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Citations sur Fortune de France, tome 1 : Fortune de France (62)

- Oui monsieur le conseiller
- Quittons la cérémonie je vous prie. Vous plairait-il de répondre seulement oui ou non
- À votre guise
- Je pourrais donc : honorez vous la Sainte Vierge et les saints
- Oui
- Respectez vous les médailles peintures, vitraux et statues qu'on fait d'eux ?
- Oui
- Admettez vous la confession auriculaire ?
- Oui
- Croyez-vous à la présence réelle de Dieu dans l'Eucharistie ?
,- Oui
- Croyez vous au purgatoire ?
- Oui
- Croyez vous que le Pape soit le Saint poitife de l'Église catholique, apostolique et romaine et que tout chrétien lui doit obéissance ?
- Adorez les reliques des saints et martyrs
- Oui
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Cathau fut remplacée par Franchou, cousine des Siorac du côté maternel, belle fille plantureuse et placide dont les yeux de vache, fixés dans le vide, ruminaient sans fin un rêve paisible. Comme chambrière, elle ne valait pas Cathau, certes, et on le lui disait assez. Mais elle était si humble et si soumise qu'avec elle pas de querelle possible.
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Et comment gagnes-tu l’argent ? Par le travail ? Que nenni ! Par le travail, tu ne fais rien qu’enrichir ton maître et te maintenir en vie. Mais l’argent, le bel argent pour acheter la belle terre de Dieu, c’est par la picorée que tu le gagnes. Ou le commerce. Mais le commerce, compagnon (un coup de marteau), ou le prêt de grains avec gros intérêt, comme le pratiquent les messieurs à Mespech (un second coup de marteau), c’est aussi un genre de picorée, un peu plus en douceur que l’autre.
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"Si Dieu me donnait à choisir, ou de retourner à vivre, ou d'achever mon voyage, je serais bien empêché au choix" Paroles qui montrent bien quelle rude route il avait déjà parcourue pour arriver à la mort, puisqu'il envisageait avec appréhension de la parcourir une deuxième fois.
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J'ai écrit la première ligne de "Fortune de France" le 24 mars 1976 et j'ai tracé le dernier mot du dernier volume le 4 mars 1985, quelques minutes avant que mon plus jeune fils m'appelât par téléphone à "la repue de midi".
Je pus alors me retourner pour embrasser du regard l’œuvre accomplie : neuf années d'un labeur de bénédiction, de longues journées passées à la Bibliothèque Nationale, cinq heures d'écriture quotidienne, et surtout acquise dès le premier volume, conservée jusqu'au dernier, et à ce jour multipliée, la faveur du public.
Au bonheur d'avoir terminé ma tâche s'ajouta pour moi l'inouï plaisir de l'arrêter sur un de ces rares moments de l'histoire de l'homme où la justice et l'humanité triomphent de l'intolérance : l'année 1599, la dernière année du XVI°siècle, mais aussi celle qui vit l'enregistrement de l’Édit de Nantes par le parlement de Paris...
(extrait de l'avant-propos de l'édition parue aux "éditions de Crémille" en 1990)
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Un langage n'est pas neutre. À chaque époque, il charrie un accent, une couleur, une émotion, une attitude envers la vie.

[Prologue]
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[...] un renard prend du plaisir à regarder passer une poule, même s'il ne peut pas l'attraper.
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- Les armes ! dit François avec un rire. Moi, j'ai tiré à l'arquebuse sur les Roumes dans l'île, tandis que vous ronfliez sur votre tas de cailloux !
- Je ne ronflais pas ! m'écriai-je avec indignation.
- Mais que si ! dit François. Et ronflait à vos côtés ce fils de vachère dont vous avez fait votre ami !
- Samson est mon frère.
- Votre demi-frère.
- Alors, dis-je en serrant les poings, un demi-frère vaut mieux qu'un frère entier.
- Osez-vous m'affronter ? s'écria François hors de lui, et le préférer à moi qui suis votre aîné ?Ignorez-vous que Samson est un affreux bâtard qui ne vaut même pas la merde que je chie ?
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[...] le seul remède à l'ignorance, c'est le savoir - non le discours.
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Elle fit un petit geste faible, mais encore impérieux, de la main pour me donner mon congé, et comme j'allais me détourner, je la vis qui, tout soudain, m'adressait un regard et un sourire, non pas de mère, mais de femme. Il éclata avec tendresse dans son visage moribond, et l'illumina un inoubliable instant, tandis qu'elle me disait d'une voix extraordinairement douce et ténue, comme si, déjà, elle me parlait de l'autre monde :
- Adieu, Jean.
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