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Voici mon retour de lecture sur La bande de l'abribus : du rififi en psychiatrie de Luce Michel.
Direction une clinique psychiatrique aux confins de trois villages du Sud de la France. Il y a un abribus où les patients prennent l'habitude de se retrouver pour fumer et pour discuter lorsqu'il pleut : Valérie, Viviane, Yves, Aurore forment ainsi une sympathique petite bande de dépressifs…
La clinique a bien du mal à survivre car - paradoxe - elle a besoin de malades pour tourner mais ceux-ci partent dès qu'ils sont guéris ! La psychiatre Amélie Bescotte va trouver la solution pour « fidéliser les patients » : et si, au lieu de les soigner, on créait ou on prolongeait leurs addictions… Au Diable le serment d'Hippocrate !
Céline, une des femmes de chambre, se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond et commence à mener l'enquête. Lorsque, cerise sur le gâteau, un cadavre est découvert dans l'enceinte de la clinique, les esprits s'échauffent ..
La bande de l'abribus : du rififi en psychiatrie est un roman surprenant qui m'a fait passer un bon moment de lecture.
Direction donc une clinique psychiatrique où il est décidé de tout faire pour garder les patients, pour éviter de perdre trop d'argent. L'idée m'a évidemment fait sourire surtout que ce roman est très bien mené.
Il n'y a pas vraiment d'enquête mais je ne peux pas vous expliquer pourquoi étant donné qu'il y a un cadavre..
En fait, je m'attendait à un cosy mystery mais ce n'en n'est pas réellement un. C'est plus un policier à l'humour noir.. très noir :)
Les patients de la clinique sont des anciens de l'éducation nationale. de là à dire que ça rend fou d'y travailler.. Non, évidemment, je n'oserais pas dire ça ;)
J'ai aimé les personnages, l'histoire, l'humour. Tout m'a plu dans ce roman qui m'a changé les idées et m'a beaucoup amusé.
Je ne peux pas vous en dévoiler plus, mise à part que je vous le recommande chaudement :)
Luce Michel a une écriture incisive, qui fait mouche, et qui m'a ravie.
La bande de l'abribus : du rififi en psychiatrie est une petite pépite que je note cinq étoiles :)
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Ce n'est pas tout à fait un cosy mystery malgré ses airs parce qu'il n'y a pas vraiment d'enquête et qu'il n'est pas cosy du tout ! Et ce ne sont pas les pensionnaires qui vont me contredire ! Ni même le personnel !

La bande de l'abribus est composée de membres de l'Educ Nat dans l'incapacité d'assumer leur vie, qui viennent s'y mettre à l'abri de la pluie et des autres, pour fumer, parler ou fuir ! Aurore, hospitalisée volontaire est intégrée au cercle. Des événements étranges et dramatiques accentuent les difficultés que tous éprouvent dans leur recherche d'eux-mêmes !

D'une écriture vive et concise Luce Michel parle du quotidien, des petites choses qui émeuvent ou remuent, des travers et des rêves ; de la transformation d'un établissement de soins en machine à fric comme but premier, le tout avec un humour et une dérision qui savent rendre légères des situations pesantes mêmes si parfois loufoques !

Plusieurs intrigues se côtoient puis se croisent et s'entretissent enfin pour un final que j'ai trouvé un peu rapide, tant j'ai apprécié la plume de l'autrice ! L'insécurité est en voie de développement et l'agitation se répand à tous les niveaux !

Elle décrit très bien les faiblesses qui ont amené chacun des personnages, dans ce lieu, sans en faire des caricatures et avec justesse, elle les rend attachants car on peut tous reconnaître quelqu'un ou se reconnaître soi-même à travers eux !

Vivement la suite !

#Labandedelabribus #NetGalleyFrance

Challenge 50 Objets 2023/2024
Challenge Plumes Féminines 2024
Challenge Multi-Défis 2024
Challenge Entre Deux Thématique 2024
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Dans une clinique psychiatrique du sud de la France, des patients observent l'installation d'une nouvelle dans leur aile. Travaille-t-elle, elle aussi, pour l'Education Nationale ? Effectivement, Aurore est documentaliste dans un collège. Elle est, immédiatement, intégrée à la bande de l'abribus. Ils sont plusieurs à se réunir à cet endroit pour fumer et pour parler. Ils sont soignés pour dépression ou pour des addictions. le jour de l'arrivée d'Aurore, les conversations sont vives : un corps a été retrouvé dans le parc.

Les réunions de l'équipe soignante et de la direction sont, elles aussi, mouvementées. La clinique doit être rentabilisée, le taux d'occupation des lits est insuffisant : il faut « fidéliser les clients » (p. 31) En jouant avec les posologies ou en donnant accès à certaines substances, il est possible de prolonger les soins ou de provoquer des rechutes…

Céline, une des agentes de service, s'interroge. Lors du nettoyage de certaines chambres, elle ressent un malaise. Celui-ci est renforcé par la survenue de nouveaux décès. Les patients sont, eux aussi, inquiets. Certains se renferment dans leurs angoisses, d'autres mènent l'enquête. le récit est entrecoupé par des comptines effrayantes.

