La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Tant de livres ont été écrits sur Auschwitz, souvent basés sur des témoignages fondamentaux afin de ne jamais oublier. le titre de celui-ci interpelle immédiatement, car qui aurait pu s'échapper du funeste camp de concentration ? Il est pourtant bel et bien basé sur l'histoire vraie de Mala Zimetbaum. Ellie Midwood s'était déjà inspirée d'une femme hors norme dans La Violoniste d'Auschwitz, et raconte ici comment Mala utilisait sa position "privilégiée" d'interprète au service des SS pour sauver autant de vies que possible. Sa rencontre avec un autre prisonnier, Edek, va lui donner des rêves d'évasion. Et si c'était possible ?
D'emblée, dès les premières pages nous sommes plongés au coeur de l'enfer, au milieu des barbelés et des projecteurs. Mais au sein de cette cité de la mort s'est peu à peu organisée la résistance autour d'un vaste marché noir dont dépend la survie de beaucoup, et c'est le grand intérêt du livre que de raconter le courage de ces hommes et de ces femmes qui savaient que leur mort était imminente et n'avaient donc plus rien à perdre, déterminés à ne pas plier. Mala est-elle réellement parvenue à s'enfuir avec Edek ?
Un rappel nécessaire que même au milieu des ténèbres il restera toujours un peu d'humanité et que même l'espoir le plus ténu permet de garder un homme debout.

Je fais partie de ceux et celles qui ne lisaient pas de livres avec le mot "Auschwitz" dans le titre.

Non pas que la problématique de la Shoah et le thème général de la seconde guerre mondiale ne m'intéresse pas. J'ai beaucoup lu sur le sujet et je lirai encore sans aucun doute de nombreuses histoires autour de cette période.

La trame dramatique de l'époque est riche en récits divers, en événements dramatiques et héroïques. Peu à peu, les récits se précisent. Les langues se délient et les narrations se diversifient. Les points de vue également.

En tant que partenaire des éditions Faubourg-Marigny, j'ai reçu le dernier roman d'Ellie Midwood, "La fille qui s'échappa d'Auschwitz" quelques jours avant sa sortie début novembre.

Je ne me suis pas ruée dessus. Je t'avoue, ce livre me faisait peur. Très peur même.

Déjà, que novembre est un mois quelque peu déprimant, alors en plus me plonger dans un livre se déroulant entièrement dans un camp de concentration (Auschwitz-Birkenhau...)

Comment t'expliquer mon ressenti?

Je craignais de voir sombrer mon moral au plus profond de ma dépression. J'ai remarqué que les livres aux thèmes plus durs impactaient réellement mon état d'esprit.

Cependant, faire partie des "Flamboyants" de la encore jeune maison d'édition est pour moi un engagement à lire tous les livres proposés. J'ai donc pris mon courage à deux mains et surmonté mes appréhensions pour me lancer dans ce roman basé sur des faits réels.

Je tiens à rassurer tout le monde sur mon état mental. Je vais bien. J'ai lu en parallèle un livre de développement personnel bourré de positivisme pour garder le cap.

Je mentirais si j'affirmais que j'ai dévoré ce roman. Non. Cette lecture était compliquée. Ce genre de roman est pour moi bien plus glaçant que le meilleur des thrillers.

J'adore les livres de Franck Thilliez. J'aime me plonger de temps à autre dans un petit thriller. Mais ici, je n'ai pas trouvé le même plaisir de lecture. Dans un thriller, je sais que l'esprit de l'auteur est tordu.

Le thriller a de bon que l'auteur se contente d'écrire des livres. Il ne passe pas à l'acte (enfin j'espère). Son imagination est débordante, glauque, perverse, machiavélique...Il se contente d'écrire des livres.

Dans "La fille qui s'échappa d'Auschwitz", tu sais que même si le texte est romancé, les atrocités décrites sont vraies. Les humiliations, les coups, la misère, la faim, la mort, la crasse, la violence ont eu lieu.

Cette douloureuse vérité m'a emplie d'effroi.

Il y a une différence entre la deviner et la vivre à travers un récit. Il me semble important de pouvoir se protéger de certaines vérités. La fuite n'est pas l'idée de ce propos.

Non. Loin de là.

Lorsque l'on est hypersensible et que l'on perçoit les horreurs derrière les mots choisis, il est important de pouvoir mettre des limites.

Je ne regrette pas ma lecture. Loin de là. Dire que j'ai aimé me semble indécent. Cependant, découvrir un pan de la vie au coeur des camps d'Auschwitz et Birkenau est hyper intéressant.

Note que Mala et Edward étaient tout deux dans les prisonniers favorisés des camps. Ils avaient des compétences. Ces dernières leur permettaient d'accéder à certains privilèges dont une alimentation légèrement plus fournie.

La traduction de Typhaine Ducellier est de qualité. le texte d'Ellie Midwood est bon. L'autrice a fait un excellent travail de recherche. La partie romancée est crédible historiquement.

