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4,17

sur 203 notes
Bienvenue dans le ″ coeur sucré ″ de l'Amérique ville fantôme nichée dans ce que l'on appelle la ceinture de la rouille. Les mines ne produisent plus rien, mais crachent toujours leurs poussières mortelles. Les trafiquants ont remplacé depuis belle lurette les ouvriers. La confiserie de Sadie reste la seule touche colorée de la région. Même le parc d'attraction n'attire plus grand monde, à part les laboratoires clandestins de meth.
Cane est depuis longtemps une ville triste, grise et gangrénée. La misère, la drogue, l'alcool, la violence ; c'est tout ce qui reste dans cette communauté où non loin de là vit une communauté Amish à l'écart du monde.
Alors quand trois gamins sont retrouvés dans une décharge, et que Thomas le fils de Sadie est tué par la fille d'un ancien repris de justice, c'est 35 ans de ce bout d'Amérique qui se remet en mouvement. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne fait pas toujours bon remuer les vieux démons…

Jax Miller nous offre là un roman diabolique, judicieusement construit, fait de flashbacks dosés au millimètre pour nous en dire le moins possible et faire durer le plaisir durant 500 pages durant lesquelles l'auteur prend un plaisir certain à promener son lecteur, le perdre. Bien entendu Jax Miller ne nous donnera pas immédiatement la clé d'une histoire sordide, et triste. Elle campe des personnages complexes et torturés dont certains réservent bien des surprises.

Jax Miller a l'art et la manière de décrire une atmosphère et d'emmener son lecteur dans son sillage. S'il faut quelques dizaines de pages pour ″rentrer″ dans la narration, une fois dedans, impossible de lâcher !

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" CANDYLAND " de Jax Miller
Traduit par Claire-Marie Clévy

Éditions J'ai lu (poche)
Éditions Ombres Noires (grand format)

******* C O U P DE C O E U R *******

C'est grâce à une lecture commune avec le #PicaboRiverBookClub intitulée "Le poche du mois" que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les éditions J'ai lu !

Comme avec certains amis que l'on perd de vue sans trop savoir pourquoi, cela faisait bien longtemps que je n'avais plus eu un J'ai lu entre les mains... pourtant, ces éditions m'ont procuré de très belles heures de lecture dans ma jeunesse avec des auteurs tels que Erle Stanley Gardner et Dorothy L. Sayers... Et je n'ai pas été déçue avec "CANDYLAND", bien au contraire puisque c'est un COUP DE COEUR !

L'action de "CANDYLAND" se passe à Cane, une petite bourgade de Pennsylvanie encore noircie par le charbon des mines qui ont fermé il y a belle lurette et pervertie par la méth et l'alcool... Une ville qui vous prend dans le piège de sa toile et à qui il est difficile d'échapper... que ce soit les personnages de Jax Miller où les lecteurs !

Et croyez-moi, Jax Miller est machiavélique dans sa façon de raconter des histoires... Son texte est structuré avec une précision toute helvétique, rien n'est laissé au hasard et personnellement, j'ai été manipulée du début à la fin !

Pour décrire "CANDYLAND", dix mots suffisent : diabolique, astucieux, retors, rusé, roué, adroit, roublard, infernal, malin, démoniaque !

A lire absolument et sans aucune modération !
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Donnez les mêmes ingrédients et la même recette à plusieurs cuisinières, elles ne vous serviront pas le même plat. Mais il est sûr que la réalisation de l'une d'entre elle sortira nettement du lot et vous marquera plus que les autres.

C'est un peu ce qui m'est arrivé à la lecture de Candyland de Jax Miller, traduite par Claire-Marie Clévy : une impression immédiate de déjà vu dans les ingrédients du pitch de départ avec un village paumé, des dealers de meth, des Amish, un fait divers sordide qui fait ressortir les vieilles histoires du passé, un flic alcoolo et son cousin abstinent, et j'en passe… Sauf que Jax Miller possède un talent étonnant pour mettre ces éléments en scène rendant finalement Candyland particulièrement original et fatalement addictif !

C'est bien entendu en raison de la solidité de son intrigue, noire à souhait et qu'elle tient sans faiblesse d'un bout à l'autre de ses 640 pages, plaçant ci-et-là quelques contrepieds crédibles et bienvenus, histoire de ne pas laisser son lecteur dans le confort douillet d'un polar conventionnel.

