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Malgré quelques longueurs ce roman policier se lit sans peine.

Une enquête en Pologne qui fait peur par sa description de la persistance de l'antisémitisme, par les montées des nationalismes, de l'obscurantisme.

Oui ça fait peur car nul pays n'est à l'abri d'un retour en arriere
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Un meurtre odieux a été commis dans la petite ville de Sandomierz, bourgade dans le sud-est de la Pologne. Un meurtre rituel diront certains et qui mieux que le procureur Szacki pour mener l'enquête ?
Le procureur Szacki, un homme froid et distant, implacable comme l'est la justice qu'il sert avec dévotion.
Zygmunt Miłoszewski, nous entraîne dans une histoire sombre, où les croyances les plus anciennes et les plus folles remontent à la surface. Où l'Histoire de la Pologne et de ses dérives ressurgissent violemment au 21ème siècle.
Cet ouvrage, captivant, m'a fait découvrir le système judiciaire polonais ainsi que la ville de Sandomierz. Une belle découverte que cet auteur que je vais dorénavant suivre avec grand intérêt.
A retrouver aux Éditions Pocket.
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Un nouveau thriller rondement mené par Zygmunt Miloszewski.
Le procureur Teodore Szacki a quitté Varsovie pour la bourgade de Sandomierz chargée d'histoire antisémite et sanglante.
La découverte d'un puis d'un deuxième cadavre tué selon des rituels juifs, une enquête riche en rebondissements et un final surprenant.
Un excellent page turner.....
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En soi, il est sympathique à lire ce livre : bien écrit, avec des mots choisis et précis, de longues phrases qui nous entraînent dans l'histoire et campent parfaitement les situations, avec es personnages construits qu'on imagine parfaitement…
Et puis, l'histoire en soi est bonne et prenante même si j'ai ressenti une légère déception au dénouement, plus simpliste finalement que l'ensemble ne laissait augurer…
Dans les points négatifs, je noterai toutefois une excellente connaissance du lieu, de l'histoire judaïque, antisémite ou polonaise que l'auteur aime assez à développer et, parfois, je me suis cru assister à une conférence ou un cours d'Histoire qui m'a un peu dépassé et, surtout, qui cassait le rythme de l'histoire…
En résumé, ça se lit bien malgré des passages un peu lourds et une fin un peu simpliste…
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Puisque le proverbe veut que jamais deux sans trois: après Inavouable, roman d'aventure à la Dan Brown que j'avais beaucoup aimé et Les Impliqués, polar qui ne m'avait pas décoiffé, j'ai profité de la venue de l'auteur Zygmunt Miloszewski aux Quais du Polar pour mettre dans ma besace ce troisième roman et le faire dédicacer par la même occasion, of course!
Il était temps de voir quel côté de la balance ferait pencher Un fond de vérité… Zygmunt allait-il se faire une place de choix dans ma biblio? Ou finirait-il comme d'autres auteurs délaissés à jamais, loin de ma PAL loin du coeur?
(Indice: il va rejoindre Joël! 😁)

Pitch (4ème de couv):
"Dans toute légende, dot-on, il y a un fond de vérité. A Sandomierz, sage bourgade de la province polonaise, on ne croit plus depuis longtemps que les juifs enlèvent les enfants catholiques pour les vider de leur sang. Quoique… La découverte d'une jeune notable devant l'ancienne synagogue, égorgée suivant le rituel de l'abattage casher, réveille anciennes croyances et vieux démons… A charge pour le procureur Teodore Szacki, fraîchement divorcé et exilé de la capitale, de trouver la vérité."

Je pourrais presque reprendre mon ancienne chronique sur Les Impliqués pour l'adapter à Un fond de vérité. Car encore une fois, je déplore les digressions en cascade qui diluent l'enquête et donc le suspense, une propension à faire un tableau de la Pologne et des Polonais repoussant au point de se demander si l'auteur aime son pays. Et que dire de ce procureur, Teodore Szacki, dont la personnalité et le caractère ont tendance à m'irriter fortement, notamment dans le rapport avec les femmes franchement sexiste et vulgaire qui donne plus envie de lui filer des tartes que de l'aider dans son enquête.
Alors même si la résolution des meurtres apporte son petit lot de surprises, cette brève satisfaction n'arrive pas à compenser toutes les lacunes ce polar.

