C'est un livre que je n'ai pas lu, mais vu au théâtre
Richard est un metteur en scène en galère.
raide comme un passe-lacet,
il saute sur le peu qu'il trouve,
un cours de théâtre dans une centrale.
Même là, son (immense) ego attendait
une foule attirée par son talent.
Hélas la foule des apprentis n'est que légèrement supérieure à personne,
mais peu s'en faut:
Kevin qui ne tient pas en place, et Ange plus taciturne qu'une tombe.
(On apprendra par la suite qu'il était prévu que seuls ces deux détenus soient présents)
Pendant tout le spectacle
(C'était la premiere fois que j'assistais à une représentation d'
Alexis Michalik)
j'ai vu une parenté
avec
Shakespeare – pas pour le texte,
mais pour cette remarquable vivacité
que Willie nous offre dans chacune de ces pièces -
au moins pendant le temps d'une scène;
de retour devant mon ordinateur, j'ai entré son nom,
je ne m'étais pas trompé, Alexis est un familier de William.
Que je regrette de n'avoir vu aucune des pièces qu'il a mises en scène !
Je me contente du très grand plaisir que j'ai eu
et j'inscris son nom dans mon plan de spectacles à voir absolument.
Un détail – important à mes yeux.
J'ai rencontré au festival une grand-mère et son petit-fils de 9 ans,
elle lui a offert
Macbeth,
ma mémoire vieillissante a pu lui dire
'La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus. C'est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien.'
J'ai été ravi de voir un si jeune garçon,
d'autant que j'avais commencé à aller au théâtre au même âge ( pour une représentation du Malade imaginaire avec Louis Seigner)
et que de nombreuses dizaines d'années plus tard
et après avoir assisté à plus de trois mille cinq cent représentaions,
j'ai eu ce soir (comme tous les soirs pendant le festival)
le même plaisir que lors de ce premier soir.
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