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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et voici J'ai tué pour elle, deuxième tome de la série à succès d'un Frank Miller sombre à souhait qui poursuit son exploration dantesque de l'univers terriblement glauque de Sin City.

Disons-le tout de suite, cet opus est largement moins survolté que son prédécesseur. À les comparer (c'est inévitable), cette histoire fait un peu copiée-collée de la précédente, surtout quand on enchaîne la lecture des deux premiers tomes. On retrouve Marv, mais en tant que simple guest, sorte de side-kick d'un Dwight tenant le haut du pavé dans le rôle du brutal amoureux transi. le recoupement de certaines scènes selon des angles de vue différents est intéressant, dans une idée de cohérence d'univers, mais cela renforce parfois l'aspect répétitif.
Pour illustrer ce déchaînement de passions vengeresses et vénales, les dessins de l'auteur se veulent tous aussi énigmatiques et violents dans le geste comme dans le contenu. Quelques effets par-ci par-là, une très bonne utilisation du noir et blanc : Frank Miller connaît son sujet et se passe admirablement de toute coloration en jouant sur les contrastes et la lumière. S'il y avait un bémol à formuler dans le graphisme, il serait à l'encontre de certaines chorégraphies de combat, trop spectaculaires pour être réalistes, mais c'est minime. de plus, notons que nous avons là une bien meilleure place des femmes, tantôt salvatrices, tantôt manipulatrices, et cela transparaît jusque dans la nouvelle couverture signée Frank Miller.
Il faut signaler également, puisque c'est une réédition, que nous avons entre les mains un bel objet : d'un blanc légèrement maculé de sang et entaché uniquement de l'essentiel. Quand ce volume vient rejoindre son grand frère, le premier opus, cela fait son petit effet dans la bibliothèque… vivement les autres !

Un deuxième tome moins captivant donc, de mon point de vue, et qui surtout colle trop au précédent sans s'en affranchir, ce qui déprécie l'ensemble pourtant bien agréable en tant que tel. Au point de susciter à lui tout seul une deuxième adaptation de la série Sin City au cinéma avec, notamment, Eva Green en Ava… ça promet !

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On a tous les ingrédients d'un thriller noir goresque à souhait... Ava, la vamp à qui aucun mâle ne peut résister. Dwight, le privé paumé en sevrage alcoolique qui a la vamp dans la peau. le mari de la vamp riche à millions. le garde du corps indestructible ou presque, mais qui en croque aussi pour Ava. L'ami du privé bas de plafond mais réellement indestructible. Les girls de l'Old Town de Sin City qui font un carton sur les flics et les mâles, sauf sur Dwight...

On secoue le tout et on a un scénario archi-connu. le but de Sin City n'est pas spécialement d'innover dans le scénario mais de déoruler un long tapis devant le lecteur qui sait à l'avance comment les pièces vont s'emboîter. Et cela s'emboîte joyeusement dans la chambre à coucher et ailleurs aussi.

L'originalité de Sin City, c'est le graphisme en noir et blanc (pas de gris ni de nuances). L'auteur utilise les ombres pour faire ressortir les corps et les objets comme s'ils étaient frappés en pleine lumière. Cela surprend au début. Cela séduit ensuite et cela finit par lasser un peu à la fin. le tout est éminemment sensuel, le corps d'Ava et des autres "girls" est séduisant, pour ne pas dire plus... I got a stiffy, comme le dira un des flics, peu de temps avant de se faire flinguer par son collègue qui veut se garder Ava pour lui tout seul.

L'univers hard-boiled de Sin City, c'est aussi se prendre une raclée maousse et s'en sortir avec quelques sparadraps. C'est se prendre des bastos en pagaille et revenir plus fort. Cela gicle dans tous les sens, et le lecteur se prend à apprécier que cela reste en noir et blanc, car les projections diverses de fluides en tous genres, et en couleur, cela serait sans doute too much. J'aurais sans doute apprécié davantage si cela avait été un peu plus court. On a pas mal de fois l'impression de revivre les mêmes scènes. Et une certaine lassitude peut étreindre le lecteur, qui sait de toute façon comment cela se termine. L'ensemble est parfois assez verbeux, et -de nouveau- il s'agit de lire des choses que le lecteur connaît. Cela fait partie du mythe Sin City, donc on prend ou on jette. C'est tout ou rien, finalement.
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