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Citations sur Les Ravagé(e)s (32)

"- J'ai commencé à chercher. Tu m'as bien dit qu'il y avait des groupes, et qu'on pouvait les trouver via le moteur de recherche ? Alors je cherche.
- C'est un réseau social, pas les archives mondiales ! Un site pour montrer tes photos de vacances et créer des groupes autour de tes hobbies. S'il y avait un groupe qui s'appelait L'Amical des pervers violents qui se réunissent pour sodomiser les hommes avec des manches de pioche, où nos deux malades recrutaient et partageaient leurs actus, d'une ce ne serait pas très normal, et de deux, les administrateurs du réseau l'auraient probablement interdit."
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J'ai cinq solutions face au conflit, se souvint Alex: la fuite, la soumission, l'affrontement, le dialogue et la metacommunication. Ou l'art de faire passer son message de manière détournée.
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- Je vais chercher à manger ?
- Tu auras ma reconnaissance éternelle
- Tu veux quoi ?
- Un sandwich au paracétamol

Chapitre 16 Page 213 sur 443
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" - Professeur, s'il vous plait, arrêtons-nous une petite minute. Juste pour voir, juste pour illustrer vos propos, puisque nous venons de parcourir avec vous un panel plutôt large des cultures auxquelles ce monde a donné naissance, j'aimerais que vous me citiez un exemple de culture où ce n'est pas un problème de se faire suivre, assommer et défoncer le cul dans un souterrain rempli de poussière et d'excréments. "
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Alex sortit de la section rose bonbon, et entra dans la section bleue, virile et conquérante, dédiée aux jouets pour petits garçons. Elle trouva le garage et, quelques pages plus loin, le kit de construction.
- Enquiquiner les fabricants de jouets jusqu'à ce qu'ils arrêtent de faire croire à ma petite-fille qu'elle n'a le droit de vouloir que des poupées ou des faux aspirateurs pour faire "comme maman" ? Pas du tout.
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Peut-être que Mélanie et Céline seraient d’un avis différent, mais c’était une nuit inutile. Une nuit pour rien, encore. S’habiller, se coiffer, s’agglutiner dans un de ces endroits où tout le monde s’affiche pour ne pas se montrer. Enchaîner les mouvements d’une chorégraphie pathétique, toujours la même, en espérant ne pas rentrer s’écrouler dans un lit froid, sans personne. À un moment, Andréa avait cru pouvoir s’approcher d’un corps anonyme, franchir les derniers centimètres qui faisaient la différence entre la chaleur de l’autre et la solitude glacée. Ces minuscules centimètres à la largeur d’océan. Mais non, au dernier moment, la foule les avait séparés. Foule ou malchance. Dommage. Se lécher la gueule derrière une colonne, se laisser caresser comme au collège, ç’aurait été déjà pas mal.
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On ne devrait pas avoir à savoir se défendre. Pourquoi est-ce qu'on apprend toujours aux femmes à essayer de ne pas être violées, hein ? Alors que c'est à vous de ne pas violer les femmes !
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Personne ne vous prévenait. On vous racontait ces conneries sur la grossesse rayonnante (elle avait passé les six premiers mois à vomir et les trois suivants allongée, se sentant comme une baleine aérophagique échouée sur une plage) ; l'incroyable sensation de la naissance (une vraie boucherie, quatorze heures de martyre) ; les joies de l'allaitement (un chemin de souffrance, où sa gamine bouffait indifféremment, l'air aux anges, un mélange de lait maternel, de sang et de pus de ses tétons ravagés).
Mais la suite ; ce besoin viscéral de les tenir contre vous, de les renifler, de les lécher, de les mordre, comme la première chienne bâtarde venue ; de les garder contre soi, au creux de soi, au chaud, au plus près ; ça non , personne ne vous en parlait.
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Tandis qu’ils se dirigeaient vers la salle de réunion, Alex et Marco croisèrent les deux agents que le Central avait envoyés assister Alex dans l’interpellation de son exhibitionniste. Ils étaient arrivés juste à temps pour voir le jeune homme embarqué dans l’ambulance par des secouristes hilares.
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Dans la chambre d’Ana, la veilleuse diffusait une faible lumière orangée. Derrière la table de nuit, Alex remarqua, comme chaque soir, les anciennes marques de feutres laissées par sa fille des années plus tôt et, comme chaque soir, se dit qu’il faudrait repeindre le mur. Elle s’avança vers le lit et toucha d’une main légère la couette chiffonnée. Cachée dans les replis, si petite, sa fille dormait. Alex souleva le tissu et dégagea avec délicatesse le petit visage. Elle se pencha pour déposer un baiser sur la joue. Sous ses lèvres, la peau était infiniment douce. Elle respira l’odeur qui montait du nid ; un mélange de sueur légère, de pâtisserie et de métal qui lui noua le ventre.
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