Très bien. Si vous voulez passer un bel après-midi de lecture, alors n'hésitez pas, achetez ce roman de la mythique collection "Angoisse" !
Commenter  J’apprécie         30
Mouais… pas super bien écrit. Pas transcendant. Mais on veut savoir la fin donc on rame jusqu'au bout. Les situations ont tendance à se répéter à chaque chapitre. L'auteur se doit même de faire le point par des dialogues entre personnages ce qui rajoute à la redite. On l'oubliera. Dommage car très bonne idée à la base.
Commenter  J’apprécie         00
Je cesse de réfléchir. Je vais rejoindre Anne et Alain et je me mets à fouiller sous les ruines pour y découvrir des méreaux aux dessins étranges. Dans le tas, il y en a sûrement de maléfiques, mais les jeunes n'y font guère attention. Ce qui compte, pour eux, c'est d'avoir des modèles originaux.
Alain montre une sorte de pièce au dessin en croix, une autre a une étoile à cinq branches...Quelle est l'origine de tous ces dessins finement cisselés ? Ils datent probablement du Moyen-Age ou de l'époque qui a vu la destruction des châteaux dont les occupants furent brûlés vifs ou enterrés vivants..
Anne vient de déterrer un épais bracelet, d'un métal argenté. Il est très poussiereux....
Page 121
Je marche précautionneusement, redoutant de tomber dans une trappe. Anne est assez éloignée de moi.
Soudain, je cesse d'avancer. Je vois très bien Anne se diriger vers la lumière du soleil, au-dehors. Néanmoins, une forme imprécise, irréelle, s'interpose entre Anne et moi. Une seconde je crois rêver. Non. La forme s'étend, se fond avec le mur de grosses pierres grises.
Malik hérisse son poil, miaule.
D'un seul coup, plus rien. Je ne marche plus, je cours, serrant Malik sur ma poitrine.
A l'air pur, ma peur s'enfuit. Cela, je n'en parlerai pas. J'ai pourtant vu cette ombre. Quand à dire ce dont il s'agissait, impossible...
Page 51
Vu d'en bas, le château en ruine paraît facile à atteindre, mais nous, nous y arrivons que trente minutes plus tard.
On dirait un paysage lunaire. Tout n'est que caillasse, blocs de rochers, avec, par-ci par-là, une touffe d'herbes égarée.
La masse des ruines est imposante. Je m'empresse de déposer Malik à l'ombre d'une tour dont le mur est d'une épaisseur incroyable. Dans ce temps-là, on construisait du solide, afin de se défendre contre les envahisseurs, ce qui n'a pas empêché qu'on brûle le tout en supprimant ses occupants. Quel malheur ! Un si beau monument !
Page 46
- Il y a des dalles effritées, dessous, j'ai recueilli plusieurs bagues, un bracelet, d'un métal bizarre, mais pas d'or... Des médailles aux dessins étranges... J'en ai plus de vingt à la maison, à Paris...
J'examine les lieux curieusement, me représente les occupants de cette forteresse. Qu'en reste-t-il ? Rien.
J'avance un peu au hasard. De loin, Anne crie :
- N'allez pas par-là ! Il y a des oubliettes dont on ne connait pas tout. C'est dangereux.
Page 47