J'ai adoré ce polar déjanté. Sous couvert d'humour, il dresse un constat révoltant du système de soins psychiatriques. « Les malades […] ne sont plus que des dossiers dénués de chair » (p. 341). Les réponses apportées à la détresse ne correspondent pas toujours à la situation et provoquent des mal-êtres dangereux : les pilules et l'enfermement ne sont pas forcément la réponse à la douleur. Les soins, parfois mal adaptés, peuvent avoir des répercussions dommageables. La bande de l'abribus montre, également, les liens d'amitié qui se créent entre patients, lorsqu'ils partagent les mêmes pathologies. L'atmosphère et les préoccupations m'ont rappelé mon séjour, après une opération, en maison de convalescence. J'ai aimé aussi retrouver l'humour de Luce Michel dont sont empreints tous ses romans. Malgré l'enchaînement de faits troublants, j'ai beaucoup souri. Je lisais ce livre en alternance avec un autre, à l'écriture lourde, aussi, chaque soir, j'étais impatiente de retrouver la vivacité de la plume de Luce. C'était mon plaisir. J'ai aimé me perdre dans des indices discordants, ne pas être capable d'analyser la situation dans son ensemble et ne pas parvenir à relier les évènements. Enfin, merci Luce, pour les révélations sur certaines plantes : ça peut servir. 😂

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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"La bande de l'abribus : du rififi en psychiatrie" est le premier tome d'une série de polars déjantés à l'humour décalé !

« La vie même est dangereuse. Aucun de nous n'en sortira vivant. »

Une clinique psychiatrique aux confins de trois villages du Sud de la France, un abribus où les patients prennent l'habitude de se retrouver pour fumer et pour discuter lorsqu'il pleut : Valérie, Viviane, Yves, Aurore forment ainsi une sympathique petite bande de dépressifs…

La clinique a bien du mal à survivre car - paradoxe - elle a besoin de malades pour tourner mais ceux-ci partent dès qu'ils sont guéris ! La psychiatre Amélie Bescotte va trouver la solution pour « fidéliser les patients » : et si, au lieu de les soigner, on créait ou on prolongeait leurs addictions…

Au Diable le serment d'Hippocrate ! Céline, une des femmes de chambre, se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond et commence à mener l'enquête. Lorsque, cerise sur le gâteau, un cadavre est découvert dans l'enceinte de la clinique, les esprits s'échauffent …

Je remercie @BlackLab et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce premier tome.

Ce cosy mystery qui ressemble à un polar noir à l'humour déjanté dresse un constat révoltant du système de soins psychiatrique sur un ton léger qui rend la lecture agréable. La bande de l'abribus, composés d'anciens de l'Éducation Nationale, dévoile les liens d'amitiés entre les patients qui partagent la même pathologie dans la clinique des Trois Saintes au sud de la France.

Cette bande de dépressifs est composée de : Valérie, prof d'anglais alcoolique ; Viviane, prof de compta, addict aux sucreries et Yves, agent d'entretien, adepte des grands philosophes. L'arrivée d'Aurore, documentaliste, coïncide avec le décès non naturel et donc peu banal d'une laie enceinte retrouvée dans le parc... et ce n'est que le début ! A suivre avec le tome 2 : "Sale temps pour les faisans !"
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Clinique des Trois Saintes, sud de la France, de nos jours. Aurore, documentaliste, intègre de son plein gré l'établissement psychiatrique suite à une sévère dépression. Elle y rencontre la bande de l'abribus, comme elles d'anciens de l'Education Nationale : Valérie la professeure d'anglais qui peine à soigner son alcoolisme, Viviane la prof de compta qui se gave de barres chocolatées et Dragibus, et Yves l'agent d'entretien qui aime lire les grands philosophes. Son arrivée coïncide avec un décès peu banal et surtout, non naturel : celui d'une laie enceinte dans le parc. Et ce n'est que le début ...

J'ai beaucoup aimé ce cosy mystery original, entre meurtres de sangliers et patients attachants. Les chapitres sont courts, bien présentés, sur du papier de qualité, et cela ajoute au plaisir de lecture. L'auteure a un sens de la formule bien à elle, et décortique les travers et petits plaisirs de notre société, aussi bien que la souffrance psychique de nombre de personnes (y compris dans mon milieu professionnel). On rit, on sourit, et soudain elle nous cueille en une phrase pour se tourner vers un registre plus grave, plus introspectif.

