"
Les belles choses que porte le ciel" de
Dinaw Mengestu (288p)
Ed. le Livre de Poche
Bonjour les fous de lectures ....
Livre lu dans le cadre du défi " je noircis mon planisphère".
Découverte d'un auteur éthiopien.
Sépha est un éthiopien qui tient une petite épicerie dans un quartier défavorisé de Washington.
Comme ses deux amis, avec lesquels il boit et refait le monde, il a fuit l'Afrique, ses guerres et ses dictateurs.
Dans cette vie monotone, l'arrivée d'une nouvelle voisine et de sa fille métisse vont lui apporter un peu de rêve.
Voilà ... c'est tout ou à peu près.
Il ne se passe pas grand chose dans ce livre aux accents de fatalité et de mélancolie.
On s'y ennuie doucement balloté entre le temps présent et les souvenirs de Sépha (chronologie pas toujours évidente à suivre), entre les marginaux du quartier et les souvenirs d'Afrique, entre deux lectures de Sépha.
Certes, L'auteur évoque la difficulté d'intégration de ces migrants qui sont à la recherche de l'Eldorado, leurs déceptions, la lourdeur du déracinement.
Certes, certains passages nous font espérer que la sauce va enfin prendre ...
Et puis non, ce fatalisme à chaque page m'a agacée et j'ai eu bien du mal a trouver de l'empathie pour les personnages évoqués et pour ce livre sans aucune lueur d'espoir.
J'ai eu envie de secouer Sépha, sa voisine et les autres.
Comme Sépha subit sa vie ... j'ai subi le livre
A noter qu'il s'agissait du premier roman de cet auteur, qu'il a reçu des critiques dithyrambiques ainsi que le prix du roman étranger 2007.