Notre histoire va s'arrêter là Zygmunt. Même si tu as l'air d'être un humain tout à fait sympathique (et que tu m'as dessiné… des coquelicots?) , tu vas aller rejoindre Joël, Jacques et Ragnar dans la cave! Va falloir trouver des règles internationales communes pour jouer à la belote…
Lien : https://www.facebook.com/unl..
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Le policier est devenu tellement codifié que réussir à s'en tirer demande un véritable talent. Zygmunt Miloszewski tape juste avec Un fond de vérité.

Theodore Szacki, procureur et tout juste divorcé, à quitté Varsovie pour rejoindre la petite ville de Sandomierz. Mais alors qu'il commence à s'ennuyer, il fait face à une affaire de meurtre : une femme tué devant une synagogue, selon un ancien rituel juif. de quoi faire ressortir des tensions ?

Le roman repose sur un socle certe classique, dans son enquête, mais aussi sur des bases historiques, religieuse, et social. Les tensionsentre le peuple juif et les nationalistes polonais sont fortes et ce dont va se servir l'auteur pour cuisiner une intrigue qui vous prendra à revers dans sa résolution. Et si elle parvient à nous prendre, c'est justement parcequ'elle se base aussi sur les habitudes des lecteurs, sur la culture du blockbuster que l'on a maintenant tous, au point d'en oublier parfois la simple émotion du moment. C'est aussi uen idée qui gouverne le roman : l'émotion du moment, la plus palpable, celle qui résonnera en fond et empêchera Szacki de résoudre l'énigme parcequ'elle est trop forte. Celle qu'il va finir par suivre. Bien écrit en plus, le roman n'est peut-être pas si sombre qu'il le parait. En réalité il l'est encore plus…
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Le procureur Teodore Szacki, que les lecteurs ont découvert dans « Les Impliqués » revient ici pour la suite des ses aventures. Si son enquête a été couronnée de succès dans le précédent roman, la vie personnelle de Szacki en a pris un coup, et il quitte Varsovie pour aménager dans la ville de Sandomierz, ville de province plutôt paisible, voire trop paisible, mais hantée par les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale et des relations entre Polonais et Juifs.
L'attrait du roman réside principalement dans le personnage de Teodore Szacki, beau gosse de 40 ans, un peu macho, un peu suffisant, tombeur et bourreau des coeurs, procureur de choc dont la culture, le sixième sens et l'intelligence font des ravages.
Et à Sandomierz, son professionnalisme et son expérience ne seront pas de trop pour démêler l'écheveau de plusieurs meurtres, qui paraissent liés à un rituel de vengeance.
Avec un humour grinçant, Z. Miloszewski fait un portrait au vitriol des Polonais (et des Juifs polonais), de la vie de province, des superstitions et de la société polonaise dans son intégralité.
L'auteur n'a pas peur non plus de submergé son lecteur d'informations historiques, au risque parfois de le noyer.
Un très bon cru, qui allie avec bonheur sérieux de l'enquête et de l'Histoire et pans plus légers : les aventures amoureuses de Szacki sont particulièrement savoureuses.
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Entre sa précédente aventure et la présente le procureur Teodore Szacki à divorcé et obtenu sa mutation en province à Sandomierz. Il s'imaginait que ce changement lui permettrait de "séduire des filles dans les discothèques, courir le long du fleuve chaque matin, se délecter de l'air frais, vivre des aventures et des moments de ravissement et, pour finir, rencontrer le véritable amour de sa vie et vieillir à ses côtés dans une maison recouverte de vigne (...)". Six mois plus tard il est bien obligé de reconnaître qu'il s'est trompé et il est en fait complètement déprimé. A un point que je me demande d'ailleurs si son suicide social n'est pas en fait plutôt une conséquence qu'une cause de sa dépression.

Heureusement pour Szacki, les circonstances vont lui présenter un travail apte à lui redonner goût à la vie : un crime. Et un crime horrible en plus. La victime a été égorgée et vidée de son sang. A côté du cadavre est déposé un couteau sacrificiel juif qui rappelle la vieille légende du sang dont Sandomierz est un épicentre : les Juifs sacrifieraient des enfants chrétiens et utiliseraient leur sang pour confectionner le pain azyme. On subodore une provocation antisémite et le mari de la victime est le premier suspect mais quand il est lui-même assassiné, l'affaire se complique.