Mon personnage préféré est incontestablement Yves, divorcé d'une femme acariâtre qui a passé son temps à le rabaisser et à saper sa confiance en lui, au point de croire que, parce qu'il est agent d'entretien, il ne peut pas prétendre lire Marc Aurèle. Nos Hercule Poirot en herbe et sous médocs ont bien du mal à saisir qui peut bien en vouloir à des laies, puis à des humains, et la tension monte à mesure que le sentiment d'insécurité se diffuse dans l'institut. J'ai trouvé la psychiatre de leur étage, Amélie Bescotte, très en phase avec ce que j'avais pu lire dans Les fossoyeurs : la rentabilité au détriment du patient, quitte à prolonger son séjour! J'estime juste que le dénouement est un peu rapide, mais j'ai hâte de savoir ce que l'auteure a concocté pour nos protagonistes dans le tome 2 au titre prometteur, Sale temps pour les faisans, que je ne manquerai pas de me procurer!
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Aurore perd pied, n'arrive plus à faire face, se laisse submerger par le quotidien et sa violence. Elle décide donc de s'accorder du repos et tenter de se reconstruire dans une clinique psychiatrique.
Elle y rencontre la bande de l'abribus, d'autres abîmés de l'Educ Nat comme elle, addicts, dependants, dépressifs, qui se retrouvent tous les jours sur ce banc et discutent de tout et de rien, fument, laissent filer le temps.
Leur relative tranquillité et le peu de stabilité offerts par ces journées très encadrées volent en éclats quand un cadavre est découvert dans le parc de la clinique, exacerbant psychoses et paranoïa.

Je pensais lire un polar cosy mystery aux situations cocasses et à l'humour léger mais pas du tout !
Même si les personnages sont tendres et attachants, que certaines répliques bien senties font sourire, le fond du roman est tout de même assez tragique et il est émouvant de partager un petit moment avec ces personnes cabossées par la vie, peu épargnées par le destin.
Je prendrai plaisir à avoir de leurs nouvelles dans un nouvel opus.
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#Labandedelabribus #NetGalleyFrance
Merci avant tout à NetGalley France et aux Editions Hachette, collection Blacklab.

Ce livre se veut un cosy mystery, original.
L'humour et la dérision sont poussés assez loin, mais l'histoire garde garde tout de même une part de sensibilité, d'émotion.
Les personnages bénéficient d'une mise en avant de leurs faiblesses, cela aide à l'empathie et à l'identification, sans jamais atteindre la caricature..
Une clinique psychiatrique à la constante recherche de patients pour survivre, dans le sud de la France, en bordure de 3 villages, et au centre un abribus, sorte d'ilot où chacun tente de se reprendre des forces. Comment faire pour garder les patients dans l'hôpital plus longtemps, voilà la question que se pose l'équipe soignante, et le groupe de l'abribus, un groupe de dépressifs de l'éducation nationale lui se retrouve à faire corps contre cette machine du profit, lorsque soudain on déplore une mort.
une plume fluide, drôle, un joli roman.
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Le lecteur part à la rencontre d'un petit groupe dans une clinique psychiatrique aux confins du Sud de la France. Ils sont quelques uns, tous issus de l'éducation nationale, à se retrouver régulièrement dans un abribus qui jouxte l'endroit pour fumer et pour discuter lorsqu'il pleut. La clinique manque de résidents. Amélie Bescotte, une des psychiatres, cherche un moyen de « fidéliser » ceux qui sont présents, surtout à son étage, quitte à prolonger leurs addictions. Par ailleurs, le cadavre d'une laie en gestation est retrouvée dans le parc, de quoi perturber les personnes fragiles qui y vaquent à leurs activités mais aussi de quoi abîmer l'image de la clinique. D'étranges bouteilles en verre au parfum de menthe sont retrouvées sur les lieux du crime. Les plus vaillants des résidents et Céline, la femme de ménage, essayent de comprendre ce qu'il est en train de se passer dans l'établissement… de Luce Michel, j'avais déjà lu Vue mer, que j'avais trouvé bien fait, intéressant, mais plus grave. Je suis beaucoup plus séduite par celui-ci, dont l'atmosphère légère et les personnages m'ont beaucoup plu. On s'attache véritablement à eux. Ce livre m'a étrangement fait du bien, même si la dépression est là, les addictions, car l'espoir est au bout du chemin. Bien entendu, il y a une enquête et d'autres cadavres vont apparaître, mais il s'agit de répondre aux conventions du genre. Un roman qui est considéré en quatrième de couverture comme une « comédie noire », et je suis assez d'accord avec cette définition.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Un bon roman, mais un mauvais choix pour moi. Je n'étais certainement pas prête à lire une histoire qui rassemble des dépressifs, dans un environnement d'hôpital, avec une médecin qui essaient de jongler entre son serment de soigner, et la nécessité de rentabilité.
J'ai un grand besoin de douceur et d'humour en ce moment, et même si le texte est assez léger, vivre dans cet "ephmed" au fil des pages m'a été un peu difficile.
La couverture m'a sans doute fait croire à un roman plus drôle.

