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Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Je recopie la 4e de couverture (le dos du livre) ici :

"Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants. Et le pire, c'est que chacun se renvoie la balle pour déterminer qui a été à l'initiative de cette mascarade.
Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits-enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuves de son (très) long passage sur Terre, elle n'a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les rendre tous dingues.
Sauf que, ce lieu dans lequel elle ne voyait qu'hostilité va lui révéler bien des surprises...
En prenant part, d'abord sur la pointe des pieds, puis avec une ardeur qu'on ne lui connaissait pas, aux rendez-vous mensuels d'une clique de pensionnaires plus agités qu'une colonie de vacances, Jeanne va réveiller des pans de sa personnalité qu'elle pensait à jamais enfouis : la curiosité, l'espoir... et surtout : l'audace. Qu'on se le dise : au " jeu des regrets " de l'avant-dernier vendredi du mois, rien n'est jamais perdu."



J'ai lu ce livre sans a-prioris, il est décrit comme "feel good book" (livre qui fait se sentir bien), je me disais que peut-être, ça pouvait être un bon livre pour l'été. le style est un peu artificiel, c'est mon ressenti, mais la première partie, dans laquelle Jeanne, 80 ans, fait semblant de perdre la boule, c'est assez amusant.

Mais. Mais cette femme, décrite comme mère et grand-mère accomplie, qui n'a pas d'amis parce qu'elle a consacré sa vie à feu son mari, puis à sa famille, devient par l'opération du Saint Esprit une femme adulée par un petit groupe d'octogénaires de la maison de retraite où elle a été placée. Cette invraisemblance n'est que la première de tout le livre. Elle en parle, deux jours après avoir fait leur connaissance, comme "ma bande". Ou "Ce cher Loulou". Ce Loulou qui rêvait de chanter dans les années 60, qui est appelé par l'Olympia pour remplacer la première partie d'un concert de rap. Donc là, il chante, et devient un phénomène pour la région, puis la France, et cette "petite bande" est même invitée chez Michel Drucker, dans "Vivement Dimanche".

Il y a tellement d'incohérences dans le récit que j'ai fini par ne plus les noter. Il y a des histoires de famille, des histoires de secrets, de vagues amourettes pour dire qu'à cet âge on peut encore aimer (ça doit être ça, le "feel good"). Une chose qui m'a agacée au plus haut point, c'est l'appellation du directeur de la Maison de Retraite. À longueur de temps "il faut demander à Monsieur Boris", "Monsieur Boris a été mis au courant que.."..... Mais ! Même pas Mr, MONSIEUR BORIS en toutes lettres. Si ça ne vous fait pas penser à un nom de proxénète lié à la mafia albanaise, je veux bien être pendue.

Cette petite bande de trois hommes et deux femmes se met à sortir, aller dans les plus grands restaurants, les meilleurs salons de thé, se fait des soirées à la maison de retraite dans la chambre de Jeanne, et ils boivent tous comme des trous. Ils font des voyages, sur les traces de leur passé, et d'un coup semblent avoir plus d'énergie que leurs enfants de 60 ans. Je trouve aussi que les personnages secondaires sont à peine ébauchés, les décors également, on a grand mal à situer les évènements.

En fait, l'auteur a été primée par e-crire de AuFéminin, pour une nouvelle, qui était juste le départ de ce livre. Elle l'a reprise et développée, mais c'est trop artificiel, incongru, ds incohérences, le langage également est ampoulé lorsque Jeanne ou l'un de ses amis parlent, et d'un coup on lit : "Quelle bande de cons" ou "Espèces de crevards".... c'est quite shocking.

Voilà, vous avez mon avis, c'est une histoire assez humoristique et pleine de tendresse pour ceux qui arrivent à passer au-dessus du style et des incohérences. Par contre, pour moi, je trouve ça.... (nul).





Les sales gosses - Charlye Ménétrier McGrath editions Fleuve, mai 2019, 262 pages, 17,90€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Ce roman est une une déception pour moi. L'histoire est mignonne mais superficielle, au fil des pages de ce qui est le journal intime du personnage principal , on vit une succession de tranches de vie d'une bande d'octogénaires, tout au plus certains passages m'ont arraché un sourire mais j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire. j'ai du mal à parler de ce roman tant il ne m'a pas convaincu. Dommage !
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Ce genre de livre n'est pas ma tasse de thé, je le clame d'entrée, mais en passant commande de livres aux sujets graves et aux auteurs pas reconnus comme de gais lurons, j'ai ajouté celui-ci, comme un trou champenois au cours d'un dîner gastronomique ou un éclat de rire lors d'une cérémonie funèbre. Bref, pourquoi pas et le thème de la vieillesse et des maisons de retraite n'était pas pour me déplaire, j'avais lu récemment Les Oubliés du Dimanche de Valérie Perrin.
Et puis, dans la même démarche, j'avais l'été dernier découvert La Petite Boulangerie (et ses petits frères ou soeurs) et mon attente avait été correctement récompensée.
Tout ce préambule pour évidemment déboucher sur une appréciation pas bonne du tout. Je mettrai deux étoiles par compassion, mais je surévalue.

Le truc de ce roman (qui à mon avis s'inscrit dans une tendance que j'ignore car je ne lis pas les magazines, mais...), le truc donc est une dame de 81 ans (donc pour moi, excusez mais on n'est pas encore dans la grande vieillesse) dont les 5 enfants (oui quand même) ont décidé de placer manu militari dans une maison de retraite. Là, j'avoue en avoir avalé presque toute ma bibliothèque. Puisque cette dame ne donne aucun signe de sénilité et encore moins de démence. Ni psychique, ni physique, Donc j'ai dû gober cette aberration romanesque.
Passons. Disons que c'est un prétexte pour nous emmener vers quelque chose d'original, de social, d'observation, etc, etc et etc...
Telle Soeur Anne, j'ai attendu et n'ai rien vu venir. Sauf une apologie des maisons de retraites, car l'ambiance y est formidable. Vous ne le saviez pas ? Si, si, le personnel est archi disponible, et toujours compréhensif et empathique car jamais débordé..., les relations entre les pensionnaires sont sublimes et bien plus enrichissantes que dans la vie hors maisons de retraite (car entre eux, c'est mieux, ils se comprennent mieux), et cerise sur le gâteau, parmi ses petits enfants il y en a UN, oui UN pas deux, qui est le chouchou.
Alors Mamie se rebelle en jouant celle qui aurait Alzheimer (ah c'est drôle... prends mon handicap ou ma maladie et on va bien se marrer... c'est d'un goût douteux), puis elle se rebelle en adoptant un langage vulgaire et grossier (mais dans le livre cela reste vulgaire)...
Tout cela concerne le fond.
Mais si je vous parle de la forme, l'écriture, le style (non, ca, ca ne va pas être possible puisqu'il n'y en a pas) donc l'écriture... plate, descriptive, pauvre, désolante comme un désert de sable où... oh une plante... là oh... une belle phrase !
Enfin, en tant que lecteur, vous ne pouvez que lire c'est-à-dire parcourir les lignes imprimés (est-ce lire ?). Vous n'êtes jamais acteur, jamais vous ne vibrez, jamais vous ne ressentez, jamais vous ne réfléchissez.
Mon moment distrayant espéré s'est rapidement mué en agacement.
Un dernier mot, désopilant.
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