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EAN : 978B005S1KXFS
(02/10/2011)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Ce livre est une oeuvre du domaine public éditée au format numérique par Ebooks libres et gratuits. L?achat de l?édition Kindle inclut le téléchargement via un réseau sans fil sur votre liseuse et vos applications de lecture Kindle.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une nouvelle de Prosper Merimée agréable à lire.
du suspense, une mystérieuse femme en blanc, une dose de fantastique, une référence à Lucrèce Borgia, l'intervention du diable peut-être, tels en sont les ingrédients.
Nous suivons un jeune Français de 23 ans qui, sur la recommandation de son père, est hébergé par la marquise Aldobrandi.
Dans cette demeure, il est plongé dans une atmosphère très pieuse : la marquise, après une vie frivole est devenue bigote et un de ses fils est destiné à rentrer dans les ordres.

Un soir, dans une ruelle, notre protagoniste aura la surprise de se voir jeter une rose par une femme qu'il n'a pu qu'entrevoir. Il cherchera depuis lors à la rencontrer...

La nouvelle est courte, contée simplement, elle m'a fait passer un bon moment de lecture.
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On se ballade un peu dans le suspens, on sillonne un peu le fantastique avant de retomber dans la réalité où se voile une liaison interdite....

Merimée nous plonge dans les souvenirs de Lucrèce Borgia, celle qui, après avoir choisit à travers sa fenêtre un amant d'un soir , elle le faisait tuer pour que ne s'ébruite sa vie de débauche...

Des siècles après, notre narrateur, passant sous la même fenêtre de Lucrèce, il voit une femme lui jeter une fleur, puis elle disparaît. le jeune se met à la recherche de cette inconnue, il est convaincu par moment que c'est l'ombre de Lucrèce Borgia...et là Mérimée nous ramène les pieds sur terre car cette fille attendait son amant, elle l'avait confondu cette nuit là avec notre narrateur. Les deux amants sont contraints de vivre discrètement leur amour parce qu'il est interdit...

Une nouvelle qui accroche!
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Mérimée ne se faisait guère d'illusions sur ses qualités d'écrivain. Sa correspondance mérite peut-être plus d'intérêt que ses nouvelles en cela qu'elle laisse apercevoir la lucidité d'un homme réfléchissant aux raisons qui le poussent à écrire, alors que cette activité semble être une besogne plus qu'une nécessité, un devoir plus qu'un plaisir –une activité presque vile par rapport à ses plus prestigieuses occupations politiques. Il viccolo di Madama Lucrezia est encore une fois dédié à une des connaissances de Prosper Mérimée. Ecrivant, pour se plaindre de son manque d'inspiration, il nous révèle les origines de ce petit conte fantastique :


« Je voudrais bien établir que je suis toujours un faiseur de contes, et si j'en avais un prêt je le donnerais aussitôt. le mal, c'est que je n'en ai pas, mais conseillez-moi. Il y a quelques années que j'en ai fait un pour Mme Odier, où il y avait deux chats et qui est inédit. Je ne m'en souviens plus du tout. Il faudrait que vous les lussiez et vissiez si cela peut passer en lettres moulées. »


Après ce dernier effort, Prosper Mérimée n'écrira plus. Pourtant, Il viccolo n'est pas la nouvelle la plus dispensable de l'écrivain. Peut-être parce qu'elle nous rappelle la Vénus d'Ille et ses effigies sculpturales aussi belles que cruelles, la lecture nous accueille en nous laissant présager le déroulement d'une histoire dans laquelle torture et amour sont les deux modalités des aventures de jeunes protagonistes. le rôle de la statue se dissipe bientôt dans un arrière-plan au profit d'une créature constituée cette fois de chair et de sang –plus insaisissable et mystérieuse qu'une effigie de pierre ayant traversé les siècles :


« Une jeune dame romaine, probablement d'une grande beauté, m'avait aperçu dans mes courses par la ville, et s'était éprise de mes faibles attraits. Si elle ne m'avait déclaré sa flamme que par le don d'une fleur mystérieuse, c'est qu'une honnête pudeur l'avait retenue, ou bien qu'elle avait été dérangée par la présence de quelque duègne, peut-être par un maudit tuteur comme le Bartolo de Rosine. Je résolus d'établir un siège en règle devant la maison habitée par cette infante. »


Prosper Mérimée n'invente cependant rien de plus et si l'on connaît un peu son goût pour la cruauté d'une Vénus d'Ille et pour les histoires d'amours déchirantes d'une Arsène Guillot, on aura à peu près tout compris à ce Viccolo di Madama Lucrezia. Anecdotique et à peine divertissant.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Un conte fantastique de Prosper Mérimée, dans la veine de la Vénus d'Ille.