Ce roman tient la route et est enrichissant même si je ne suis pas fan du titre. Pour moi, la mise en avant d'Auschwitz n'était pas nécessaire...

Je le conseille à toi qui aime cette période. Surtout si tu as un moral d'acier et que tu te sens prêt.e à découvrir la vie au coeur des camps de concentration. Fais comme tu le sens!


Lien : https://lire1x.com/2022/12/1..

Une lecture qui prend au corps et au coeur!

L'année dernière, toutes les lectrices des éditions avaient été marqué par le violoniste d'Auschwitz ! Une lecture très émouvante,bouleversante et saisissante. Alors imaginez notre réaction quand nous avons appris qu'au mois de novembre, l'auteur Ellie Midwood allait publier de nouveau un roman intitulté " La fille qui s'échappa d'Auschwitz". Nous étions toutes en apnée, guettant la sortie de ce roman afin de s'y plonger dedans.

L'HISTOIRE PARLE DE

Mala est une prisonnière juive, Edek est un prisonnier politique; elle, occupe un poste d'interprète auprès des SS et par conséquent a droit à certains avantages. Lui, fait partie de la résistance au sein des camps et prépare son évasion. Quand ils se rencontrent, ils décident de mettre ce plan à exécution ensemble. Soit ils s'échapperont tous les deux , soit ils mourront ensemble...

MON AVIS

Alors que je referme ce roman, j'ai les larmes aux yeux et je sens que j'ai besoin de quelques minutes pour retrouver mes esprits. Quelle histoire! Quel destin! Quel courage! Quel homme! Quelle femme!

Deuxième roman lu de l'auteur, je l'attendais avec tellement d'impatience et je n'ai pas été déçue.

C'est un roman bouleversant de réalisme. On retrouve la plume de l'auteur qui nous propose une véritable immersion au coeur des camps de concentration. On voit ces prisonniers, la maltraitance, le processus de déshumanisation; on sent la crasse, la boue; on entend les pas des SS qui rythment les journées. C'est une plongée dure, saisissante et prenante dans cet univers que nous propose l'auteur et au milieu de l'horreur elle campe des personnages forts, plus que courageux qui ravivent l'espoir: l'espoir de vivre, d'être libre et de croire encore en l'humanité. Avec Alma, le personnage de son précédent roman, on assistait à une destinée marquante; ici c'est toujours le cas. Mala et Edek incarnent la résistance, la lumière au milieu des ténèbres et c'est criant de vérité, de sincérité. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une histoire vraie. Difficile de retenir ses larmes à la lecture de certains passages qui sont profondément bouleversants. Je me souviendrai longtemps de Mala et d'Edek, de leur force, de leur intégrité et de leur espoir.

J'ai lu de nombreux livres sur le sujet et je crois que celui-ci restera gravé dans ma mémoire longtemps. L'auteur a fait de nombreuses recherches pour nourrir son récit, ça se sent car c'est très réaliste. On retrouve le personnage d'Alma à certains moments et c'est émouvant de la retrouver.

Une lecture difficile mais nécessaire pour que le devoir de mémoire perdure et surtout pour ne pas oublier ces destins , ces hommes et ces femmes!

Je n' ai pas beaucoup de mots pour décrire cette histoire.

C'est juste magnifique.

Le travail de l' autrice est juste formidable. Elle a fait des travaux de recherches pour rester le plus conforme possible à L Histoire originale et a su transmettre toutes sortes d émotions ( tension, amour, peur, révolte...) avec agilité et force.

Je recommande à quiconque de lire ne serait-ce qu une fois cet ouvrage.

Je ne reprocherai que trois choses qui ont ralenti ma lecture:

Les longueurs de phrases : lorsque une phrase fait plus de 3 lignes, je pense qu'elle peut être réduite. Serait-ce un problème de traduction?

Le manque d' annotations. Plusieurs termes allemands ont été utilisés. Ayant fait allemand il y a des années, j'ai réussi à comprendre certains mais pas tous. Des annotations en bas de page permettraient une meilleure compréhension de texte.

Des problèmes de corrections: là ce n' est pas liée à l' autrice mais à la maison d édition et aux correcteurs.
J'ai trouvé plusieurs fautes d'orthographes. Je trouve cela dommage dans un livre d' une aussi bonne qualité.

Ce roman m'a plu, mais pas autant que "la violoniste d'Auschwitz", car je n'ai pas eu toutes les émotions voulues. le titre nous promet quelque chose d'inédit qui malheureusement n'arrive qu'à la toute fin avec heureusement un dénouement qui m'a provoqué un serrement au coeur pour nos deux protagonistes.