Pourtant, qu'est-ce qu'ils sont attachants ces patients de l'Education Nationale, paumés pour diverses raisons personnelles autant que professionnelles. Mention spéciale à Yves, l'agent d'entretien qui aime lire les grands philosophes anciens, et qui a du mal à se défaire du souvenir de sa femme qui le rabaissait sans cesse. Mais qui voudrait aider et soigner tout le monde autour de lui, avec douceur et empathie.

Polar tout autant que roman d'ambiance, cosy mystery pas si cosy que ça.
Car il se produit de bien étranges évènements dans cet établissement qui devrait être protégé.
Des "meurtres" de laies, ce n'est pas si fréquent. Puis, le danger se rapproche pour les résidents.
Qui est visé ? Comment se tenir sur ses gardes quand on ne sait pas d'où vient la menace, ni pourquoi. Et quand on n'arrive déjà pas à gérer son propre quotidien, pour cause de dépression ou d'addiction.
Des indices sont semés comme des petites pierres, on cherche à comprendre ou on se laisse porter par les évènements.
Un polar d'ambiance sympa, à lire si vous n'êtes pas trop "au trente-sixième dessous" !!

Le tome 2 devrait paraître le prochain trimestre : Sale temps pour les faisans.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Il m'arrive parfois de trouver les titres des livres mal choisis. Et c'est le cas avec cette "Bande de l'abribus, du rififi en psychiatrie".

Le titre laisse entendre qu'on va probablement rigoler, un esprit potache règne sur la couverture, couleurs vives, cochon renversé.
Et pourtant, il n'en est rien. C'est même un roman qui m'a paru s'obscurcir un peu plus à chaque chapitre.

J'ai pu lire ce livre grâce à la plateforme Netgalley, offert par l'éditeur Hachette, dans sa collection Blacklab.

L'histoire :

La bande de l'Abribus, ce sont d'abord 3 personnes, aimant se retrouver sur un banc, au sein d'un hôpital psychiatrique.

Valérie, Viviane et Yves. Deux profs et un agent d'entretien... autant dire que l'autrice cherche à nous faire passer un message sur l'Education nationale ! 😉
Et en plus ils sont rejoints par Aurore, une jeune femme qui perd pied à l'extérieur, depuis 3 mois... ancienne documentaliste !

On assiste donc pour démarrer le roman, à l'entrée de la jeune femme, à ses premiers RV avec médecin, psychologue, infirmière, femme de ménage, et à ses premières rencontres avec les autres patients, au réfectoire, puis sur le fameux banc.

Chacun a sa vie, son histoire, ses souffrances, ses moyens d'y remédier, même quand ces moyens ajoutent encore à la souffrance.

C'est vrai qu'il y a des moments amusants, certains personnages sont perchés, mais on rigole rapidement moins quand on découvre au sein de l'hôpital, près d'une grille, le cadavre d'une laie, pleine et empoisonnée ! 🐷

Panique chez les patients, incompréhension, mais pas d'enquête, il ne s'agit "que" d'un animal... pourtant la tension monte... et le danger réel !
Qui peut faire acte de barbarie comme ça, un patient, un médecin, quelqu'un de l'extérieur ? Des flacons sont retrouvés près de l'animal. Tempête sous les crânes ! Chacun y va de ses réflexions, mais la vie reprend aussi, car chacun a ses soucis, particulièrement ici, même si c'est difficile de les affronter.

Le personnel :

On fait aussi connaissance avec Céline, qui nettoie et prépare les chambres, une jeune femme joyeuse, qui a été le rayon de soleil de ce roman.🌞

Ou Amélie, une des psychiatres, qui m'a parue bien psychorigide dans sa vie personnelle, d'où rien ne doit s'échapper !
Et à qui on demande...de fidéliser ni plus ni moins ses patients, pour avoir un taux de remplissage maximal... glauque dans un hôpital classique, carrément tordu dans un établissement psychiatrique !

L'autrice dresse quelques beaux portraits, qu'on apprécie les personnages ou non, comme celui de Yves, aimant la philosophie, ou même Emeric, un patient séducteur et macho, qui fera des ravages même ici.

La forme :

L'écriture est fluide, mais l'histoire m'a semblé vraiment trop longue.

J'ai apprécié les personnages en général, mais je n'ai pas réussi à m'y attacher, ni à leur histoire, vous voyez la nuance ?

L'histoire est entrecoupée d'entretiens des patients avec leur psychologue, et de poèmes/litanies probablement écrits par l'assassin.

Même connaissant la fin, je n'y ai pas trouvé de charme, je ne continuerai pas avec le 2nd volet de cette équipe, dommage.
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