A quoi l''espace habité par les humains ressemblera-t-il, lorsque l'on ne saura plus que la méfiance ? Comment vivra-t-on, la mémoire remplie de souvenirs amers ?
La nuit sent les souvenirs que le jour éloigne (…).
La nuit charrie les réminiscences du dernier jour de la vie d'avant, dans le monde d'antan, sur la terre natale. (…)
(…) la nuit ramène les cris, la peur, le moment où l'on s'est retrouvé seul sur le chemin, l'instant où un être aimé est tombé pour ne plus se relever. (…)
La nuit devient une plongée, non plus dans cette obscurité qui protège les gestations, mais bien dans les ténèbres, dans ce que peut produire la folie des hommes.
(...) tout acte guidé par l'angoisse entérine la faiblesse, provoque, à lui seul, les pires catastrophes.
L'amour des mères pour leurs fils n'a que faire des astres pour trouver son chemin. Il est lui-même l'étoile.
C'est d'être nommé qui fait exister ce qui vit.
Le rêve est un voyage en soi, hors de soi, dans la profondeur des choses et au-delà.
Jamais on n’avait donné, à la liberté, kes traits tirés du frère blessé, qu’il avait fallu laisser derrière.
La nuit tombe d'un coup, comme un fruit trop mûr.
"Ce qui existe naturellement ne devient bon ou mauvais qu'au contact d'une volonté."
"Révéler son nom à quelqu'un, c'est lui confier une part précieuse de soi-même, se dénuder devant lui."