Et si on arrêtait de se mentir : Alimentation, sport, santé

Aujourd’hui, on confond « perte de poids » et « amaigrissement ». Perdre du poids, par définition, c’est peser moins lourd, constater une différence sur la balance, que ce soit de quelques centaines de grammes ou d’un ou deux kilos. Dans cette optique, un résultat ultrarapide peut être obtenu ne serait-ce qu’en se coupant les cheveux ! Ou même de façon involontaire en se déshydratant à la suite d’une gastro-entérite, par exemple… Maigrir, c’est autre chose : cela signifie perdre du gras. Pour y parvenir, il n’y a ni hasard ni tour de passe-passe. La seule solution consiste à allier une alimentation raisonnée à… une activité physique.

L’autre élément d’information à retenir est que faire du vélo ou courir, c’est bien mais cela brûle plutôt des calories sur le moment. Or, quand on cherche à maigrir, il vaut mieux pratiquer des activités physiques qui nous font dépenser des calories même au repos, donc qui augmentent notre métabolisme de base.

Nous n'avons jamais autant mangé de sucres raffinés qu'aujourd'hui! Un français en consomme environ 35kg par an, soit deux fois plus qu'en 1995 et six fois plus qu'en 1830...C'est beaucoup!

Outre le bien-être physique et psychique qu’offre toujours la pratique sportive, elle a également un impact très intéressant sur les divers désagréments de la grossesse.
On constate sur les « pratiquantes » enceintes une diminution du syndrome abdominal douloureux qui se manifeste souvent au tournant du quatrième mois ; l’amélioration du retour veineux et du transit (la constipation est un problème récurrent chez les femmes enceintes) ; une réduction significative des lombalgies et du risque de diabète gestationnel (qui touche environ 6 % des futures mères durant leur grossesse et peut entraîner des complications pour le fœtus).

La capacité de nos reins et de notre foie à l’éliminer est limitée. Contrairement aux carnivores, nous ne disposons pas de l’urase, cette enzyme essentielle pour traiter l’acide urique. En conséquence, nous avons des difficultés à nous débarrasser de cette substance très toxique quand elle est présente en abondance parce qu’elle acidifie notre organisme. Celui-ci va alors chercher à tamponner cet excès d’acide en puisant dans ses stocks de minéraux, aux pouvoirs alcalinisants, pour rétablir l’équilibre. Par conséquent, plus l’on mange de viande rouge, blanche, ou encore de charcuterie et de produits laitiers (surtout de vache), plus l’on acidifie son corps, l’obligeant à puiser toujours davantage dans ses réserves alcalines.

Contre la cellulite, il est crucial d’éviter les aliments acidifiants, véritables petites bombes inflammatoires pour le corps. Aussi mettez la pédale douce sur les laitages, la viande et le sucre sous toutes ses formes. Le duo sucre + protéines animales étant un très bon stimulateur de capitons, faites en sorte de ne pas (systématiquement) les cumuler dans un même repas ! Le steak-frites-fondant au chocolat est votre péché mignon ? Trop dur de s’en passer définitivement ? Il n’y a pas de mal à se faire du bien… Mais seulement de temps en temps !

Évidemment, rien ne se fait du jour au lendemain. Il est donc hors de question de se lever un matin, en se disant : « Aujourd’hui, je fais quarante-cinq minutes de muscu et une demi-heure de footing », alors que d’habitude le seul effort que vous vous imposez est de sprinter de votre bureau à l’ascenseur avec une pile de dossiers sous le bras. Trop en faire d’un coup, c’est la certitude de se retrouver le lendemain avec une seule idée en tête : ne plus jamais bouger de toute votre vie ! Il faut reconditionner votre corps au travail physique en progressant petit à petit dans l’effort et l’intensité. Laissez-lui le temps de comprendre ce qui se passe pour lui permettre de s’adapter.

D’abord, pour comprendre ce qui se passe, mettez-vous à la place de votre corps. Imaginez que le surplus de gras que vous avez emmagasiné est un sac. Admettons qu’il fasse 20 kg et que, du jour au lendemain, on vous demande de gravir une montagne en le portant sur le dos. Au bout d’un certain temps, vous en aurez assez et n’aurez qu’une envie : jetez ce foutu sac ! Votre corps est comme vous : si vous le soumettez à un effort brutal alors qu’il est alourdi, il vous dira « stop ! », mais si vous insistez, il s’adaptera et fera en sorte de pouvoir arriver au sommet. Pour se libérer de ce qui lui pèse et l’entrave (c’est-à-dire améliorer son rapport poids/puissance), il provoque alors une réponse hormonale qui va lui permettre de produire du muscle et de se débarrasser du gras. CQFD ! Au fur et à mesure des jours, des semaines, en vous musclant, vous allez alors constater un amaigrissement. C’est normal. C’est le résultat de ce qu’on appelle le processus anabolique, ou plus simplement le processus qui aboutit à la prise de muscle aux dépens des tissus adipeux.

Il faut comprendre que le corps va d’abord aller chercher les lipides non pas là où il y en a le plus, mais là où ils sont, le plus rapidement et le plus facilement, disponibles. Ainsi, faire du jogging entraînera plus sûrement une diminution du tour de poitrine que du tour de hanches !

Ce gras indésirable, ces capitons qui se logent et s’accrochent sur certaines zones, c’est le cauchemar de toutes les femmes. Pour s’en débarrasser, elles pensent souvent, et c’est une idée communément répandue, que la solution est de courir, faire du stepper, du vélo elliptique ou aquatique… Bref : du cardio. Au bout du compte, et si elles y consacrent assez de temps, elles finissent par perdre du poids, et des centimètres, mais pas forcément là où elles l’espéraient ! Elles voient leur poitrine fondre alors que la cellulite sur leurs fesses prospère.