« Une jeune dame romaine, probablement d'une grande beauté, m'avait aperçu dans mes courses par la ville, et s'était éprise de mes faibles attraits. Si elle ne m'avait déclaré sa flamme que par le don d'une fleur mystérieuse, c'est qu'une honnête pudeur l'avait retenue, ou bien qu'elle avait été dérangée par la présence de quelque duègne, peut-être par un maudit tuteur comme le Bartolo de Rosine. Je résolus d'établir un siège en règle devant la maison habitée par cette infante. »
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..
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C'est une nouvelle de Prosper Mérimée qui se déroule à Rome. Une petite pointe de fantastique aiguise notre attention... et retombe.

Notre narrateur, fraîchement arrivé à Rome, se fait un ami, un jeune homme destiné à la prêtrise qui trompe bien son monde. Un soir, après avoir évoqué de curieux phénomènes, il est témoin d'une étrange apparition, dans un lieu obscur et abandonné. Dans cette bicoque, qu'il se fait ouvrir dès le lendemain, il apprend que vivait Lucrèce Borgia qui y tuait ses amants. Jouant avec sa peur, le narrateur s'aventure à nouveau dans la ruelle...

Courte et peu élaborée par rapport à la Vénus d'Ille dont j'ai d'excellents souvenirs, une nouvelle qui ne vaut pas le détour !
Lien : http://pralinerie.blogspot.c..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je levai les yeux, et, malgré l’obscurité, j’aperçus une femme vêtue de blanc, à une fenêtre, le bras étendu vers moi. Nous autres, Français, nous sommes fort avantageux en pays étranger, et nos pères, vainqueurs de l ‘Europe, nous ont bercés de traditions flatteuses pour l’honneur national. Je croyais pieusement à l’inflammabilité des dames allemandes, espagnoles et italiennes à la seule vue d’un Français.
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Toutes les nuits, elle descendant du Quirinal et venait ici pour se divertir. Elle se mettait à cette fenêtre, et quand il passait par la rue un beau cavalier comme vous voilà, Monsieur, elle l’appelait. S’il était bien reçu, je vous le laisse à penser. Mais les hommes sont babillards, au moins quelques-uns, et ils auraient pu lui faire du tort en jasant. Aussi y mettait-elle bon ordre. Quand elle avait dit adieu au galant, ses estafiers se tenaient dans l’escalier par où nous sommes montés. Ils vous le dépêchaient, puis vous l’enterraient dans ces carrés de brocoli.
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Il avait trouvé une statue d'impératrice, Agrippine, Messaline,... peu importe. Tant il y a qu'il la fit porter chez lui, et qu'à force de la regarder et de l'admirer, il en devint fou. Tous ces messieurs protestants le sont déjà plus qu'à moitié. Il l'appelait sa femme, sa milady, et l'embrassait, tout de marbre qu'elle était. Il disait que la statue s'animait tous les soirs à son profit. Si bien qu'un matin on trouva mon milord roide mort dans son lit. Eh bien, le croiriez-vous ? Il s'est rencontré un autre Anglais pour acheter cette statue. Moi, j'en aurais fait faire de la chaux.
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Une jeune dame romaine, probablement d’une grande beauté, m’avait aperçu dans mes courses par la ville, et s’était éprise de mes faibles attraits. Si elle ne m’avait déclaré sa flamme que par le don d’une fleur mystérieuse, c’est qu’une honnête pudeur l’avait retenue, ou bien qu’elle avait été dérangée par la présence de quelque duègne, peut-être par un maudit tuteur comme le Bartolo de Rosine. Je résolus d’établir un siège en règle devant la maison habitée par cette infante.
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Je voudrais bien établir que je suis toujours un faiseur de contes, et si j’en avais un prêt je le donnerais aussitôt. Le mal, c’est que je n’en ai pas, mais conseillez-moi. Il y a quelques années que j’en ai fait un pour Mme Odier, où il y avait deux chats et qui est inédit. Je ne m’en souviens plus du tout. Il faudrait que vous les lussiez et vissiez si cela peut passer en lettres moulées.

-Correspondance générale, tome 7-
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Videos de Prosper Mérimée (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Prosper Mérimée
Le chorégraphe Benjamin Millepied imagine un destin contemporain à Carmen, la célèbre héroïne de Prosper Mérimée, qui inspira l'opéra à succès de Georges Bizet (en 1875).
Pour le meilleur ou pour le pire ? Réponse avec nos deux critiques, Marie Sauvion et Samuel Douhaire.
#carmen #cinéma
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