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B.P.R.D. - The devil you know tome 1 sur 2

Laurence Campbell (Illustrateur)
EAN : 9781506701967
144 pages
Dark Horse (24/04/2018)
5/5   1 notes
Résumé :
Before they were vanquished by the B.P.R.D., Lovecraftian monsters created a Hell on Earth

As society rebuilds, strange cults vie for influence, and the demon Varvara emerges to lead the way ... Abe Sapien returns from his self-imposed exile to rejoin Liz Sherman just in time for the Bureau to face the final threat to mankind.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à B.P.R.D. Hell on Earth Volume 15: Cometh the Hour (épisodes 143 à 147) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Par contre, il vaut mieux être familier avec la trame générale de la phase BPRP Hell on Eath pour comprendre de quoi parlent les récits. de même, il vaut mieux disposer d'une connaissance préalable des personnages pour comprendre qui est qui. Il comprend les épisodes 1 à 5 de la minisérie (également numérotés 148 à 152), initialement parus en 2017, coécrits par Mike Mignola & Scott Allie, dessinés et encrés par Laurence Campbell, avec une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart. Les couvertures ont été réalisées par Duncan Fegredo. Ce tome se termine avec des pages de dessins préparatoires et une histoire courte de 8 pages écrite par Mike Mignola, et dessinée par Tim Sale.

Le tome s'ouvre avec une page de texte, un extrait de rapport évoquant l'émergence d'un culte d'individus suivant une jeune femme, rapport émanant du directeur Thomas Manning. Dans la ville ravagée de Parkinson, dans l'état de la Caroline du Nord, Ted Howards, (Gall Dennar) armé de son épée bifide, se bat contre un Ogdru Hem qui lui en fait baver. À bord d'un navire volant, Andrew Devon et son équipe observe le déroulement du combat. Il est contacté par Liz Sherman qui vient d'arriver à leur proximité en volant de manière autonome. Dans la ville de Wallace, en Idaho, Ashley Strode est en train de réaliser un exorcisme sur une jeune homme alité. L'individu possédé parle de rejoindre une jeune fille afin de pouvoir descendre et fonder la ville de la nouvelle Pandémonium. Après avoir mené à bien l'exorcisme, Strode contacte la base pour rendre compte à Kate Corrigan.

À Parkinson, une troupe de 4 agents du BPRD en armure de combat a été déposée au sol pour aller à la recherche de Liz Sherman et Ted Howards. Ils arrivent devant une immense colonie d'oeufs de monstres. Une patte perce la coque de l'un d'eux. Les agents répliquent en ouvrant le feu, mais sans effet sur la créature. Celui appelé Tian meurt le torse transpercé par la créature. Howards arrive sur ces entrefaites et décapite la créature avec son épée. Dans le Nebraska, un homme alité ressent l'appel de la fillette à la rejoindre. Dans le Colorado, Fenix Espejo, Eris et leur chien Bruiser découvre une tour en ruine. À Syracuse, dans l'état de New York, Herman von Klempt (à l'état de tête dans un bocal) et son compagnon Karl Ruprecht Kroenen sont abordés par Varvara.

Bien aidé par ses coscénaristes Scott Allie, John Arcudi et Chris Roberson, Mike Mignola avait mené à bien la longue période de l'Enfer sur Terre, une forme d'apocalypse ayant ravagé la Terre, sous la forme de plusieurs Ogdru Hem et autres monstres se manifestant sur Terre et s'en prenant à l'humanité et à ses réalisations. Pendant ce temps-là, Hellboy descendait en enfer jusqu'à la cité de Pandémonium. le lecteur doit disposer d'une idée assez précise des événements survenus précédemment, ainsi que des personnages déjà apparus. Sans quoi, du fait de leur nombre il est rapidement submergé par une sensation de se retrouver au milieu d'une histoire où tout le monde se connaît et évoque des événements passés qui ne lui disent rien. Lorsqu'Abe Sapien regagne le BPRD, Liz Sherman se fait fort de le mettre à jour des bouleversements survenus durant son absence, mais elle fait référence à une personne juste le temps d'une phrase, avant de passer à la suivante, évoquée de manière tout aussi brève. S'il n'a jamais rencontré les principaux personnages, le lecteur n'a aucune chance de comprendre ce qui se trame et ce qui se joue.

Abe Sapien fait allusion à ses pérégrinations dans sa propre série, dont le dernier tome qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Par contre, il vaut mieux être familier avec la trame générale de la phase BPRP Hell on Eath pour comprendre de quoi parlent les récits. de même, il vaut mieux disposer d'une connaissance préalable des personnages pour comprendre qui est qui. Il comprend les épisodes 1 à 5 de la minisérie (également numérotés 148 à 152), initialement parus en 2017, coécrits par Mike Mignola & Scott Allie, dessinés et encrés par Laurence Campbell, avec une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart. Les couvertures ont été réalisées par Duncan Fegredo. Ce tome se termine avec des pages de dessins préparatoires et une histoire courte de 8 pages écrite par Mike Mignola, et dessinée par Tim Sale.