Mais c'est sans doute dans le travail de ses personnages que Jax Miller emporte la mise : tour à tour attachants, intrigants ou repoussants selon le degré d'avancée dans l'histoire, ils sont tous mis à nu et placés face à leurs faiblesses : Sadie au corps et à l'esprit meurtris ; Braxton l'amoureux qui traverse le temps ; Allison en quête de salut ; Thomas l'angelot maléfique ; Et aussi Ruth et Levi, les Amish éclairés ; ou Deb l'épouse ambiguë ; sans oublier Ruby, l'émouvante harpie sans foi ni loi…

À Candyland, dans le comté de Cane dont on ne s'échappe pas, dans un monde où la meth a remplacé les sucreries d'autrefois, certains ont oublié que longtemps après qu'on ait fini de le chauffer, le sucre continue de brûler. de l'intérieur. La pire des brûlures !
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Je découvre Jax Miller parce que mon ami Yvan l'aime beaucoup, c'est un sacré influenceur, parce que l'auteure m'intrigue entre son nom particulier, parce que ses cheveux rouges m'attirent et aussi parce que son look est fabuleux.
Et cerise sur le gâteau, le titre est un appel à la débauche, non pas dans le sens que vous croyez hein et en plus le sujet est top.

Sadie est une ancienne amish qui a réussi à se défaire des liens relativement serrés de son éducation et de sa communauté.
Plusieurs décennies plus tard, elle contacte la police parce qu'elle n'a plus de nouvelles de son fils.
Une mère sent quand il s'est passé un drame et cette absence n'est pas normale.
La police la renvoie dans les cordes, pourtant son fils sera bel et bien retrouvé mort...

J'aime beaucoup les romans qui font référence aux amishs, j'ai envie de découvrir toujours plus cette façon de vivre, cette communauté avec ses coutumes aux moeurs et à la liberté discutables.
Nous sommes vraiment devant une écriture au style américain, j'avoue en lire peu, mais celui-ci n'est pas seulement alléchant et prometteur il est vraiment bon.
Il y a un nombre de personnages plus conséquent je trouve par rapport au polar français, juste ce qu'il faut pour ne pas se perdre.

Cane est une ville qui se partage entre la fabrication de drogue et celle d'alcool, il s'y passe de drôles d'événements.
Quand le vent tourne pour les personnages, les habitants de la petite ville américaine n'hésitent pas à considérer les coupables comme des parias.
L'exclusion se fait sans un mot, pourtant les jugements et les rumeurs semblent criés

J'ai eu une petite inquiétude quant au nombre des pages et au rythme.
Très vite oubliés grâce à cette histoire entraînante, qui en fait un excellent roman.
Vous trouverez des rebondissements stupéfiants jusqu'à la fin.
C'est scotchant.



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A Cane, dans les montagnes de Pennsylvanie, il y avait du rose et des bonbons. le rose des néons du parc d'attractions de Candyland, le rose de la vie heureuse d'une petite ville prospère grâce à son industrie minière florissante. Aujourd'hui Candyland et les mines ont fermé, mais, dans l'ancien "coeur sucré de l'Amérique", il reste les bonbons fabriqués par Sadie dans sa confiserie, les plus beaux et les meilleurs du monde.
A Cane, coin perdu dans les Appalaches, il y a du blanc, chaque hiver, qui recouvre tout d'un manteau de pureté. Mais ne laissez pas votre coeur s'attendrir devant ce trompe-l'oeil neigeux...
Parce qu'à Cane, ville déshéritée de la Rust Bell, c'est le noir qui domine et envahit tout, les coeurs, les esprits et même les poumons. Les habitants en broient depuis le déclin des mines et la "reconversion", en toute impunité, de Candyland en centre local de fabrication de meth.
A la misère financière et intellectuelle, à l'alcool et à la drogue, il faut ajouter la violence pour que le tableau soit d'un noir profond. En l'occurrence c'est Thomas, 34 ans, le fils de Sadie, qui vient d'être assassiné par Allison. L'un gendre idéal et l'autre camée notoire dont le père a été condamné pour meurtre, on se demande pourquoi ils étaient en couple. le grand amour, peut-être. Mais à Candyland, rien n'est moins sûr... C'est l'inspecteur Braxton, alcoolique et à deux doigts de la retraite, qui hérite de cette sombre affaire. Simple en apparence, elle l'oblige néanmoins à remonter le temps et à démêler des noeuds enfouis sous les tapis depuis 34 ans. A cela s'ajoutent la disparition de trois gamins, et la rencontre de Sadie et Danny, le père d'Allison. Rencontre qui pourrait être un conte de fées, mais à Candyland...
Ambiance et relations malsaines, violence, perversités, corruption, crimes sordides, Cane est un bled où le rêve américain s'est pitoyablement échoué sur un tas de charbon, et qui donne un avant-goût de l'enfer : "Voilà ce qu'était Cane : les ruines d'une cité oubliée. Sodome et Gomorrhe, une merde de chien collée à la semelle de Dieu". le contraste est d'autant plus frappant avec le comté voisin, rural, où vit une communauté amish, qui vaque paisiblement à ses occupations bien loin de la vie moderne. L'ancienne patrie de Sadie, qui s'en est enfuie 34 ans auparavant.

