécanique. Il faudra me surprendre davantage dans le prochain, Mathieu Menegaux, me mettre des paillettes dans l’intrigue ! En même temps, si le sujet est l’euthanasie…
Bilan : 🌹
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Une suicidée par défenestration à Paris, un noyé inconnu à Saint-Jean Cap Ferrat, une enquête qui piétine, une passion adultère au boulot… Tout ça pour un petit roman qui pousse à tourner les pages pour tenter comprendre…

Un peu couci-couça pour l'ensemble qui, s'il est cohérent, manque d'un brin de panache ou d'une étincelle de fantaisie.
Lien : https://www.noid.ch/disparai..
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A Paris, une femme meurt suite à une chute de sa fenêtre. Meurtre, suicide ou accident?
A Nice, un homme complètement nu, aux empreintes de doigts illisibles par des brûlures, est rejeté par la mer. Là encore, meurtre ou suicide? Pourquoi a t-on voulu qu'il disparaisse sans être reconnu?
En parallèle de ces évênements, on suit l'histoire d'un homme (un patron) et d'une femme (son employée) au sein de leur entreprise.
Très vite, on imagine ce qui a pu se passer.
Malgré tout, je n'ai pas laché ce livre que j'imagnais me surprendre au fil des pages.
C'est dommage, le lecteur attend un rebondissement, quelque chose qui le surprenne et contredit l'évidence, mais l'inattendu n'arrive pas.
Un roman sans aucune surprise mais qui se lit de façon agréable.
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Paris, une jeune femme tombe d'un immeuble : accident ? suicide ? meurtre ? Au même moment, à Nice, la mer rejette un corps, un homme impossible à identifier : tête rasée, extrémité des doigts brûlés, visage défiguré par l'eau.

Deux personnages, deux destins, deux faits divers différents mais un lien unissent les deux morts. Un roman lu d'une traite grâce à une écriture fluide, une intrigue bien ficelée mais hélas sans réel rebond.

"Disparaitre", il est vrai, est un peu une déception car "Un fils parfait" avait été un véritable coup de coeur. Dans ce nouveau roman, on retrouve les éléments essentiels à l'auteur et que j'aime énormément : les personnages, leurs psychologies, l'analyse des tourments de l'âme, et les relations et failles de chaque être humain.

L'enquête de Nice est très prenante, avec un commissaire attachant, qui donne un petit côté addictif au roman. Mais l'histoire de Paris, qui décortique le milieu de la finance, et sans intérêt, trop long a démarrer. L'histoire prend de la vitesse et devient intéressante dès la relation entre le magnat de la finance et la jeune étudiante.

Malgré tous les ingrédients de départ pour en faire un très bon bookturner, je suis passé à côté de la moitié de ce roman, une petite déception mais qui ne changera pas mon avis sur Mathieu Menegaux et sa plume maitrisée et précise.

Comme quoi, toutes les histoires d'amour finissent mal.. en général !
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A Paris, au début de l'été, une jeune femme de vingt-cinq ans tombe de la fenêtre d'un appartement du sixième étage dans le quartier des Abbesses.

A Saint-Jean Cap Ferrat, un sportif s'entraînant pour le triathlon découvre un cadavre sur la plage des Fosses. le capitaine Grondin, récemment muté à Nice, mène une enquête qui s'avère difficile puisque le cadavre était nu et avait le bout des doigts brûlés.

Entre-temps, nous suivons dans sa quête de pouvoir au sein d'une banque d'affaires, Etienne Sorbier, la cinquantaine, marié et père d'une fille qui ne lui parle plus. Directeur de la filiale française de Richter&Co, il recrute les meilleurs espoirs de la finance. Même si il leur apprend que, dans ce métier, il y a deux choses à respecter : le client et son équilibre personnel, le système pousse les employés au bord du burn-out.

Esther Goetz, provinciale très douée qui manque toutefois cruellement de confiance en elle, mesure rapidement toute la cruauté du « culte de la performance sacrificielle. »

Qu'est-ce qui relie l'enquête du capitaine Grondin, la défenestration d'une jeune femme et la vie d'Etienne Corbier? C'est tout le mystère de ce roman.

Chaque roman de Mathieu Menegaux déclenche une avalanche de compliments sur les comptes des lecteurs que je suis sur les réseaux sociaux. J'avais hâte de découvrir l'univers de cet auteur. Pour ma première lecture, il me semble ne pas être tombée sur le meilleur de l'auteur. Si le style est particulièrement fluide et agréable à lire, le scénario me paraÎt finalement assez banal. Certes, les sentiments d'Etienne et d'Esther sont bien analysés mais ils restent assez classiques de ce genre d'histoire.
Le capitaine Grondin, insuffisamment présent, est une image basique d'enquêteur. Malgré quelques belles références cinématographiques, elles aussi superficielles mais amusantes, ce roman ne restera pas dans ma mémoire.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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J'avais adoré les premiers romans de cet auteur, qui s'intéressait toujours à des sujets durs et assez tabous, et les racontait d'une façon tellement sobre et percutante. Là, je dois dire, que je suis particulièrement déçue.

Le début m'a rendue perplexe. J'imaginais mal un polar de cet auteur, et finalement, le récit se déroule sur autre chose.

On se retrouve avec une femme suicidée, et un homme retrouvé noyé.

Mais que s'est-il passé ?

Au fil du récit, les réponses aux questions se dessinent. Mais ça reste tristement banal. Une histoire qui finit mal, des personnages désespérés, et très peu d'émotions... Moui... On va dire qu'il manquait un côté un peu spectaculaire et percutant, et le récit s'en retrouvait fade et insipide.

Et venant de cet auteur, c'est d'autant plus décevant.
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Une histoire bien tristounette, mais il est communément admis maintenant que les histoires d'amour finissent mal …. en général.
J'ai lu ce roman sans ressentir d'empathie pour les personnages. Ce n'est pas un mauvais roman, c'est bien écrit, mais je ne ressens aucune émotion, c'est le calme plat. Une histoire archi classique doublé d'une enquête pas très intéressante. Je t'aime …. moi non plus. Un récit vite lu et très certainement vite oublié.

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Avec ce roman choral, Mathieu Ménégaux critique la haute finance qui broie les hommes et les femmes pour le profit et la satisfaction des clients. Pour suivre ce crédo, on n'hésite pas à mettre les employés, corvéables à merci, sous pression.

Ils croulent sous le travail, n'ont plus aucun répit, le tout dans une société robotisée et dépourvue de tout sentiment où chacun peut disparaître sans qu'on s'en émeuve.

L'auteur dissèque notre époque pour expliquer les drames qu'elle peut engendrer. Derrière les apparences, l'être humain a ses failles et cela peut mener à des décisions radicales.

Disparaître : pourquoi, comment, dans quelles conditions ? Voilà quelques questions que pose ce roman dans lequel deux intrigues entrelacées nous tiennent en haleine !

Si le dénouement ne m'a pas surprise, car j'ai vite compris où l'auteur allait nous emmener, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai vraiment apprécié cette histoire.

Lire la suite...
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