Aimer n'est pas jouer

Ce livre reçu dans le cadre de la masse critique de @babelio_ est une jolie découverte. J'avais été séduite par le résumé, et même si je me faisais une autre idée de l'histoire, j'ai vraiment apprécié ma lecture.

Camille, jeune infirmière qui se rêvait pianiste, se retrouve au bord de son balcon avec une forte envie de sauter pour apaiser sa souffrance. C'est sans compter sur sa voisine Aimée, pianiste également dans sa jeunesse qui en entendant plus le piano découvre la jeune fille au bord du précipice, elle la rattrape in extremis.
D'abord agacée, Camille se laisse prendre par l'histoire d'Aimée et se laisse à raconter la sienne. Toutes deux vivent dans la honte d'un amour dont elles ne peuvent se défaire. Camille aime Maud son ancienne meilleure amie et Aimée a aimé pendant plusieurs années un officier allemand durant la seconde guerre mondiale.
A force de confession, de rencontres avec Simon, Georges ou encore Val ainsi que de partage autour d'un thé ou d'un bon verre de vin, toutes deux vont aller sur le chemin du pardon et de l'acceptation. La population a rendu leur amour impossible, pourtant il a été vrai et sincère car au-dela des conventions de la société, ce sont des humains qui se sont aimés.

J'ai trouvé cette histoire particulièrement touchante et originale. Je m'attendais peut-être à davantage d'anecdotes sur la seconde guerre mondiale avec l'histoire d'Aimée mais là n'est pas le sujet du livre finalement. J'ai été révoltée par la direction de l'hôpital de Camille et de cette injustice qui peut briser des vies.
J'ai été profondément touchée par toute cette petite bande qui entoure Camille, la bienveillance et la douceur qui régnaient dans leur relation est incroyable. Cette jeune pianiste ne pouvait que remonter la pente à leurs côtés.
C'est l'histoire de deux amours tabous par la société qui ne devraient pas être jugés par les personnes non concernées. Mais la société s'est toujours plu à juger et condamner ceux qui n'agissaient pas comme tout le monde. Heureusement que les mentalités changent et évoluent même si tout est loin d'être encore complètement gagné.

Je remercie Babelio et les éditions Reines de Coeur pour ce livre.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et j'ai failli abandonner car j'avais lu la moitié du roman en seulement quinze jours.
Et puis en deux jours mon esprit s'est débloqué.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et des détails inutiles à l'histoire de Camille et Aimée.
Pour moi, il y a des personnages qui n'apportent rien et m'ont perdue . Je ne leur ai trouvé aucun intérêt.

Camille et Aimée se ressemblent beaucoup. Elles pourraient être une grand-mère avec sa petite-fille.
C'est le piano qui les a rassemblées et surtout qui a sauvé Camille.

Camille et Aimée ont chacune connu un amour contrarié, honteux. Aimée a su faire fi de la cela pour se permettre de vivre une vie d'un amour simple même s'il n'était pas aussi intense et passionné que le premier.
Camille, elle, s'est allée et à laisser tomber tout ce que lui rappelait son amour perdu. Elle s'est lancée dans une vie qui n'est pas elle tellement qu'elle a même envisagé de perdre cette vie qui la retenait plus.

Aimée va être comme une sauveuse pour Camille. Elle va lui redonner goût à la vie et lui apprendre à être enfin elle-même sans faire attention aux regards des autres.

La plume est simple. le style m'a paru parfois un peu longuet à l'image de certains personnages.

Une romance lesbienne prometteuse, mais que je n'ai pas réussi à apprécier pleinement.

Je n'ai pas spécialement accroché aux personnages, notamment Camille la personnage principale que j'ai trouvé trop indécise, trop peu sûre d'elle. J'ai trouvé qu'elle mettait du temps à faire des choix et ce sur tous les pans de sa vie et non pas qu'amoureuse.

J'ai trouvé certains passages assez superflus, n'apportant rien à l'histoire et rendant le livre un peu longuet ...

Toutefois j'ai adoré Aimé, la vieille dame qui aide Camille à s'accepter telle qu'elle est, elle qui préfère les femmes. La vie d'Aimé n'a pas été facile mais elle ne lâche rien et a un sacré caractère !

Mais il m'a en quelques sortes manqué la romance... J'ai ressenti ce livre plus comme un roman sur l'acceptation de sa sexualité que sur la romance.

Je pense surtout ne pas être le bon public pour ce type de livre qui, j'en suis persuadée, plairait à énormément de monde.

Livre assez détonnant dans le paysage de la romance lesbienne. Une histoire intéressante sur tous les à côté de l'histoire d'amour elle même. Des personnages attachants, l'héroïne, la vieille dame surtout, le vieux fabuliste ... Finalement, il m'a manqué l'aspect sentimental, justement, qui fait la romance.
Cela dit, un livre sympa à lire quand même.

J'ai été attirée par la couverture fort joie ...à quoi tient le succès littéraire ! Rire ! Et... bonne surprise, le livre est intéressant. Aimer n'est pas jouer est émouvant, sur l'amour pur et la difficulté d'aimer et d'être aimé...Hélas écriture un peu plate et pas assez d'envolées lyriques... Peut être le prochain livre de cette auteure ?
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