Le tome s'ouvre avec une page de texte, un extrait de rapport évoquant l'émergence d'un culte d'individus suivant une jeune femme, rapport émanant du directeur Thomas Manning. Dans la ville ravagée de Parkinson, dans l'état de la Caroline du Nord, Ted Howards, (Gall Dennar) armé de son épée bifide, se bat contre un Ogdru Hem qui lui en fait baver. À bord d'un navire volant, Andrew Devon et son équipe observe le déroulement du combat. Il est contacté par Liz Sherman qui vient d'arriver à leur proximité en volant de manière autonome. Dans la ville de Wallace, en Idaho, Ashley Strode est en train de réaliser un exorcisme sur une jeune homme alité. L'individu possédé parle de rejoindre une jeune fille afin de pouvoir descendre et fonder la ville de la nouvelle Pandémonium. Après avoir mené à bien l'exorcisme, Strode contacte la base pour rendre compte à Kate Corrigan.

À Parkinson, une troupe de 4 agents du BPRD en armure de combat a été déposée au sol pour aller à la recherche de Liz Sherman et Ted Howards. Ils arrivent devant une immense colonie d'oeufs de monstres. Une patte perce la coque de l'un d'eux. Les agents répliquent en ouvrant le feu, mais sans effet sur la créature. Celui appelé Tian meurt le torse transpercé par la créature. Howards arrive sur ces entrefaites et décapite la créature avec son épée. Dans le Nebraska, un homme alité ressent l'appel de la fillette à la rejoindre. Dans le Colorado, Fenix Espejo, Eris et leur chien Bruiser découvre une tour en ruine. À Syracuse, dans l'état de New York, Herman von Klempt (à l'état de tête dans un bocal) et son compagnon Karl Ruprecht Kroenen sont abordés par Varvara.

Bien aidé par ses coscénaristes Scott Allie, John Arcudi et Chris Roberson, Mike Mignola avait mené à bien la longue période de l'Enfer sur Terre, une forme d'apocalypse ayant ravagé la Terre, sous la forme de plusieurs Ogdru Hem et autres monstres se manifestant sur Terre et s'en prenant à l'humanité et à ses réalisations. Pendant ce temps-là, Hellboy descendait en enfer jusqu'à la cité de Pandémonium. le lecteur doit disposer d'une idée assez précise des événements survenus précédemment, ainsi que des personnages déjà apparus. Sans quoi, du fait de leur nombre il est rapidement submergé par une sensation de se retrouver au milieu d'une histoire où tout le monde se connaît et évoque des événements passés qui ne lui disent rien. Lorsqu'Abe Sapien regagne le BPRD, Liz Sherman se fait fort de le mettre à jour des bouleversements survenus durant son absence, mais elle fait référence à une personne juste le temps d'une phrase, avant de passer à la suivante, évoquée de manière tout aussi brève. S'il n'a jamais rencontré les principaux personnages, le lecteur n'a aucune chance de comprendre ce qui se trame et ce qui se joue.

Abe Sapien fait allusion à ses pérégrinations dans sa propre série, dont le dernier tome Abe Sapien Volume 8: The Desolate Shore comprenait de nombreuses révélations. Il évoque aussi sa première identité Langdon Everett Caul, en parlant à Liz Sherman, sans s'étendre dessus car elle sait de quoi il parle. L'épée de Ted Howards et sa capacité à parler une langue gutturale avec Maggie, une fillette de 10 ans, n'ont de sens que si le lecteur sait ce qu'est l'énergie Vril. de même si le lecteur découvre le BPRD avec ce thème, il sera bien en peine de donner du sens à la tête d'Herman von Klemp flottant dans un bocal porté par Karl Ruprecht Kroenen dans sa tenue moulante en cuir. Quant à la fillette revêtue d'une robe blanche avec des anglaises dans le cou, seuls les lecteurs familiers de Varvara comprendront ce qu'elle peut avoir de menaçant.