Une construction magistrale faite de flash-backs et de rebondissements, des personnages très aboutis, profondément marqués par la vie, l'amour ou son absence, dans un environnement des plus glauques, avec cependant quelques lueurs d'espoir au loin. L'écriture est puissante et sonne juste, sans pathos ni froideur, avec ce qu'il faut d'empathie là où il faut. Malgré quelques longueurs et quelques incohérences (me semble-t-il : pas sûre que le "trajet" de la pièce d'or soit toujours vraisemblable. Et l'épilogue de l'accident de Danny me laisse perplexe), voilà un roman très fort.
Je n'ai aucune intention d'aller à Candyland, mais j'ai bien envie de lire l'autre roman de Jax Miller.
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Candyland : littéralement « le pays des bonbons »… Mais ici en Pennsylvanie c'est un ancien parc d'attraction, délabré et qui sert de repaires aux fabricants de drogues et d'alcools. Près de là une communauté amish, où Sadie lors de son Rumspringa ( étape de la vie où un jeune amish a le droit de sortir et rencontrer d'autres jeunes) fait la connaissance de Braxton, et décide de quitter sa famille.
On la retrouve à l'âge adulte, sans Braxton, et propriétaire d'une confiserie dans cette petite ville minière, et mère célibataire de Thomas. Sa vie bascule à nouveau lorsque celui-ci est assassiné par Allison, sa petite amie. Contre toute attente, Sadie va se lier avec Danny, le père d'Allison, et ces deux-là vont devoir faire face à leur douloureux passé...
Terrible roman, où la loi n'est plus la loi, où la quête de l'amour fait place à la haine, et où chacun tente de survivre en écrasant les autres. Les destins de ces personnages s'entremêlent au fur et à mesure, on découvre régulièrement un nouveau chapitre de leur vie et le terrible secret de Sadie n'est dévoilé qu'à la fin…
Comme dans « Les infâmes », son premier roman, Jax Miller nous présente une vision bien noire de l'Amérique, où hommes et femmes blessés tentent d'avancer coûte que coûte. Une belle réussite, à la hauteur des « Infâmes ». Bon voyage dans le Candyland...
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En couverture de Candyland, on voit une grande roue, mais ce sont plutôt les montagnes russes qui illustrent mon ressenti de lecture. Des moments de réel intérêt alternés avec des passages qui m'ont vraiment barbé.

Dès la lecture du quatrième de couverture, j'ai eu peur de ce que donnerait la centralité de personnages Amish et je n'ai pas eu d'agréable surprise. Je ne vois vraiment pas ce que ça apporte, si ce n'est d'enfiler quelques clichés comme des perles qu'on retrouve dans tous les bouquins ricains intégrant des amish (dont le personnage non-amish qui déboule chez eux et dit avoir l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps, l'innocence des amish débarquant dans notre monde…). D'ailleurs j'ai trouvé qu'il y avait trop de clichés éculés dans le roman, pas mal d'expressions très bateaux au sens douteux (après, il m'est difficile de distinguer ce qui tient de l'autrice ou de la traductrice, et, puisque j'aborde les étapes suivant la rédaction, j'ai été effaré par le nombre de coquilles laissées par Flammarion).

A l'inverse, j'ai été séduit par les lieux de l'intrigue, l'ancienne ville minière rongée par la drogue et le chômage et en même temps dans une région très isolée et rurale, au climat extrêmement dur. Je suis cependant resté frustré par le manque d'exploitation de cette ambiance si particulière.

Globalement les personnages principaux sont consistants et intéressants, ce n'est hélas pas le cas de tous le personnages secondaires, parfois juste agaçants (à l'exception des montagnards rustres et retranchés hors de la société, sauf quand il s'agit d'y écouler leur gnôle clandestine et surtout leur meth maison).