De par un autre roman sur Auschwitz, je connaissais déjà un peu l'histoire de Mala et d'Edek. Comme quoi l'amour peut exister dans les pires endroits qui existent au monde au coeur même de l'horreur, l'amour naît et s'épanouit. Ce roman donne une lueur d'espoir dans la nuit la plus sombre.
De Mala, je savais juste qu'elle s'était échappée avec son amoureux mais rien de plus. J'ai appris à la connaître, même si une partie de ce livre est fictionnelle, les faits principaux y sont. L'auteure à réussi à tracer un portrait des deux personnages grâce aux témoignages des rescapés qui les ont bien connus. Un récit fort, émouvant mais aussi très dur et néanmoins cette idylle au milieu de ce cloaque d'inhumanité a réussit à faire en sorte que ce livre ne soit pas trop atroce. J'ai admiré Mala et Edek ainsi que d'autres protagonistes et j'ai versé quelques larmes à plusieurs moments. Je ne regrette vraiment pas cette lecture et je pense qu'il ne faut pas oublier ces deux jeunes amoureux qui avaient la vie devant eux...

La seconde Guerre Mondiale étant ma période de prédilection lorsqu'il s'agit de romans historiques, la seule lecture du titre de ce roman m'a fait l'ajouter à ma PAL. D'autant que j'avais beaucoup apprécié le précédent roman de l'autrice : "La violoniste d'Auschwitz".

Inspiré de faits et de personnages réels, nous rencontrons dans ce roman Edek et Mala, en plein coeur du charnier qu'est le camp d'Auschwitz. Pour ces deux prisonniers, une seule solution est envisageable pour sauver leur vie : s'enfuir.

Comme à chaque fois que je lis un livre traitant de cette période, je suis effarée de voir la cruauté sans borne dont peut être capable l'être humain. Certaines scènes sont particulièrement terribles à lire, mais ne sont que la retranscription réaliste d'actes de barbarie innommables perpétrés sur les prisonniers des camps de concentration.

Au coeur de cet enfer, Edek et Mala vont lutter main dans la main pour leur survie mais aussi pour celle des autres. Ils n'hésiteront pas à se mettre en danger pour aider et améliorer le quotidien d'inconnus. Mais surtout, ils vont lutter sans relâche pour leur liberté, élaborant un plan d'évasion, ne perdant jamais espoir.

Nous retrouvons dans ce livre des personnages rencontrés dans le roman précédent de l'autrice, par exemple Alma Rosé, la célèbre violoniste d'Auschwitz, mais tous deux peuvent tout à fait se lire indépendamment.

Le combat pour la liberté et la résistance dont Mala et Edek ont fait preuve est boulersante. Leur détermination et leur courage forcent le respect et l'admiration.

Ce livre m'a émue jusqu'aux larmes de par son écriture, ses personnages, ses enjeux, l'histoire qu'il porte sur le tristement célèbre camp de concentration ainsi que les personnes qui y ont survécu et péri (le tout en restant fidèle aux faits). Je peux aujourd'hui affirmer avec certitude que cet ouvrage est mon favori !!

Mala, matricule 19880, se sert de son rôle de messagère du camp de Birkenau pour aider les prisonniers dès que possible.
Edek, matricule 531, vétéran du camp d'Auschwitz, n'a qu'un objectif : s'évader.

Quand ils se rencontrent un espoir né sur fond de mort ! Une promesse est faite !

Ce roman est une fiction inspirée de faits et de personnages réels. L'auteur a mené un important travail de recherche documentaire. On lit l'horrible réalité du camp. Des gens souffrent, des gens meurent mais des gens vivent et luttent à leur mesure !

Ce roman est également une histoire d'amour ; après Tristan et Iseult, Roméo et Juliette, voici Edek et Mala. Je ne suis pas une lectrice très sensible aux romances mais ce roman est agréable à lire et bien écrit. J'ai davantage apprécié l'aspect "documentaire".

✨ 𝕄𝕠𝕟 𝕒𝕧𝕚𝕤 : Vous connaissez cette sensation, que lorsqu'on referme un livre on est sans voix, le regard perdu dans le vide pendant quelques instants et dans le plus grand des silences ?

✨ Un roman historique bouleversant, poignant dans l'horreur d'Auschwitz.
Et pourtant, au milieu de ce cauchemar bien trop réel, on ressent de l'espoir.

✨ Mala, une femme incroyablement courageuse et Edek, la bienveillance en personne, deux êtres tellement lumineux au milieu de ce chaos. Leur amour est né dans le camp de l'enfer. Un amour véritable, avec un grand A. Prêt à tout l'un pour l'autre, ils resteront gravés dans ma mémoire.

✨ Un point m'a frappé dans ce livre, habituellement dans les histoires de guerre, jamais je ne vois une once d'humanité dans les SS mais dans celle-ci on se rend compte que certains d'entre eux avait de l'empathie à l'égard des déportés. Finalement, j'ai le sentiment, qu'ils n'étaient pas tous des montres.

✨ Deux passages qui m'ont frappé violemment et beaucoup ému: L'extermination du camp des familles et bien sûr.. Les dernières pages.

✨ Si on peut être sûr d'une chose, c'est que l'amour est plus fort que la guerre.

✨ Si vous aimez les romans historiques, je vous conseille vivement de lire celui-ci, l'auteure a une écriture remarquable.
Lien : https://www.instagram.com/p/..