Après le dernier épisode de la série Abe Sapien, le lecteur n'avait pas vraiment d'assurance que Mike Mignola donnerait une suite à la branche principale de son univers partagé, la ligne temporelle du BPRD. Il restait encore des mystères et une incertitude quant à l'avenir, mais le créateur avait déclaré vouloir se consacrer à d'autres activités. le lecteur voit donc arriver avec plaisir cette série lui permettant de renouer avec des personnages qu'il a suivi pendant des années, et une riche mythologie très étoffée. Pour ce premier tome, les coscénaristes doivent faire face à la nécessité de relancer la machine, de vaincre l'inertie consubstantielle à une distribution aussi pléthorique de personnages. En consultant les bonus en fin de volume, il découvre une carte du monde recensant les sites sur lesquels il subsiste des créatures surnaturelles ou extraterrestres en activité, ce qui lui permet de mesurer l'ampleur des dégâts, et de ce qu'il y a à reconstruire. Au fil des discussions des personnages, le lecteur chevronné se remémore la liste des agents morts au combat, ainsi que la nature de la victoire à l'issue de la précédente série c'est-à-dire la neutralisation de l'Ogdru Jahad présente sur Terre. Les auteurs alternent donc entre des missions et des discussions des membres du BPRD afin de ramener Liz Sherman et sa maîtrise de ses pouvoirs, Abe Sapien, Andrew Devon et Ted Howards. Ils arrivent à caser le professeur James Henry O'Donnell. Par contre plusieurs autres personnages n'ont droit au mieux qu'à une page ou deux (Fenix & Eris), au pire à une mention en passant dans un dialogue (le directeur Tom Manning).

Mignola & Allie doivent également établir la continuité avec la série précédente, à la fois en rappelant la nature de la victoire, en montrant les monstres encore présents sur la surface de la Terre, et en évoquant différents fils de la mythologie interne de la série, aussi disparates que la cité Pandémonium, l'énergie Vril, le club Osiris, ou encore le culte de la Main Droite (peinte en rouge sur le front de ses prêtres). du fait de ces contraintes, la lecture peut sembler à la fois papillonner, et à la fois très dense. Pour cette reprise de la série, le lecteur retrouve le coloriste Dave Stewart, toujours aussi discret dans sa façon de choisir sa palette ou de réaliser des camaïeux, et toujours aussi épatant pour habiller les contours encrés, les nourrir, les rendre vivants. Laurence Campbell avait déjà illustré plusieurs épisodes de la précédente série, dont ceux du dernier tome. Il continue de réaliser des dessins descriptifs présentant une apparence plus ou moins sinistre. Il confère cette particularité avec des aplats de noir plus copieux que ne le justifieraient les ombres portées, et aux contours parfois irréguliers et effilés, développant une sensation de dangerosité.

Cet artiste dose avec habileté le degré de précision des dessins, pouvant pousser loin les détails pour des éléments très banals comme l'aménagement d'une chambre, et pouvant également se montrer plus évasif, avec des formes moins précises pour les monstres, comme s'ils défiaient l'entendement humains, comme s'ils ne pouvaient pas être bien perçus uniquement par des sens humains. le lecteur voit donc évoluer des personnages marqués par la noirceur, souillés par la destruction et la souffrance. Par contraste, il semble émaner de Varvara une forme de pureté, du fait de sa robe blanche et de sa morphologie de fillette. Campbell a l'art et la manière de suggérer des villes dévastées et en ruine, ainsi que des corps éventrés lors des combats. le lecteur ressent un désespoir à se promener dans les décombres comme s'il ne sera jamais possible pour l'humanité de retrouver un tel niveau de civilisation. Il ressent également l'impact des chairs déchirées par les membres acérés des monstres.

Le tome se termine par une histoire courte (8 pages) mettant en scène Ted Howards et son épée, face à un individu évoquant les chamans capables de manipuler l'énergie Vril. L'histoire se déroule dans une vaste plaine dénudée. À nouveau, Dave Stewart fait des miracles avec les couleurs pour transcrire l'impression de la nuit et de la solitude dans cet endroit désolé. Tim Sale réalise des dessins dans un registre plus expressionniste que ceux de Laurence Campbell. L'exagération des visages a tendance à produire l'effet contraire à celui escompté, à savoir un effet comique du fait des visages grimaçants, plutôt qu'un effet sinistre. L'histoire reste au niveau anecdotique, sans réussir à transporter le lecteur.

Indubitablement, s'il a lu la série précédente du BPRD et accompagné les personnages pendant toutes ses années, le lecteur est ravi de pouvoir les retrouver dans de nouvelles aventures, fussent-elles sinistres, toujours menées de main de maitre par Mike Mignola. Il lui faut un peu d'investissement personnel pour se remémorer tout l'historique qu'évoquent les personnages, ainsi que les éléments mythologiques associés. Laurence Campbell réalise des planches transcrivant bien l'ambiance de cette fin du monde pas tout à fait terminée, avec un degré de description satisfaisant car suffisant pour donner corps aux personnages et aux événements. Il lui tarde de découvrir la suite, et en particulier les actions de Varvara. le lecteur espérant un point d'accès facile à la série en sera pour ses frais, noyés sous une avalanche de références absconses. 5 étoiles pour le lecteur chevronné.
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