Les hauts et les bas, sont aussi l'apanage de l'intrigue. Par moment, je m'y suis plongé, puis je décrochais ou étais déçu de retournements cousus de fil blanc. Sans spoiler, il en est pourtant un (à la fin) qui est intéressant et (pour ma part) inattendu. Mais au final, il est trop tardif ou trop in petto pour qu'on l'attende avec impatience et pas assez bouleversant pour provoquer la jubilation de reconsidérer tout le bouquin sous un jour nouveau. La construction est de bonne facture, rien à redire là-dessus, mais ça manque de loopings, les montagnes russes ne se muent jamais en grand huit. Bref, pas un mauvais bouquin, mais je ne suis pas convaincu pour autant, trop de pages m'ont ennuyé ou agacé, et je suis assez surpris de voir combien de personnes aux goûts proches des miens l'ont adulé.

Chronique rédigée dans le cadre d'une série de 12 articles sur les romans sélectionnés pour le 2ème tour des trophées 813 2018. Vous pouvez trouver l'intégralité des chroniques sur
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman. le contexte, d'une part : un patelin perdu au fin fond de l'amérique, coincé entre un parc d'attraction désaffecté, un village amish, et une montagne occupée par des fabriquants de meth; la mise en place du tissu de personnages, d'autre part : un réseau dense de paumés, abandonnés par la vie. Et puis petit à petit, on commence à découvrir que ces gens dont on avait l'impression qu'ils vivaient les uns à côté des autres sans vraiment avoir de liens entre eux, ont en fait des destins totalement imbriqués. C'est là tout le sel de ce roman très sombre : chaque personnage est lié aux autres, chacun a des secrets bien enfouis qui ne demandent qu'à remonter, et plus le roman avance, plus le côté sombre se révèle. Il faut certes un peu de patience au tout début pour assimiler le décor, ensuite ce roman se lit tout seul, on a envie d'en apprendre davantage, de comprendre ce qui s'est réellement passé, et un système permanent de flash-backs entretien la curiosité. J'ai passé un bon moment avec ce roman. En revanche l'étiquette "thriller" apposée par le service marketing n'est pas, à mon sens, appropriée : pour moi un thriller provoque l'essoufflement du lecteur, on court, il y a une urgence permanente que je n'ai pas ressentie dans Candyland. C'est un roman très construit et très bien construit, avec des rebondissements dans les relations entre les personnages, avec des meurtres, du glauque, de la drogue, de la vengeance, mais on ne court pas, sauf dans les 150 dernières pages.
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2ème roman de l'auteur, après les infâmes que j'avais moyennement apprécié, celui-ci j'ai détesté.
On s'ennuie tout du long. C'est du déjà vu, du réchauffé, on a fait mieux, beaucoup mieux.
L'auteur en rajoute dans le glauque à chaque chapitre, comme si le personnage suivant devait faire pire que le personnage du chapitre précédent. On a juste envie de passer cette foutue ville de tarés au napalm.

Dans une ville de ploucs, Cane, nous avons l'inévitable flic alcoolique et mal marié, l'ancienne amish qui cache un horrible secret (pfff quel suspense), la junkie, le clan consanguin et ultra-violent des montagnes qui vit en autarcie auquel même la police ne se frotte pas, la disparition d'enfants/adolescents, un meurtre horrible.

C'est confus, c'est fouillis, à aucun moment le moindre personnage n'a éveillé ma curiosité ou mon intérêt, juste l'envie de tous les baffer.
Les rebondissements violents et sanguinolents au fil de la lecture n'ont déclenché que des bâillements, on voit venir les "révélations" à des kilomètres.
En plus le roman est interminable. + de 600 pages quand c'est chiant c'est un calvaire.

Ce qui m'a le plus "manqué", c'est l'humour noir, le cynisme, le sarcasme, la satire, présents dans bien d'autres histoires sur le même thème.
L'auteur prend son histoire au premier degré, s'apitoie (pour moi) sur ses personnages, qui s'apitoient sur eux mêmes. Et ça ne passe pas.
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Candyland possèdent d'indéniables qualités et Jax Miller confirme son talent après son très bon premier roman Les infâmes. L'écriture est riche, les personnages sombres et tous doivent faire face à un destin cruel. Ce roman est très noir et sa principale réussite tient à la façon dont est dévoilé progressivement, et par de très "éclairants" flash back, l'histoire dans son ensemble et dans toute sa complexité. Personnellement, je déplore juste quelques longueurs, et je suis persuadé que j'aurais encore plus apprécié Candyland s'il avait été un peu moins long.
Il n'en reste pas moins un très bon "polar noir rural" digne des plus belles réussites du genre telles que Bull Mountain de Brian Panovitch, le Diable tout le Temps de Donald Ray Pollock ou encore Là où les lumières se perdent de David Joy.
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