Une affaire bien compliquée, peut-être un peu trop pour être tout à fait crédible, mais qui a le mérite d'interroger le vieux fond antisémite de la Pologne. le héros, et son auteur derrière lui, sont très clairs là-dessus : il est urgent de passer à d'autres relations. Par contre ce que je déplore c'est tout un tas d'autres préjugés, filés bien régulièrement et sans beaucoup de recul. Teodore Szacki est un misogyne -ce que j'avais déjà aperçu dans le premier roman. Ses collègues de travail, habillées de façon sévère, sont des femmes "frigides". Elles sont procureures. Il voudrait quoi ? Qu'elles viennent au bureau avec un nez rouge ?

Quelques stéréotypes concernant les homosexuels, que l'on pourrait reconnaître à leur "garde-robe soignée", à la décoration de leur maison, "élégante sans être tape-à-l'oeil" et à leur démarche exagérée m'agacent aussi et je suis choquée par l'idée selon laquelle les Algériens de France "brûl[ent] des voitures, s'organis[ent] en mafias et viv[ent] du trafic des stupéfiants".

Des idées qui me déplaisent et pourtant le personnage a aussi des côtés sympathiques et j'en arrive à le trouver attachant malgré tout. Finalement c'est le talent de l'auteur d'avoir réussi à créer un héros dont les contradictions font l'épaisseur. Comme une vraie personne, quoi.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Deuxième aventure du procureur Szacki. Quatre ans ont passé, il a été muté à sa demande à Sandomierz au sud-est de la Pologne, et très vite, il s'y ennuie jusqu'à ce que la découverte d'un corps ravive le passé juif de la ville.

Une femme est retrouvée exanguinée, sa gorge a été tranchée, à l'image des animaux tués selon le rite casher. C'est ensuite le tour de son époux puis de son amant. Tout de suite des gens évoquent un rituel dans lequel les Juifs fabriqueraient du pain azyme avec le sang d'enfants qu'ils enlèveraient. Même s'il reste peu de Juifs en Pologne. Revient comme un leitmotiv quand dans toute légende , il y a un fond de vérité.
Dans cette enquête il est aidé par sa collègue Barbara Soberski qui avait des liens avec la première victime et par le policier Leon Wilczur qui semble bien connaître la loi juive. Elle connaît beaucoup de retournements.

La vie privée de Teodore Szacki est assez déprimante et il est par ailleurs toujours assez peu sympathique mais aussi droit dans ses bottes.

On retrouve le même rituel : les nouvelles nationales et internationales pour chaque nouvelle journée d'enquête.


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Deuxième opus de la trilogie consacrée aux enquêtes du procureur polonais Teodore Szacki que j'ai nettement préféré au premier (Les impliqués). Avec Un fond de vérité, l'auteur nous entraîne dans les méandres d'un pan de l'histoire de son pays : les relations troubles entre les communautés juives et catholiques campées dans la petite ville de Sandomierz aux prises avec des légendes urbaines et un antisémitisme persistant.

Un roman policier enlevant avec une chute que je vous défie de deviner qui s'appuie sur des stéréotypes « toujours existants et douloureux » imaginé dans une ville de province dont est tombé amoureux son auteur. Très critique à l'égard de la société polonaise, de ses institutions, de sa justice. Des rappels historiques qui expliquent en tout ou en partie l'intrigue menée de main de maître.

Une autre occasion pour découvrir des aspects de la personnalité et du flair du procureur Szacki aux prises avec ses propres démons. Une enquête où l'humour caustique de Zygmunt Miloszewski contribue à la fois à appuyer et à dénoncer une réalité aux confins de l'histoire ancienne et actuelle, voire fictive.

J'ai beaucoup apprécié les descriptions « cinématographiques » des lieux, de la ville au passé historique très riche, la plus charmante cité de la Pologne selon l'auteur, avec son vieux quartier dominant la Vistule, sa cathédrale, son château, son quartier juif, ses nombreuses églises, ses murailles médiévales et son labyrinthe souterrain. Comme si on y était, aux côtés du procureur et des nombreux personnages qu'il côtoie dans la progression de son investigation.

Vivement le troisième volet de cette trilogie qui a valu, en France, à son auteur de se classer finaliste du Grand Prix des lectrices de ELLE et récipiendaire du Prix du polar à Cognac et du Prix du polar européen du Point.


Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
*****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
*****
Appréciation générale :
*****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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